mardi 8 avril 2008

Dossier: une nouvelle affaire de fonds déshérence?


Regardez l'émission TTC de la Télévision romande
Les clandestins qui travaillent en Suisse sont très nombreux. 90.000 ? 200.000 ? Personne ne le sait vraiment. Ces clandestins n'ont pas d'existence légale, mais ils sont encouragés à payer des cotisations sociales : ce sont des sommes importantes qui vont dans les caisses de l'AVS, du deuxième pilier ou encore de l'assurance chômage. Des sommesqui ne leur sont jamais restituées, car, au moment du départ ou de l'expulsion, la plupart ne réclament jamais ce qui leur est dû.
Du côté des syndicats, on parle ouvertement de nouveaux fonds en déshérence. Le reportage en trois partie de TTC

Les oposants à l'initiative sur les naturalisations partent en ordre dispersé

Lire l'article de Valérie de Graffenried dans le Temps

Les opposants à l'initiative sur les naturalisations partent en rangs dispersés







L´affiche des secondos en faveur des naturalisations facilitées montrant un caquelon de fondue rempli de spaghettis.Photo: DR
CAMPAGNE. Trois comités pour combattre l'initiative de l'UDC qui vise à rétablir les naturalisations par les urnes: les Verts, le PS et les partis de droite ne sont pas parvenus à s'entendre pour faire front commun. En 2004, cette stratégie s'était révélée peu efficace.


France: la mort d'un malien renforce les critiques contre la chasse aux sans-papiers


Lire l'article du Monde:

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sous la pluie, dimanche 6 avril, à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) pour rendre hommage à Baba Traoré, sans-papier décédé vendredi en se jetant dans la Marne pour échapper à un contrôle de police.

Malien, Baba Traoré était âgé de 29 ans. Il était arrivé en France en 2004 pour donner un rein à sa soeur, aujourd'hui âgée de 40 ans, qui souffre d'une insuffisance rénale. C'est le professeur Christophe Legendre, chef du service de transplantation rénale à l'hôpital Necker, à Paris, qui l'avait fait venir pour effectuer cette transplantation. Célibataire, il habitait chez sa soeur et travaillait pour des entreprises de nettoyage et du bâtiment. Mais son autorisation de séjour avait expiré il y a un an et son renouvellement, qu'il avait demandé pour raison médicale, lui avait été refusé. En septembre et en décembre 2007, il avait déjà été interpellé avant d'être relâché. Mais depuis janvier, il était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire.

Naturalisation démocratique: le point de vue de SOS Racisme

Le 1er juin 2008, l'initiative UDC "pour des naturalisations démocratiques" sera soumise au vote. Son titre semble anodin et faire appel au bon sens. Y aurait-il quelqu'un pour souhaiter des naturalisations antidémocratiques? Rappelez-vous pourtant: le tribunal fédéral a annulé les "naturalisations démocratiques" qu'avait inventées la commune d'Emmen.
Naturaliser à la tête du client, sur un fond de rumeurs et de préjugés régulièrement alimenté par des campagnes choquantes, est-ce cela la démocratie?
Depuis 13 ans, sur le terrain au quotidien, ACOR SOS Racisme reçoit les victimes de la stigmatisation du moment: noirs, musulmans, ex-yougoslaves, hommes et femmes accablés par l'augmentation des humiliations et des discriminations. Leurs plaintes se heurtent de plus en plus souvent à une indifférence agacée: "après tout, il n'y a pas de fumée sans feu!"
En effet, ça brûle: les ragots, la méconnaissance et la peur de l'autre attisent la haine raciale. Est-ce vraiment faire preuve d'un angélisme aveugle que d'exiger que tout être humain vivant dans notre pays soit traité selon ce qu'il est en tant que personne et non selon son appartenance à telle ou telle catégorie?

Aidez-nous à calmer le jeu.

ACOR SOS Racisme poursuit son engagement, merci de poursuivre votre soutien.
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Refus de naturalisation débouté