jeudi 4 août 2005

Yverdon, la Fareas fait le ménage


Dans 24heures, Carole Pantet nous tient informés des mesures prises pour remettre en ordre les locaux vétustes de la FAREAS à Yverdon. En même temps on s'attaque aux problèmes d'incivilité en mobilisant les requérants eux-mêmes.
Extrait:
En réponse aux demandes de la Municipalité d’Yverdon qui ont fait suite à la motion Troyon récemment votée au Conseil communal, la Fareas annonce toute une série de mesures pour résoudre les problèmes connus dans les immeubles de la Faïencerie 5 et d’Haldimand 10. Comme à Bex, des programmes d’occupation seront proposés. Ils permettront, entre autres, la rénovation du bâtiment défraîchi de la Faïencerie...
Des mesures concrètes vont être mises en place, comme l’a annoncé hier la Municipalité dans une communication au Conseil communal. La Fareas a en effet promis l’engagement, au 1er septembre, d’un concierge professionnel pour chaque immeuble à forte concentration de requérants. Son cahier des charges prendra en compte les tâches de voirie, la gestion du bruit et du voisinage...
C’est la concentration à l’extrême des requérants dans certains bâtiments et dans certaines régions qui est vue comme la cause principale des tensions. Celle-là n’a-t-elle pas été une erreur stratégique? «Ça s’est fait à une époque où l’on n’avait pas le choix. Avec le recul, on voit les choses différemment. Mais c’est sûr que plus on concentre, moins cela génère de coûts», concède le directeur de la Fareas.
Géographiquement, c’est dans le nord et l’est du canton que sont logés proportionnellement le plus grand nombre de réfugiés. «On souhaite une meilleure répartition des requérants sur le territoire».

Zenebech Tola sur la Première


Reportage sur Zenebech Tola, 20 ans, athlète éthiopienne exceptionnelle, arrivée en Suisse en 2002, requérante d'asile mais désormais de nationalité barheini, puisque la Suisse lui a refusé tout statut.

Ecoutez cette séquence de l'émission Nomade

Des requérants d'asile ramassent les déchets dans les bus bernois

Depuis trois mois, des requérants d'asile ramassent les déchets laissés par les passagers dans les bus et les trams de la ville de Berne. L'expérience va se poursuivre jusqu'à la fin de l'année, ont annoncé hier les Transports publics bernois.
Engagés dans le cadre d'un programme d'occupation, une douzaine de demandeurs d'asile vident non seulement les poubelles dans les trams et les bus mais s'emploient également à ramasser les déchets et autres détritus abandonnés par les usagers peu scrupuleux.
Ce projet bernois a également mis en évidence l'augmentation du volume de déchets laissés dans les transports publics, a souligné l'entreprise BERNMOBIL.

Lire la dépêche del'ATS reprise par la Liberté