L'humanité derrière les barbelés
C'est l'une des portes d'entrée de la Suisse. Beaucoup s'y présentent sans papiers ni bagages, mais avec le cœur plein d'espoir. Reportage au Centre romand d'enregistrement des demandeurs d'asile de Vallorbe, à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés.
Vue de l'extérieur, la bâtisse n'est pas vraiment engageante: murs de ciment, clôtures métalliques, caméras de surveillance et barbelés. A la porte principale, des hommes en uniforme stoppent les inconnus et contrôlent systématiquement toute personne qui entre.
«On pourrait effectivement avoir l'impression d'être dans une prison, constate Philippe Hengy, directeur du Centre d'enregistrement et de procédure de Vallorbe, dans le canton de Vaud. Mais à la différence d'une prison, les poignées des portes sont toutes à l'intérieur.»