Le Haut Commissariat aux Réfugiés a dénoncé, le 3 octobre, la gestion "politique" du droit d'asile en dénonçant le fait que "les soucis de sécurité", des quotas implicites, des procédures pour le moins inéquitables compromettent le droit d'asile qui est reconnu aux réfugiés du monde entier.
"Les préoccupations sécuritaires occupent une place prépondérante dans les régimes de l'asile dans un nombre croissant de pays, avec une tendance inquiétante à reléguer les droits des personnes au second plan" considère le Haut Commissariat, dépendant de l'ONU. Une situation que nous vivons en France. "Le monde des frontières est particulièrement sombre ; des interceptions, des demi-tours et des refoulements" ajoutait Erika Feller, déléguée à la protection des réfugiés.
Ainsi, le HCR s'est déclaré "particulièrement inquiet" du nombre croissant de détentions ou rétentions arbitraires, y compris celles des enfants, ce qui est inacceptable.