lundi 26 juin 2006
Hébergement de requérants d'asile, un prêtre bâlois acquitté
Un prêtre catholique bâlois, qui a hébergé des requérants d'asile
frappés d'une décision de non-entrée en matière, a été acquitté par la
justice bâloise vendredi. Dans la même affaire, une assistante sociale a
aussi été déclarée non coupable. Tous deux avaient reçu des amendes.
Principal motif de l'acquittement : le prêtre et l'assistante sociale
n'ont pas cherché à cacher les requérants déboutés. Ils ont plutôt voulu
leur éviter de passer la nuit dehors par des températures glaciales. Ils
les ont ensuite aidés à obtenir l'aide d'urgence et les ont adressés aux
autorités.
frappés d'une décision de non-entrée en matière, a été acquitté par la
justice bâloise vendredi. Dans la même affaire, une assistante sociale a
aussi été déclarée non coupable. Tous deux avaient reçu des amendes.
Principal motif de l'acquittement : le prêtre et l'assistante sociale
n'ont pas cherché à cacher les requérants déboutés. Ils ont plutôt voulu
leur éviter de passer la nuit dehors par des températures glaciales. Ils
les ont ensuite aidés à obtenir l'aide d'urgence et les ont adressés aux
autorités.
Terre des hommes déclare que la loi viole la convention des droits de l'enfant
Lire la dépêche de l'ATS sur Bluewin
Plusieurs dispositions de la loi révisée sur l'asile et de la nouvelle loi sur les étrangers ne sont pas conformes à la convention des droits de l'enfant. Ceci ressort d'une analyse juridique présentée à Berne par Terre des hommes.
Ecoutez l'interview de Sophie Marguerat, juriste à Terre des Hommes
Plusieurs dispositions de la loi révisée sur l'asile et de la nouvelle loi sur les étrangers ne sont pas conformes à la convention des droits de l'enfant. Ceci ressort d'une analyse juridique présentée à Berne par Terre des hommes.
Ecoutez l'interview de Sophie Marguerat, juriste à Terre des Hommes
La radio se penche sur l'étude genevoise sur l'antisémitisme
Près d'un Suisse sur quatre serait antisémite. Ce sont les conclusions de l'enquête sociologique de l'université de Genève publiée ce week-end.
Ecoutez Juste Ciel
Faut-il s'inquiéter de l'antisémitisme en Suisse?
Ecoutez Forum dans lequel Jean Martin, président de la LICRA Vaud et député radical au Grand Conseil vaudois incrimine les campagnes xénophobes menées par l'UDC.
Ecoutez Juste Ciel
Faut-il s'inquiéter de l'antisémitisme en Suisse?
Ecoutez Forum dans lequel Jean Martin, président de la LICRA Vaud et député radical au Grand Conseil vaudois incrimine les campagnes xénophobes menées par l'UDC.
Christoph Blocher lance la campagne pour le oui
Lire le dossier de Swissinfo
Christoph Blocher lance la campagne en faveur des nouvelles lois sur l'asile et les étrangers. Pour le conseiller fédéral, ces textes permettront de préserver la tradition humanitaire suisse tout en empêchant les abus.
Voir la séquence du journal de 12:45 sur La Première avec l'interview de Jean-René Fournier qui justifie ces lois.
Christoph Blocher lance la campagne en faveur des nouvelles lois sur l'asile et les étrangers. Pour le conseiller fédéral, ces textes permettront de préserver la tradition humanitaire suisse tout en empêchant les abus.
Voir la séquence du journal de 12:45 sur La Première avec l'interview de Jean-René Fournier qui justifie ces lois.
Droits humain, le temps de la cohérence
«Alors que la politique étrangère en matière de droits humains conduite par Mme Calmy-Rey s’avère courageuse et dynamique, la dimension interne de celle-ci frôle l’indigence»
Lire l'opinion de Daniel Bolomey d'Amnesty
Lundi dernier s’est ouverte à Genève la première session du Conseil des droits de l’homme, une étape importante, voire historique pour la défense des droits fondamentaux. Nous nous en réjouissons, car c’est un pas dans la bonne direction, même si presque tout reste à faire pour que cette nouvelle institution garantisse mieux que la défunte Commission des droits de l’homme la protection des victimes du monde entier. A cette occasion, il est intéressant de se pencher sur le rôle de la Suisse, rôle qui donne lieu à des interprétations diverses, où la louange se mêle à la critique ironique.
Premier objet de discussion qui relève en principe de la sémantique.
Droits de l’homme ou droits humains? Nous nous sommes réjouis de voir Mme Calmy-Rey, notre Ministre des Affaires étrangères et Mme Louise Arbour, Haut Commissaire aux droits de l’homme, reprendre à leur compte une revendication d’Amnesty International qui demande depuis des années que le vocabulaire des Nations unies évolue et que l’on parle désormais de droits humains, afin que le concept englobe les droits des femmes comme des hommes. On a assisté à une montée au créneau de la diplomatie française et des défenseurs de la langue française, avec l’argument fallacieux selon lequel le vocable homme englobe tout le genre humain. On se souvient pourtant que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen
de 1789 excluait justement les femmes de la citoyenneté. Le reproche de l’anglicisme n’est pas plus fondé, car dans d’autres langues, on affuble également les droits de l’adjectif humain ( derechos humanos – diritti umani).
Mais enfin, nous nous en tenons aux décisions et le nouveau Conseil sera celui des droits de l’homme pour nous aussi, puisque c’est son appellation officielle, même si on peut le regretter. Mais il faut par contre fermement déplorer que le Conseil fédéral prétende interdire à Mme Calmy-Rey et au Département des Affaires étrangères de parler de droits humains comme terme générique. La seule femme francophone du Conseil fédéral devrait- elle se ranger aux arguments d’une majorité d’hommes plus ou moins francophones d’ailleurs? Ce serait affligeant.
Deuxième question qui agite les esprits: La Suisse n’en fait-elle pas trop? Notre réponse est clairement non. Nous sommes fiers de voir la Suisse en pointe en matière de droits humains et jouer pleinement son rôle d’Etat hôte des principales institutions des droits humains et du droit humanitaire. Le problème est plutôt celui de la cohérence. Alors que la politique étrangère en matière de droits humains conduite par Mme Calmy-Rey s’avère courageuse et dynamique, la dimension interne de celle-ci frôle l’indigence. Deux exemples. Le premier concerne la politique d’asile et des migrations. Les lois sur l’asile et sur les étrangers qui seront soumises au peuple le 24 septembre prochain sont contraires aux principes même du droit d’asile et des droits humains, elles sont injustes et discriminatoires, comme l’attestent les experts nationaux et internationaux. Deuxième exemple moins connu: la Suisse devrait se doter, selon les recommandations des Nations Unies, d’une institution nationale des droits humains chargée de vérifier précisément la conformité du respect des droits humains dans notre pays avec les engagements pris au plan international et d’aider les collectivités publiques, en particulier les Cantons, à remplir leur rôle à cet égard. Il y a des mois que nous attendons des signes positifs dans cette direction sans rien voir venir. Espérons que le Conseil fédéral comprendra vite que la politique des droits humains n’est pas qu’un produit d’exportation, mais devrait être une réalité quotidienne dans notre pays aussi.
Lire l'opinion de Daniel Bolomey d'Amnesty
Lundi dernier s’est ouverte à Genève la première session du Conseil des droits de l’homme, une étape importante, voire historique pour la défense des droits fondamentaux. Nous nous en réjouissons, car c’est un pas dans la bonne direction, même si presque tout reste à faire pour que cette nouvelle institution garantisse mieux que la défunte Commission des droits de l’homme la protection des victimes du monde entier. A cette occasion, il est intéressant de se pencher sur le rôle de la Suisse, rôle qui donne lieu à des interprétations diverses, où la louange se mêle à la critique ironique.
Premier objet de discussion qui relève en principe de la sémantique.
Droits de l’homme ou droits humains? Nous nous sommes réjouis de voir Mme Calmy-Rey, notre Ministre des Affaires étrangères et Mme Louise Arbour, Haut Commissaire aux droits de l’homme, reprendre à leur compte une revendication d’Amnesty International qui demande depuis des années que le vocabulaire des Nations unies évolue et que l’on parle désormais de droits humains, afin que le concept englobe les droits des femmes comme des hommes. On a assisté à une montée au créneau de la diplomatie française et des défenseurs de la langue française, avec l’argument fallacieux selon lequel le vocable homme englobe tout le genre humain. On se souvient pourtant que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen
de 1789 excluait justement les femmes de la citoyenneté. Le reproche de l’anglicisme n’est pas plus fondé, car dans d’autres langues, on affuble également les droits de l’adjectif humain ( derechos humanos – diritti umani).
Mais enfin, nous nous en tenons aux décisions et le nouveau Conseil sera celui des droits de l’homme pour nous aussi, puisque c’est son appellation officielle, même si on peut le regretter. Mais il faut par contre fermement déplorer que le Conseil fédéral prétende interdire à Mme Calmy-Rey et au Département des Affaires étrangères de parler de droits humains comme terme générique. La seule femme francophone du Conseil fédéral devrait- elle se ranger aux arguments d’une majorité d’hommes plus ou moins francophones d’ailleurs? Ce serait affligeant.
Deuxième question qui agite les esprits: La Suisse n’en fait-elle pas trop? Notre réponse est clairement non. Nous sommes fiers de voir la Suisse en pointe en matière de droits humains et jouer pleinement son rôle d’Etat hôte des principales institutions des droits humains et du droit humanitaire. Le problème est plutôt celui de la cohérence. Alors que la politique étrangère en matière de droits humains conduite par Mme Calmy-Rey s’avère courageuse et dynamique, la dimension interne de celle-ci frôle l’indigence. Deux exemples. Le premier concerne la politique d’asile et des migrations. Les lois sur l’asile et sur les étrangers qui seront soumises au peuple le 24 septembre prochain sont contraires aux principes même du droit d’asile et des droits humains, elles sont injustes et discriminatoires, comme l’attestent les experts nationaux et internationaux. Deuxième exemple moins connu: la Suisse devrait se doter, selon les recommandations des Nations Unies, d’une institution nationale des droits humains chargée de vérifier précisément la conformité du respect des droits humains dans notre pays avec les engagements pris au plan international et d’aider les collectivités publiques, en particulier les Cantons, à remplir leur rôle à cet égard. Il y a des mois que nous attendons des signes positifs dans cette direction sans rien voir venir. Espérons que le Conseil fédéral comprendra vite que la politique des droits humains n’est pas qu’un produit d’exportation, mais devrait être une réalité quotidienne dans notre pays aussi.
A la radio et sur la télé
Christoph Blocher lancera demain la campagne en faveur du durcissement des lois sur l'asile et les étrangers. La gauche s'y oppose unanimement, tandis que certaines sections cantonales des partis de droite, telles que celles du PDC, peinent à soutenir l'initiative.
Voir la séquence du TJ Soir, avec une intervention particulièrement filandreuse et hors sujet de Yves Christen
La conseillère fédérale a affirmé, samedi, que la rigueur de la nouvelle loi sur l'asile, en votation en septembre, lui fait mal. Cette déclaration relance le débat sur la transparence des votes du Conseil fédéral, sur la communication de leur opinion. Invités: Yvan Perrin, conseiller national et vice-président de l'UDC suisse et Carlo Sommaruga, conseiller national socialiste.
Ecoutez la discussion entre Yvan Perrin et Carlo Sommaruga sur l'attitude Micheline Calmy-Rey
Voir la séquence du TJ Soir, avec une intervention particulièrement filandreuse et hors sujet de Yves Christen
La conseillère fédérale a affirmé, samedi, que la rigueur de la nouvelle loi sur l'asile, en votation en septembre, lui fait mal. Cette déclaration relance le débat sur la transparence des votes du Conseil fédéral, sur la communication de leur opinion. Invités: Yvan Perrin, conseiller national et vice-président de l'UDC suisse et Carlo Sommaruga, conseiller national socialiste.
Ecoutez la discussion entre Yvan Perrin et Carlo Sommaruga sur l'attitude Micheline Calmy-Rey
Face aux étrangers, les Suisses se répartissent en quatre grandes tribus
Lire l'article de Xavier Pellegrini dans le Temps
Le département de sociologie de l'Université de Genève a effectué une plongée dans les attitudes de rejet de l'étranger des Suisses. Les résultats montrent quatre degrés différents de réflexes xénophobes.
L'article présente de manière très claire les principales conclusions de cette étude qui distingue quatre groupes sociaux en Suisse dont l'un qui constitue la clientèle de l'UDC:
Les conservateurs nationalistes (22%). Ils sont sexistes, antisémites, homophobes et xénophobes, mais ils ne s'en prennent pas à des catégories comme les sans-abri. Les personnes affichant des croyances religieuses sont surreprésentées. Pour elles, le leadership et l'autorité sont des notions positives. Ils sont clairement nationalistes, conservateurs et craintifs face au futur. Beaucoup de personnes âgées, de gens peu éduqués et devant se contenter de bas salaires. Surprise: ce profil, qui correspond grosso modo à la clientèle de l'UDC, est plus fréquent en Suisse romande qu'en Suisse alémanique.
Le département de sociologie de l'Université de Genève a effectué une plongée dans les attitudes de rejet de l'étranger des Suisses. Les résultats montrent quatre degrés différents de réflexes xénophobes.
L'article présente de manière très claire les principales conclusions de cette étude qui distingue quatre groupes sociaux en Suisse dont l'un qui constitue la clientèle de l'UDC:
Les conservateurs nationalistes (22%). Ils sont sexistes, antisémites, homophobes et xénophobes, mais ils ne s'en prennent pas à des catégories comme les sans-abri. Les personnes affichant des croyances religieuses sont surreprésentées. Pour elles, le leadership et l'autorité sont des notions positives. Ils sont clairement nationalistes, conservateurs et craintifs face au futur. Beaucoup de personnes âgées, de gens peu éduqués et devant se contenter de bas salaires. Surprise: ce profil, qui correspond grosso modo à la clientèle de l'UDC, est plus fréquent en Suisse romande qu'en Suisse alémanique.
Et en plus ils se parlent !
Le Temps - Editorial de Jean-Jacques Roth
L'édito du Temps revient sur le phénomène de soutien à la nouvelle équipe de Suisse de foot.
...Le plus frappant dans l'affaire, c'est que la Nati galvanise le pays en étant plus métissée que jamais. A côté des Degen, Frei, Magnin ont en effet pris place des Suisses issus non seulement de la génération des secundos d'ascendance italienne ou espagnole, désormais largement intégrés, mais aussi des jeunes gens d'immigration plus récente, les Yakin, Djourou, Behrami...
L'édito du Temps revient sur le phénomène de soutien à la nouvelle équipe de Suisse de foot.
...Le plus frappant dans l'affaire, c'est que la Nati galvanise le pays en étant plus métissée que jamais. A côté des Degen, Frei, Magnin ont en effet pris place des Suisses issus non seulement de la génération des secundos d'ascendance italienne ou espagnole, désormais largement intégrés, mais aussi des jeunes gens d'immigration plus récente, les Yakin, Djourou, Behrami...
Il y aura toujours un bouc émissaire
Lire l'édito de Steve Gaspoz dans le Journal du Jura en ligne
En même temps que les Verts et les Socialistes dénonçaient «des lois iniques» en parlant de la révision des lois sur l'asile et les étrangers, la publication d'une étude genevoise nous apprend que plus de la moitié des Suisses a des préjugés contre les étrangers. Selon la même étude, près d'un Helvète sur quatre peut être considéré comme antisémite. Nul besoin de réfléchir longtemps pour se rendre compte du décalage entre le discours politique et les pensées ou croyances de madame et monsieur tout-le-monde. Que les nouvelles lois soient iniques ou non, c'est une question d'appréciation. Mais que le malaise de la population face aux étrangers aille grandissant, c'est une certitude. Selon l'étude sur «les attitudes à l'égard de la différence en Suisse», le pays ne se trouve pas encore comme certains de ses voisins face à une «crise aiguë de ses valeurs». Les auteurs de l'enquête ne cachent toutefois pas que si la situation économique se péjorait, l'attitude face aux étrangers pourrait se détériorer rapidement. Alors que les nouvelles lois soient inhumaines, politiquement incorrectes ou contreviennent au droit international, tout cela n'apporte rien de bien concret. Par contre que le ressentiment face aux étrangers puisse encore croître en cas de difficultés économiques est autrement plus inquiétant. Nombreux sont aujourd'hui les travailleurs qui peinent à nouer les deux bouts ou qui se sentent persécutés par un système devenu injuste à trop miser sur une prétendue égalité. Ne manquerait plus que ces personnes se sentent les grandes oubliées de la croissance économique pour que le terrain se fasse glissant. Le hic, c'est que nous y sommes. Tous les éléments sont réunis pour que la grande glissade se produise. Alors plutôt que de se déchirer autour de lois que ne comprennent que les juristes, ne serait-il pas temps de s'activer pour éviter qu'une partie de la population ne s'enlise? La Suisse a beaucoup à apporter aux étrangers qui y vivent, c'est sûr. Mais l'inverse est tout aussi certain. Alors sachant que l'étranger est le bouc-émissaire idéal, ne faudrait-il pas demander à nos politiciens d'agir urgemment pour rétablir l'équilibre social? Evidemment, c'est moins facile que de laisser faire...
En même temps que les Verts et les Socialistes dénonçaient «des lois iniques» en parlant de la révision des lois sur l'asile et les étrangers, la publication d'une étude genevoise nous apprend que plus de la moitié des Suisses a des préjugés contre les étrangers. Selon la même étude, près d'un Helvète sur quatre peut être considéré comme antisémite. Nul besoin de réfléchir longtemps pour se rendre compte du décalage entre le discours politique et les pensées ou croyances de madame et monsieur tout-le-monde. Que les nouvelles lois soient iniques ou non, c'est une question d'appréciation. Mais que le malaise de la population face aux étrangers aille grandissant, c'est une certitude. Selon l'étude sur «les attitudes à l'égard de la différence en Suisse», le pays ne se trouve pas encore comme certains de ses voisins face à une «crise aiguë de ses valeurs». Les auteurs de l'enquête ne cachent toutefois pas que si la situation économique se péjorait, l'attitude face aux étrangers pourrait se détériorer rapidement. Alors que les nouvelles lois soient inhumaines, politiquement incorrectes ou contreviennent au droit international, tout cela n'apporte rien de bien concret. Par contre que le ressentiment face aux étrangers puisse encore croître en cas de difficultés économiques est autrement plus inquiétant. Nombreux sont aujourd'hui les travailleurs qui peinent à nouer les deux bouts ou qui se sentent persécutés par un système devenu injuste à trop miser sur une prétendue égalité. Ne manquerait plus que ces personnes se sentent les grandes oubliées de la croissance économique pour que le terrain se fasse glissant. Le hic, c'est que nous y sommes. Tous les éléments sont réunis pour que la grande glissade se produise. Alors plutôt que de se déchirer autour de lois que ne comprennent que les juristes, ne serait-il pas temps de s'activer pour éviter qu'une partie de la population ne s'enlise? La Suisse a beaucoup à apporter aux étrangers qui y vivent, c'est sûr. Mais l'inverse est tout aussi certain. Alors sachant que l'étranger est le bouc-émissaire idéal, ne faudrait-il pas demander à nos politiciens d'agir urgemment pour rétablir l'équilibre social? Evidemment, c'est moins facile que de laisser faire...
Votations: les mots d'ordre des partis gouvernementaux sont connus
Lire la dépêche de l'ATS sur Bluewin Infos
Les mots d'ordre des quatre partis gouvernementaux pour les votations du 24 septembre sont désormais connus. Le PS est le seul à refuser la révision de la loi sur l'asile et celle des étrangers, et le seul à dire oui à l'initiative COSA.
Les mots d'ordre des quatre partis gouvernementaux pour les votations du 24 septembre sont désormais connus. Le PS est le seul à refuser la révision de la loi sur l'asile et celle des étrangers, et le seul à dire oui à l'initiative COSA.
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