vendredi 10 mars 2006
Négociations sur les 523: Le PSV demande un traitement rapide et confidentiel des dossiers
Lire le communiqué du Parti socialiste vaudois
Résumé:
Le communiqué du PSV s'étonne du retard pris par les services de Jean-Claude Mermoud qui affirme que les dossiers des 523 ne sont plus à jour. Il est aussi choqué qu'alors que l'ODM maintient des interdictions de travail par dizaine, le critère de l'indépendance financière est mis en avant par la confédération pour l'étude des cas individuels.
Résumé:
Le communiqué du PSV s'étonne du retard pris par les services de Jean-Claude Mermoud qui affirme que les dossiers des 523 ne sont plus à jour. Il est aussi choqué qu'alors que l'ODM maintient des interdictions de travail par dizaine, le critère de l'indépendance financière est mis en avant par la confédération pour l'étude des cas individuels.
Les 523 a nouveau défendu à Berne
Lire la dépêche de l'ATS
LAUSANNE - Le canton de Vaud est retourné à Berne plaider la cause des requérants d'asile du groupe des "523". Une délégation du Conseil d'Etat a rencontré mercredi le conseiller fédéral Christoph Blocher et des représentants de l'Office fédéral des migrations.
Les quatre membres du gouvernement vaudois sont allés plaider la cause des 220 personnes qui restent de ce groupe, a indiqué le conseiller d'Etat Jean-Claude Mermoud. Il confirmait une information parue dans le quotidien "Le Temps". Le Grand Conseil a demandé en janvier au Conseil d'Etat de négocier avec la Confédération une solution globale à ce dossier. Le chef du Département fédéral de justice et police et l'Office fédéral des migrations (ODM) refusent une régularisation collective, contraire selon eux à la loi sur l'asile. Ils entrent en revanche en matière sur
un réexamen des cas individuels.
Le canton va donc compléter les dossiers, qui ne sont plus à jour depuis une quinzaine de mois. L'ODM désire en particulier des indications sur le degré d'intégration de ces personnes, leur état de santé, leur autonomie financière ou leur comportement délictueux, a expliqué M. Mermoud. Des "groupes techniques" réunissant des représentants de l'ODM et de l'administration vaudoise vont se réunir. Une nouvelle rencontre entre M. Blocher et la délégation du Conseil d'Etat est agendée "d'ici quelques semaines", a dit Jean-Claude Mermoud.Le cas des Ethiopiens et Erythréens déboutés et également menacés d'expulsion feront l'objet d'une négociation séparée, incluant les autres cantons. Vaud n'est en effet pas le seul concerné par ces personnes arrivées en 1999 et que leurs pays refusent de reprendre.
LAUSANNE - Le canton de Vaud est retourné à Berne plaider la cause des requérants d'asile du groupe des "523". Une délégation du Conseil d'Etat a rencontré mercredi le conseiller fédéral Christoph Blocher et des représentants de l'Office fédéral des migrations.
Les quatre membres du gouvernement vaudois sont allés plaider la cause des 220 personnes qui restent de ce groupe, a indiqué le conseiller d'Etat Jean-Claude Mermoud. Il confirmait une information parue dans le quotidien "Le Temps". Le Grand Conseil a demandé en janvier au Conseil d'Etat de négocier avec la Confédération une solution globale à ce dossier. Le chef du Département fédéral de justice et police et l'Office fédéral des migrations (ODM) refusent une régularisation collective, contraire selon eux à la loi sur l'asile. Ils entrent en revanche en matière sur
un réexamen des cas individuels.
Le canton va donc compléter les dossiers, qui ne sont plus à jour depuis une quinzaine de mois. L'ODM désire en particulier des indications sur le degré d'intégration de ces personnes, leur état de santé, leur autonomie financière ou leur comportement délictueux, a expliqué M. Mermoud. Des "groupes techniques" réunissant des représentants de l'ODM et de l'administration vaudoise vont se réunir. Une nouvelle rencontre entre M. Blocher et la délégation du Conseil d'Etat est agendée "d'ici quelques semaines", a dit Jean-Claude Mermoud.Le cas des Ethiopiens et Erythréens déboutés et également menacés d'expulsion feront l'objet d'une négociation séparée, incluant les autres cantons. Vaud n'est en effet pas le seul concerné par ces personnes arrivées en 1999 et que leurs pays refusent de reprendre.
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En ce qui concerne la statistique des accès aux pages du site, l'intérêt reste soutenu. En un an, le nombre total d'accès se monte à plus de 18.000, les statistiques mensuelles tournent dans les 2500 accès soit une moyenne de 80 lecteurs par jour.
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De l’esclavagisme d’hier à la xénophobie d’aujourd’hui
Lire l'article d'Aline Andrey dans 24heures.
Le forum des étrangers de Lausanne organise une Quinzaine culturelle contre le racisme.
«Quelles sont les racines du racisme et de la discrimination raciale?» Vaste question que celle posé par le FEEL (Forum des étrangères et étrangers de Lausanne) dans le cadre de sa quinzaine culturelle de sensibilisation contre le racisme. Les veines de l’histoire s’ouvrent: de la colonisation à l’esclavagisme jusqu’à la xénophobie d’aujourd’hui. «Parce que je suis Noir, certains s’étonnent encore de me savoir ingénieur », témoigne Douglas Gonzalez, secrétaire général du FEEL.
L’Afrique et le Venezuela réuni à la Palud
Afro-Vénézuélien, il a collaboré à la création de l’exposition dédiée au 150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage au Venezuela. Après avoir été présentée à Caracas en 2004, une version revisitée est présentée au Forum de l’Hôtel de Ville (place de la Palud) jusqu’au 18 mars. «Pour la première fois, les Afro-Vénézuéliens eux-mêmes parlent de l’africanité. Un premier pas vers la reconnaissance de cette identité est en train d’émerger après des années d’obscurité», se réjouit Douglas Gonzalez. Photographies, peintures, masques africains et instruments de musique tissent les liens entre les deux continents. Des emblèmes d’une histoire commune universelle.
Ce soir à 20 h: «Le racisme et ses justifications à travers les siècles», par le professeur Elikya M’Bokolo, FEEL (Grand-Pont 18, Lausanne). Plusieurs conférences auront lieu jusqu’au 21 mars.
Informations au FEEL: 021 312 84 40.
Le forum des étrangers de Lausanne organise une Quinzaine culturelle contre le racisme.
«Quelles sont les racines du racisme et de la discrimination raciale?» Vaste question que celle posé par le FEEL (Forum des étrangères et étrangers de Lausanne) dans le cadre de sa quinzaine culturelle de sensibilisation contre le racisme. Les veines de l’histoire s’ouvrent: de la colonisation à l’esclavagisme jusqu’à la xénophobie d’aujourd’hui. «Parce que je suis Noir, certains s’étonnent encore de me savoir ingénieur », témoigne Douglas Gonzalez, secrétaire général du FEEL.
L’Afrique et le Venezuela réuni à la Palud
Afro-Vénézuélien, il a collaboré à la création de l’exposition dédiée au 150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage au Venezuela. Après avoir été présentée à Caracas en 2004, une version revisitée est présentée au Forum de l’Hôtel de Ville (place de la Palud) jusqu’au 18 mars. «Pour la première fois, les Afro-Vénézuéliens eux-mêmes parlent de l’africanité. Un premier pas vers la reconnaissance de cette identité est en train d’émerger après des années d’obscurité», se réjouit Douglas Gonzalez. Photographies, peintures, masques africains et instruments de musique tissent les liens entre les deux continents. Des emblèmes d’une histoire commune universelle.
Ce soir à 20 h: «Le racisme et ses justifications à travers les siècles», par le professeur Elikya M’Bokolo, FEEL (Grand-Pont 18, Lausanne). Plusieurs conférences auront lieu jusqu’au 21 mars.
Informations au FEEL: 021 312 84 40.
La maison des migrations à Epalinges
Lu dans 24heures
La paroisse réformée d'Epalinges accueille pour la deuxième fois la Maison des migrations. Hier, la Coordination Asile a quitté son quartier général établi au sein de la Communauté israélite de Lausanne (CILV). «C'était important, symboliquement, d'ouvrir nos portes», résume Laurent Schwed, membre du comité du CILV et parrain d'une famille déboutée. Pour souvenir, la Maison des migrations a commencé son pèlerinage en août 2004 déjà, en réaction à l'annonce des 523 expulsions vaudoises. La Maison du peuple lui avait alors ouvert ses portes. Avant que les Eglises ne reprennent le relais, pour des périodes d'un mois environ. En octobre 2004, la paroisse réformée de la Sallaz-Les Croisettes d'Epalinges avait accueilli une famille déboutée. Depuis quelques mois, aucun requérant d'asile n'a dû demander refuge.
La paroisse réformée d'Epalinges accueille pour la deuxième fois la Maison des migrations. Hier, la Coordination Asile a quitté son quartier général établi au sein de la Communauté israélite de Lausanne (CILV). «C'était important, symboliquement, d'ouvrir nos portes», résume Laurent Schwed, membre du comité du CILV et parrain d'une famille déboutée. Pour souvenir, la Maison des migrations a commencé son pèlerinage en août 2004 déjà, en réaction à l'annonce des 523 expulsions vaudoises. La Maison du peuple lui avait alors ouvert ses portes. Avant que les Eglises ne reprennent le relais, pour des périodes d'un mois environ. En octobre 2004, la paroisse réformée de la Sallaz-Les Croisettes d'Epalinges avait accueilli une famille déboutée. Depuis quelques mois, aucun requérant d'asile n'a dû demander refuge.
SANS-PAPIERS MAIS PAS SANS-VOIX!!!
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