Les deux communes envisagent de créer une commission dont le but serait de favoriser des relations harmonieuses entre Suisses et étrangers.
Orbe et Chavornay ne connaissent pas de graves crises de violence ou de racisme et une intégration des étrangers est de fait réalisée par les écoles et autres sociétés. Toutefois, de nombreux migrants restent isolés et l’absence d’intégration fait le lit des xénophobes, tout en favorisant les préjugés et la peur. C’est en substance le message du préavis municipal sur lequel les conseillers communaux urbigènes se pencheront prochainement.
Son but? Constituer une commission d’intégration et de prévention du racisme et ainsi donner une réponse à une motion déposée par Arnaud Bouverat.
«Prendre les devants»
Dans son intervention de février 2007, le socialiste demandait qu’une telle structure soit créée. Il souhaitait en outre la mise en place d’un véritable guichet d’information pour les migrants. Et qu’on offre à ces derniers l’accessibilité à des cours de langue française et sur les droits et devoirs des habitants.
«Plusieurs communes sont déjà dotées de structures comparables et la nouvelle loi sur l’intégration favorise ce type de démarche. Plutôt que d’attendre que la situation se dégrade, j’ai estimé que c’était à la commune de prendre les devants », explique l’élu.
Les devants, la Municipalité les a donc pris. Et plutôt deux fois qu’une, puisqu’elle a rapidement approché son homologue chavornaysane, qui a intégré le groupe de travail. Des représentants des milieux sportifs, éducatifs et sociaux ont également participé à ses travaux. Ce qui n’est pas le cas des membres des communautés étrangères, difficiles à trouver, «ce qui illustre bien l’ampleur du travail à réaliser », souligne le préavis.
Ensemble, ils ont rédigé une Charte de la politique d’intégration et de la prévention du racisme. Le document servira de base à la Commission intégration Suisses-étrangers et de prévention du racisme OrbeChavornay (CISEROC), si l’organe délibérant en accepte la création. Les élus devront en outre octroyer un crédit complémentaire de 5000 francs destinés à financer ses projets. Et parmi ceux-ci, la CISEROC a défini la mise en place de cours de langue comme un objectif prioritaire.
Un article de Frédéric Ravussin dans 24 Heures
Orbe et Chavornay ne connaissent pas de graves crises de violence ou de racisme et une intégration des étrangers est de fait réalisée par les écoles et autres sociétés. Toutefois, de nombreux migrants restent isolés et l’absence d’intégration fait le lit des xénophobes, tout en favorisant les préjugés et la peur. C’est en substance le message du préavis municipal sur lequel les conseillers communaux urbigènes se pencheront prochainement.
Son but? Constituer une commission d’intégration et de prévention du racisme et ainsi donner une réponse à une motion déposée par Arnaud Bouverat.
«Prendre les devants»
Dans son intervention de février 2007, le socialiste demandait qu’une telle structure soit créée. Il souhaitait en outre la mise en place d’un véritable guichet d’information pour les migrants. Et qu’on offre à ces derniers l’accessibilité à des cours de langue française et sur les droits et devoirs des habitants.
«Plusieurs communes sont déjà dotées de structures comparables et la nouvelle loi sur l’intégration favorise ce type de démarche. Plutôt que d’attendre que la situation se dégrade, j’ai estimé que c’était à la commune de prendre les devants », explique l’élu.
Les devants, la Municipalité les a donc pris. Et plutôt deux fois qu’une, puisqu’elle a rapidement approché son homologue chavornaysane, qui a intégré le groupe de travail. Des représentants des milieux sportifs, éducatifs et sociaux ont également participé à ses travaux. Ce qui n’est pas le cas des membres des communautés étrangères, difficiles à trouver, «ce qui illustre bien l’ampleur du travail à réaliser », souligne le préavis.
Ensemble, ils ont rédigé une Charte de la politique d’intégration et de la prévention du racisme. Le document servira de base à la Commission intégration Suisses-étrangers et de prévention du racisme OrbeChavornay (CISEROC), si l’organe délibérant en accepte la création. Les élus devront en outre octroyer un crédit complémentaire de 5000 francs destinés à financer ses projets. Et parmi ceux-ci, la CISEROC a défini la mise en place de cours de langue comme un objectif prioritaire.
Un article de Frédéric Ravussin dans 24 Heures