José Luis Zapatero s'est félicité que le nombre de clandestins arrivés en Espagne soit retombé à 7.000 en 2009 contre 14.000 en 2008.
L'immigration illégale divisée par deux en Espagne (Reuters)
Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero s'est félicité mercredi 30 décembre que le nombre de clandestins arrivés en Espagne soit retombé à 7.000 en 2009 contre 14.000 en 2008, estimant être en train de "gagner le combat' contre l'immigration illégale. "Nous sommes en train de gagner le combat contre l'immigration illégale, après avoir connu des années extraordinairement difficiles", a déclaré José Luis Rodriguez Zapatero lors d'une conférence de presse, ajoutant toutefois qu'il ne fallait pas "baisser la garde".
Une baisse globale attribuée aux accords de coopération
Selon des statistiques encore provisoires, le nombre des clandestins subsahariens arrivés cette année dans des embarcations de fortune sur le seul l'archipel espagnol des Canaries, au large de l'Afrique, est retombé à environ 2.250, contre plus de 9.000 en 2008 et un record de 31.600 en 2006.
Le nombre de clandestins arrivés cette année sur les côtes d'Andalousie, en provenance notamment du Maghreb, a en revanche augmenté.
José Luis Rodriguez Zapatero a attribué cette baisse globale aux accords de coopération conclus avec les pays d'origine en Afrique et au renforcement des moyens de lutte contre l'immigration clandestine, notamment le dispositif européen Frontex au large des côtes africaines.
La forte crise économique subie par l'Espagne, avec 4 millions de chômeurs, a par ailleurs découragé les clandestins, selon les spécialistes.
L'Espagne a été submergée par l'immigration clandestine entre 2005 et 2007, alors qu'elle était en plein boom économique.
Nouvel Observateur