La transformation du village de vacances de la Montagne de Douanne en centre d’accueil pour requérants d’asile provoque de fortes réactions de rejet à Douanne. Jeudi soir, après cinq heures de séance d’information aux habitants, le maire Alfred Schweizer était épuisé... Lu dans le Journal du Jura.
Thomas Lauwiner, de l’Office cantonal pour les migrations, et Philippe Rentsch, de l’association Asile Bienne et région (ABR) ont eu toutes les peines à argumenter dans une ambiance chargée de reproches et de questions très directes.
Dès le mois de mai, quelque 200 requérants d’asile seront conduits dans l’ancien village de vacances. La Fondation Twannberg et le canton ont été bombardés de critiques par les quelque 60 personnes présentes. «Je ne peux comprendre que Dora Andres, en tant que présidente du conseil de fondation, ne soit pas présente ce soir, a déclaré Anita Baumgartner. Avec un peu plus de tact et de diplomatie, une solution durable pour le village de vacances aurait pu être trouvée.»
Ernst Hügli Nägel, un habitant de la Montagne de Douanne, a distribué une lettre signée par 60 habitants de là-haut: «Nous disons oui aux handicapés et non aux requérants d’asile, on nous a fait violence, cette manière de faire est inacceptable.» Thomas Lauwiner a répondu que son office ne faisait qu’appliquer une loi sur l’asile clairement acceptée par le peuple suisse.
Le trafic de drogue et les cambriolages font peur. François Gaudy, de la police cantonale, a promis que ses services enverraient des patrouilles supplémentaires. Que le centre reste ouvert au-delà des deux ans est aussi une question qui préoccupe. «Nous rendrons le centre dans deux ans, tel que nous le recevons aujourd’hui», a affirmé Thomas Lauwiner.
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