mardi 27 novembre 2007
Controverse autour de l'usage du pistolet électrique Taser
Lire le dossier de Swissinfo
Voir la séquence du 19h30 dans laquelle Yvan Perrin se fait électrocuté
Malgré les réserves émises par un comité de l'ONU, l'usage de «Tasers» pourrait être élargi en Suisse. Mais certaines voix (Amnesty, OSAR...) s'élèvent contre cette arme à impulsions électriques.
Le Comité de l'ONU contre la torture a estimé récemment que ce type de pistolet constituait «une forme de torture» et que son usage pouvait avoir des conséquences mortelles.
Les récents décès causés à l'étranger par l'usage de pistolets à électrochocs («Tasers»), ainsi que la condamnation récente de ce type d'armes par le Comité de l'ONU contre la torture, ont contribué à relancer le débat en Suisse également.
taser = torture
Un exemple d'utilisation de Taser dans une Uni des USA
Actuellement, ces pistolets équipent déjà les unités spéciales des polices cantonales de Berne, Bâle-Campagne, Bâle-Ville et St-Gall notamment, ainsi que ceux des corps de police municipaux de Berne et Zurich. Leur utilisation généralisée n'est en revanche pas autorisée et aucun corps de police romand n'envisage son utilisation.
En janvier 2006, dans le cadre du débat sur la loi sur l'usage de la contrainte (LusC), le Conseil fédéral (gouvernement) s'était prononcé contre l'usage d'armes à électrochocs - y compris les fameux «Tasers» – lors par exemple d'expulsions forcées de requérants d'asile récalcitrants.
Le ministre suisse de Justice et Police Christoph Blocher n'a pour sa part jamais caché qu'il était favorable à ce type de moyens de contrainte. Il serait allé jusqu'à tester sur lui-même les effets du pistolet à impulsions électriques. Une information que son porte-parole n'a ni confirmée ni démentie.
Début octobre, le Conseil national (Chambre basse) s'est aligné sur la position du ministre en se prononçant pour la présence des pistolets à électrochocs sur la liste des armes autorisées dans le cadre des expulsions d'immigrés récalcitrants.
De son côté, le Conseil des Etats (Chambre haute) n'a pas encore pris position sur ce sujet. Mais l'une de ses commissions a déjà émis, par seulement six voix contre cinq, un avis opposé à celui du Conseil national, rejoignant la position du gouvernement.
Lire la compilation taser de ce blog
Et consultez ce site qui répertorie de nombreuses infos sur le Taser
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Le minaret à Wangen, rebondissement
Lire la dépêche de l'ATS
L'affaire autour de la construction d'un minaret à Wangen bei Olten se poursuit malgré la décision positive du Tribunal fédéral. D'après la commune, l'autorisation de construire est échue.
L'affaire autour de la construction d'un minaret à Wangen bei Olten se poursuit malgré la décision positive du Tribunal fédéral. D'après la commune, l'autorisation de construire est échue.
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Intégration: Genève reprend tout à zéro
Lire le dossier de Didier Estoppey dans le Courrier
Cinq ans après la création d'un Bureau de l'intégration, l'exécutif genevois parle d'échec: au nouveau délégué de remettre l'ouvrage sur le métier. Tandis que Vaud se cherche en matière d'intégration, Neuchâtel est cité en exemple.
L'intégration, ça ne se décrète pas. Et Genève a eu le tort de vouloir décréter sa politique en la matière sans connaître les problèmes auxquels elle devait répondre. Cinq ans après l'adoption d'une loi sur l'intégration et la création du bureau en charge de sa mise en oeuvre, c'est presque à un mea culpa que se livrait hier, devant la presse, le conseiller d'Etat Laurent Moutinot. Son collègue François Longchamp n'a pas été plus tendre: «Jusqu'ici, nous n'avons jamais eu de stratégie d'intégration bien définie.» Et Laurent Moutinot d'enfoncer le clou: «Pour l'instant, la politique d'intégration genevoise, c'est beaucoup de papier et peu d'action.»
Cinq ans après la création d'un Bureau de l'intégration, l'exécutif genevois parle d'échec: au nouveau délégué de remettre l'ouvrage sur le métier. Tandis que Vaud se cherche en matière d'intégration, Neuchâtel est cité en exemple.
L'intégration, ça ne se décrète pas. Et Genève a eu le tort de vouloir décréter sa politique en la matière sans connaître les problèmes auxquels elle devait répondre. Cinq ans après l'adoption d'une loi sur l'intégration et la création du bureau en charge de sa mise en oeuvre, c'est presque à un mea culpa que se livrait hier, devant la presse, le conseiller d'Etat Laurent Moutinot. Son collègue François Longchamp n'a pas été plus tendre: «Jusqu'ici, nous n'avons jamais eu de stratégie d'intégration bien définie.» Et Laurent Moutinot d'enfoncer le clou: «Pour l'instant, la politique d'intégration genevoise, c'est beaucoup de papier et peu d'action.»
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Carrouge se mobilise pour un sans-papiers
Lire l'article d'Amandine Hiltbrand dans Le Courrier
Après dix-sept ans en Suisse, le Kosovar Musa Selimi, père de famille résidant à Carouge, est prié de quitter le pays.
Arrivé en Suisse illégalement en 1990, Musa Selimi a construit l'essentiel de sa vie d'adulte à Genève. Il se dit fier d'être Albanais du Kosovo et de représenter son pays à l'étranger. L'homme de 37 ans considère en revanche n'y avoir plus aucune attache ni futur. Travailleur sans permis depuis son arrivée, mais cotisant aux assurances sociales dès 1992, il faisait un voyage tous les trois ou quatre ans pour voir sa famille. Sa femme ainsi que ses deux enfants sont venus le rejoindre au bout du lac en 2005. Fin septembre, Musa Selimi reçoit une lettre lui priant de quitter le territoire au 15 janvier 2008. «J'ai cotisé quinze ans à Genève, j'ai un travail qui me plaît, mes enfants vont à l'école et parlent le français. J'ai un frère ici et une soeur à Bâle. Je n'ai plus rien au Kosovo, sans compter que la situation politique y est délicate. Je ne peux pas ramener les miens là-bas», déclare le père de famille.
En 2003, la demande d'autorisation de séjour de M. Selimi est remise avec des milliers d'autres à l'Office cantonal de la population par le syndicat SIT, qui revendique «un emploi, un permis» pour les travailleurs non déclarés. La demande de séjour est acceptée par les autorités cantonales. Néanmoins, leur «décision demeure subordonnée à l'approbation de l'Office fédéral des migrations». Lequel office refuse la régularisation de M. Selimi en 2005. Son recours auprès du Tribunal administratif fédéral subira le même sort, deux ans plus tard. Malgré les bonnes recommandations de ses employeurs et sa maîtrise des trois langues nationales, Musa Selimi est prié de partir. Par cette décision, c'est toute sa famille, qu'il fait vivre de son seul salaire, qui est touchée. Révolté par la décision de Berne, son entourage se mobilise. «Je ne vois pas où est l'intérêt public dans ce renvoi: M. Selimi travaille et cotise, son employeur est content de lui, ses enfants intégrés, tout le monde est gagnant!», s'indigne Henriette Stebler, maîtresse d'école du fils cadet de M. Selimi, Dibran, âgé de 5 ans.
Premièrement, le Conseil municipal de Carouge soutient la famille par une résolution votée à l'unanimité, moins deux voix udécistes et une abstention. Puis, une pétition est lancée dans le quartier. A ce jour, elle a récolté trois cent paraphes, pour l'intégration du couple et des deux enfants. Finalement, une demande de reconsidération au niveau fédéral sera déposée prochainement par l'avocat de M. Selimi, Me Rausis, faisant valoir la présence de sa femme et de ses enfants sur le territoire, jusqu'ici inconnue des autorités. Il avait en effet été déconseillé à M. Selimi d'en faire mention. Conseil qui, selon l'avocat, lui aurait porté préjudice, les hommes seuls faisant plus souvent l'objet de renvoi que ceux avec femme et enfants
Après dix-sept ans en Suisse, le Kosovar Musa Selimi, père de famille résidant à Carouge, est prié de quitter le pays.
Arrivé en Suisse illégalement en 1990, Musa Selimi a construit l'essentiel de sa vie d'adulte à Genève. Il se dit fier d'être Albanais du Kosovo et de représenter son pays à l'étranger. L'homme de 37 ans considère en revanche n'y avoir plus aucune attache ni futur. Travailleur sans permis depuis son arrivée, mais cotisant aux assurances sociales dès 1992, il faisait un voyage tous les trois ou quatre ans pour voir sa famille. Sa femme ainsi que ses deux enfants sont venus le rejoindre au bout du lac en 2005. Fin septembre, Musa Selimi reçoit une lettre lui priant de quitter le territoire au 15 janvier 2008. «J'ai cotisé quinze ans à Genève, j'ai un travail qui me plaît, mes enfants vont à l'école et parlent le français. J'ai un frère ici et une soeur à Bâle. Je n'ai plus rien au Kosovo, sans compter que la situation politique y est délicate. Je ne peux pas ramener les miens là-bas», déclare le père de famille.
En 2003, la demande d'autorisation de séjour de M. Selimi est remise avec des milliers d'autres à l'Office cantonal de la population par le syndicat SIT, qui revendique «un emploi, un permis» pour les travailleurs non déclarés. La demande de séjour est acceptée par les autorités cantonales. Néanmoins, leur «décision demeure subordonnée à l'approbation de l'Office fédéral des migrations». Lequel office refuse la régularisation de M. Selimi en 2005. Son recours auprès du Tribunal administratif fédéral subira le même sort, deux ans plus tard. Malgré les bonnes recommandations de ses employeurs et sa maîtrise des trois langues nationales, Musa Selimi est prié de partir. Par cette décision, c'est toute sa famille, qu'il fait vivre de son seul salaire, qui est touchée. Révolté par la décision de Berne, son entourage se mobilise. «Je ne vois pas où est l'intérêt public dans ce renvoi: M. Selimi travaille et cotise, son employeur est content de lui, ses enfants intégrés, tout le monde est gagnant!», s'indigne Henriette Stebler, maîtresse d'école du fils cadet de M. Selimi, Dibran, âgé de 5 ans.
Premièrement, le Conseil municipal de Carouge soutient la famille par une résolution votée à l'unanimité, moins deux voix udécistes et une abstention. Puis, une pétition est lancée dans le quartier. A ce jour, elle a récolté trois cent paraphes, pour l'intégration du couple et des deux enfants. Finalement, une demande de reconsidération au niveau fédéral sera déposée prochainement par l'avocat de M. Selimi, Me Rausis, faisant valoir la présence de sa femme et de ses enfants sur le territoire, jusqu'ici inconnue des autorités. Il avait en effet été déconseillé à M. Selimi d'en faire mention. Conseil qui, selon l'avocat, lui aurait porté préjudice, les hommes seuls faisant plus souvent l'objet de renvoi que ceux avec femme et enfants
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Risque de collision de dates entre l'EUROFOOT et une campagne xénophobe de l'UDC ?
Lire l'article de Valérie de Graffenried dans le Temps
CAMPAGNE. Délais obligent, le peuple votera le 1er juin sur l'initiative de l'UDC «pour des naturalisations démocratiques». Six jours avant l'ouverture de l'Euro 2008. Présence Suisse est préoccupée par cette proximité de dates
CAMPAGNE. Délais obligent, le peuple votera le 1er juin sur l'initiative de l'UDC «pour des naturalisations démocratiques». Six jours avant l'ouverture de l'Euro 2008. Présence Suisse est préoccupée par cette proximité de dates
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Réunion entre la Fedpol et des musulmans
Des représentants d’une trentaine d’organisations musulmanes de Suisse et de l’Office fédéral de la police (Fedpol) se sont rencontrés hier à Berne. Ils ont parlé de thèmes liés à la sécurité. La réunion avait aussi pour objectif d’attirer l’attention sur l’amalgame «qui est injustement fait entre religion et culture islamique d’une part, et extrémisme et terrorisme islamiste d’autre part».
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