L’ambiance était plutôt électrique, hier soir dans la salle communale de Lamboing. Les représentants de l’autorité communale n’ont pas mâché leurs mots: «On est décidé à faire rompre ce contrat», a déclaré Monique Courbat, maire de Lamboing. Dans le Journal du Jura.
Après quelques explications, des différents intervenants, notamment de l’Office des migrations ou d’Asile Bienne-régions, les questions et reproches n’ont cessé de fuser, ponctués d’applaudissements. «Pourquoi Dora Andres, présidente de la fondation du Twannberg n’est-elle pas là? On a signé une pétition, mais vous n’en avez rien à cirer. C’est de la dictature pure et simple, c’est dégueulasse de prendre ce chemin-là.»
La manière d’agir des autorités cantonales et de la présidente de la Fondation a visiblement choqué. Car au-delà de la peur que suscite l’arrivée de 200 requérants d’asile dans l’ancien village de vacances du Twannberg, les habitants se sentent lésés et impuissants. Urs Liechti, de la police cantonale, a tenté de rassurer les esprits, mais on sentait bien, au sortir de la séance d’information, que les cœurs étaient encore bien lourds au début de cette longue bataille annoncée. /mlp
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