ous avez été délégué aux migrations internationales dans le gouvernement Jospin, puis député européen, proche de Jean-Pierre Chevènement. Les drames de Ceuta et Melilla, les noyades répétées d'immigrants aux portes de l'Europe ne traduisent-ils pas l'échec des politiques migratoires ?
Cette situation signe l'échec d'une politique mise en oeuvre depuis les années 1970, qui se caractérise par une fermeture drastique des frontières, entraînant une augmentation à la fois de l'immigration familiale, de l'immigration clandestine et des demandes d'asile. Ce qui se passe aujourd'hui était à prévoir et il n'y a aucune raison pour que cela cesse tant que l'Europe comme la France continueront d'avoir une politique d'immigration instrumentale. Les inégalités de développement se sont considérablement creusées ces dernières années...