jeudi 18 septembre 2008

L'Etat de Vaud veut en faire plus pour l'intégration

Bienvenue à Lucerne, voici votre permis de séjour»

LUCERNE. L'Office cantonal des migrations reçoit désormais personnellement chaque étranger en demande de permis. Reportage.

Lire l'article de Catherine Cossy, Lucerne, dans le Temps



Lucerne accueille les étrangers avec le sourire. Depuis le mois de juin, le canton reçoit chaque personne de nationalité étrangère qui s'établit dans le canton pour une entrevue personnelle d'une demi-heure environ. Elle se voit ensuite remettre ses papiers. L'Office cantonal des migrations a engagé spécialement deux personnes pour mener ces entretiens d'accueil. Nous avons pu assister à deux d'entre eux.

Les déboutés ballottés comme une marchandise

ASILE | La politique d’aide d’urgence sous le feu du groupe «Actions» des Etats généraux vaudois de l’asile et de la migration à l’occasion du transfert du centre de Vennes à celui de Bex d’une dizaine de célibataires.

© CHRIS BLASER | Militants et requérants se sont opposés au transfert d’une dizaine de réfugiés africains du centre de Vennes à celui de Bex.

GEORGES-MARIE BÉCHERRAZ et SÉBASTIEN JORDAN | 18.09.2008 | 00:09

Matinée tendue hier au centre d’aide d’urgence pour requérants d’asile déboutés de Vennes, sur les hauts de Lausanne. Le minibus venu chercher la dizaine de pensionnaires, des célibataires d’origine africaine, choisis pour être transférés au foyer de Bex, est reparti presque à vide. Seuls deux hommes ont accepté ce déménagement décidé par l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM). Soutenus par le groupe «Actions», les autres ne veulent pas quitter la région lausannoise.

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Discrimination et racisme dans le système de santé et de prévoyance sociale

Bern (ots) - La Conférence nationale de la Croix-Rouge suisse, qui s'est tenue le 17 septembre 2008 à Berne, a été consacrée à une problématique aussi délicate que complexe.

Si les institutions du système de santé et de prévoyance sociale fournissent bien une aide professionnelle, elles n'en sont pas moins régulièrement le théâtre d'incidents racistes. Les victimes en sont tant les patients et les clients que les collaborateurs eux-mêmes qui, en raison d'une apparence qui les désigne comme « étrangers », de leur langue, de leur nationalité, de leur âge, de leur sexe ou de leur confession religieuse, se heurtent à un rejet ou à un traitement pénalisant. Les auteurs ne sont pas toujours conscients de la portée de leurs actes et les personnes touchées n'osent généralement pas en parler. Souvent, la discrimination n'est pas appréhendée comme telle par ceux qui en sont la cible. C'est notamment le cas lorsqu'elle est ancrée dans les pratiques de l'entreprise, par exemple des modalités de communication qui excluent certains individus.

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