jeudi 25 août 2005
Isabelle Vauthey, 37 ans, ange gardien des enfants de migrants
Lire dans les pages locales de La Liberté la présentation de cette enseignante engagée pour soutenir l'intégration scolaire des enfants de la migration (et en particulier de l'asile)à Courtepin.
Pour les «523», rendez-vous mardi
24heures a attendu 24heures pour rendre compte de la situation parlementaire sur la crise de l'asile; voici l'article:
Il faudra attendre mardi pour le prochain épisode parlementaire de la crise des «523» requérants d’asile déboutés. Avant-hier au Grand Conseil, le seul signe tangible de la tension persistante dans ce dossier était l’habituelle manifestation, devant le Palais de Rumine, des Ethiopiens et des Erythréens frappés d’une interdiction de travailler. Pourtant, on savait certains députés de gauche décidés à intervenir suite aux arrestations successives ces dernières semaines de quatre pères de famille menacés de renvoi, dont un a été libéré entre-temps (24 heures de mardi). En fait, deux élus ont activé la procédure la plus rapide à disposition, déposant avant-hier chacun une question orale à l’Exécutif. Celui-ci devra y répondre mardi prochain. «Nous utilisons toutes les armes à disposition», souffle Josiane Aubert. La présidente des socialistes vaudois active ainsi l’outil juridique. Le conseiller d’Etat Jean-Claude Mermoud est en train de préparer le projet de loi ou de décret répondant à la motion Melly pour le renoncement aux renvois forcés. Or, dans le même temps, des mesures de contrainte sont en cours contre des requérants. Josiane Aubert accuse donc le ministre de «vider la motion de sa substance avant d’y répondre. Le gouvernement se met dans l’illégalité». Mardi, Jean-Claude Mermoud devra notamment dire dans quel délai il compte présenter le projet. L’écologiste Philippe Martinet intervient sur l’offre d’aide au retour faite aux «523» pour leur éviter les mesures de contrainte. Il se demande si les promesses de soutien sur place faites aux intéressés sont tenues. En particulier en matière de suivi des traitements médicaux, possibilités d’intégration professionnelle, contacts dans le pays, «garantie de ne pas devoir cohabiter avec les auteurs de violences à l’origine de leur demande d’asile».
Il faudra attendre mardi pour le prochain épisode parlementaire de la crise des «523» requérants d’asile déboutés. Avant-hier au Grand Conseil, le seul signe tangible de la tension persistante dans ce dossier était l’habituelle manifestation, devant le Palais de Rumine, des Ethiopiens et des Erythréens frappés d’une interdiction de travailler. Pourtant, on savait certains députés de gauche décidés à intervenir suite aux arrestations successives ces dernières semaines de quatre pères de famille menacés de renvoi, dont un a été libéré entre-temps (24 heures de mardi). En fait, deux élus ont activé la procédure la plus rapide à disposition, déposant avant-hier chacun une question orale à l’Exécutif. Celui-ci devra y répondre mardi prochain. «Nous utilisons toutes les armes à disposition», souffle Josiane Aubert. La présidente des socialistes vaudois active ainsi l’outil juridique. Le conseiller d’Etat Jean-Claude Mermoud est en train de préparer le projet de loi ou de décret répondant à la motion Melly pour le renoncement aux renvois forcés. Or, dans le même temps, des mesures de contrainte sont en cours contre des requérants. Josiane Aubert accuse donc le ministre de «vider la motion de sa substance avant d’y répondre. Le gouvernement se met dans l’illégalité». Mardi, Jean-Claude Mermoud devra notamment dire dans quel délai il compte présenter le projet. L’écologiste Philippe Martinet intervient sur l’offre d’aide au retour faite aux «523» pour leur éviter les mesures de contrainte. Il se demande si les promesses de soutien sur place faites aux intéressés sont tenues. En particulier en matière de suivi des traitements médicaux, possibilités d’intégration professionnelle, contacts dans le pays, «garantie de ne pas devoir cohabiter avec les auteurs de violences à l’origine de leur demande d’asile».
Requérant en danger de mort
Alain Pécoud, directeur de la Policlinique médicale universitaire de Lausanne. Photo © Laurent de Senarclens
Le Matin fait la une de son portail internet sur cette expulsion d'un requérant contre l'avis du corp médical.
Lire l'article complet de Joelle Isler
LIre le certificat médical de ce requérant
Extraits:
Diabète et hypertension artérielle. Voilà deux des maux chroniques dont souffre Akim*, requérant d'asile en Suisse depuis six ans. Mercredi dernier, alors qu'il sortait du Service vaudois de la population avec une autorisation de séjour valide jusqu'à la fin du mois, ce Kosovar de 55 ans s'est fait arrêter manu militari sur le trottoir et placer en détention à Frambois (GE) puis à Bâle, en vue de son expulsion demain. Rapatrié dans son lieu d'origine, Akim ne pourra bénéficier d'un encadrement médical suffisant. Ce sont des situations comme la sienne, loin d'être isolée, qui ont poussé cet été 200 médecins vaudois à signer un appel contre les renvois forcés.
Voir la séquence du TJ midi consacrée à cette affaire en haute qualité
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