De nombreux étrangers dont la situation avait été généreusement légalisée en Espagne se trouvent aujourd'hui sans emploi et incités au départ.
La crise économique qui affecte très fortement le pays a incité le gouvernement de José Luis Zapatero à modifier sa politique sur l'immigration. Même si celle-ci reste l'une des plus permissives dans le panorama européen, le leader socialiste s'est résigné à fermer la porte aux vagues d'immigrants et fait même tout, aujourd'hui, pour les inciter à rentrer chez eux. Au cours des douze dernières années, le nombre d'étrangers résidant en Espagne, qui était seulement de 500 000 en 1996, a explosé. Ils sont désormais 5,6 millions, soit 12 % de la population espagnole.