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Röstigraben
Des différences significatives se manifestent entre les régions linguistiques notamment autour de la question de la réélection du ministre de la Justice. Si outre-Sarine, 55% des sondés sont pour son maintien (39% contre), ils ne sont que 35% à partager cette opinion en Suisse romande et surtout 60% à souhaiter sa démission
vendredi 28 septembre 2007
Noirs africains en Suisse : de l'intégration et de l'entre deux cultures
Cikuru Batumike est Suisse né à Bukavu de parents congolais. Journaliste, il nous propose sa vision de la Suisse et des possibilités d'intégration des Africains.
Cikuru Batumike
Pourquoi la Suisse ?, demande le peuple à qui de droit. La réponse à cette question peut être donnée sous forme d'une boutade : parce que la Suisse est sur la carte du monde ! Plus sérieusement, on ne quitte pas son pays pour le plaisir de le quitter. Les Noirs africains arrivent en Suisse pour exercer un droit à la vie voire à la survie. Ce droit qui fait défaut chez eux et, à notre connaissance, non-prohibé par aucune loi. On quitte l’Afrique à la suite d’un conflit, des violations flagrantes des droits de l’homme, des conditions difficiles de vie, de l’image idyllique de l’Europe que véhiculent, sur le continent noir, les médias occidentaux ou les membres de la communauté ethnique déjà installés.
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Lire également "L'intégration en Suisse vue par des Africains" sur Swissinfo
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Adem Salihi peut souffler
Adem Salihi, qui lutte pour sa régularisation en Suisse, peut souffler. Dans une décision datant du 28 août, le Tribunal administratif vaudois a accordé l'effet suspensif à son renvoi, d'ici à ce qu'il statue sur le recours déposé par le Kosovar de Bassins le 15 août dernier. Adem Salihi était menacé d'expulsion à compter du 1er octobre.
Si vous avez raté le début: Adem: La population de Bassins unie derrière son employé communal
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Un peu d’humanité s.v.p.!
Réactiondans 24 Heures de Madame Anne-Lise Pletscher de Lausanne, suite à l'expulsion d'un jeune père de famille togolais.
En début d’année, Atchimou Issifou avait choisi la clandestinité plutôt que le retour au Togo. Malgré sa crainte de voir arriver la police, il était revenu pour embrasser sa femme et ses filles, Nesrine, 3 ans, et Jayda, 7 mois. AIGLE, LE 11 JANVIER 2007
PATRICK MONAY
Au gré de certaines circonstances, j’ai eu le privilège de passer le mardi 4 septembre en compagnie de cette famille togolaise – dont le jeune père a été arrêté le lendemain par la police lausannoise – et d’amis communs.
Ayant un long passé d’enseignante, j’ai eu affaire à des centaines de familles durant ma carrière. Or, pour caractériser celle-ci brièvement, trois mots me viennent à l’esprit: équilibre, harmonie et simplicité.
A ma connaissance, on n’est pas censé pratiquer en Suisse la torture… Mais, depuis que j’ai appris quels moyens l’administration a utilisé, pour attirer ce «NEM» (vivant depuis 7 mois dans la clandestinité) dans ses filets et l’arrêter, je suis forcée de constater qu’il existe ici une torture morale, un sadisme, qui équivalent largement à certaines tortures physiques: la tromperie et le mensonge, la brutalité et l’humiliation, et ceci à proximité de l’épouse, mère de deux fillettes de 4 ans et de 15 mois.
Et dans quel but?
Dans le seul but d’appliquer aveuglément des lois inhumaines, sans le moindre souci des conséquences dramatiques sur ces existences éclatées… J’ose espérer que le dévouement sans limites des membres de l’Association «Coordination Asile» aura allumé, chez les victimes, suffisamment d’étincelles de résilience, pour qu’une fois sorties du tunnel, elles aient enfin droit à une vie normale.
Lire également "Un Togolais débouté refuse de rentrer au pays"
En début d’année, Atchimou Issifou avait choisi la clandestinité plutôt que le retour au Togo. Malgré sa crainte de voir arriver la police, il était revenu pour embrasser sa femme et ses filles, Nesrine, 3 ans, et Jayda, 7 mois. AIGLE, LE 11 JANVIER 2007
PATRICK MONAY
Ayant un long passé d’enseignante, j’ai eu affaire à des centaines de familles durant ma carrière. Or, pour caractériser celle-ci brièvement, trois mots me viennent à l’esprit: équilibre, harmonie et simplicité.
A ma connaissance, on n’est pas censé pratiquer en Suisse la torture… Mais, depuis que j’ai appris quels moyens l’administration a utilisé, pour attirer ce «NEM» (vivant depuis 7 mois dans la clandestinité) dans ses filets et l’arrêter, je suis forcée de constater qu’il existe ici une torture morale, un sadisme, qui équivalent largement à certaines tortures physiques: la tromperie et le mensonge, la brutalité et l’humiliation, et ceci à proximité de l’épouse, mère de deux fillettes de 4 ans et de 15 mois.
Et dans quel but?
Dans le seul but d’appliquer aveuglément des lois inhumaines, sans le moindre souci des conséquences dramatiques sur ces existences éclatées… J’ose espérer que le dévouement sans limites des membres de l’Association «Coordination Asile» aura allumé, chez les victimes, suffisamment d’étincelles de résilience, pour qu’une fois sorties du tunnel, elles aient enfin droit à une vie normale.
Lire également "Un Togolais débouté refuse de rentrer au pays"
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Immigration: leçons d'Amérique
Des expatriés français aux Etats-Unis racontent leurs expériences d'immigrants aux Etats-Unis et les comparent avec les tracasseries administratives et l'atmosphère de suspiscion qui prévaut en France (et en Suisse donc...)
Lire ce témoignage
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