vendredi 25 avril 2008

Immigration accrue en réponse aux besoins de l'économie

Lire ce communiqué officiel de la confédération
Berne, 25.04.2008 - L'immigration en provenance de l'espace européen a évolué selon les besoins de l'économie suisse et a donc favorisé l'essor économique. Le taux de chômage a nettement diminué grâce à une conjoncture favorable. En général, on n'a pas constaté d'effets négatifs sur le niveau des salaires, pas plus qu'il n'y a eu d'éviction des salariés suisses. Les surcoûts des assurances sociales ont été nettement moins importants que prévu. Telles sont les conclusions du quatrième rapport de l'Observatoire de la libre circulation des personnes, pour la période du 1er juin 2002 au 31 décembre 2007.

Travailleurs étrangers Côté employeurs (Terre et Nature)





24 Avril 2008 - TRAVAILLEURS ÉTRANGERS Côté employeurs
Renfort indispensable
Pierre-Alain Cornaz
http://www.terrenature.ch/article/article.php?id_art=1183
A Mur (FR) comme à Blonay (VD), les paysans doivent
s’y prendre tôt pour s’assurer le renfort d’une
main-d’œuvre étrangère indispensable


«Alors, je vais passer à la télévision polonaise?» La séance photos vient de finir. Johanna Drozdowska s’est remise au travail. Dans la serre, elle attache un à un les plants de tomates. Elle est l’une des douze employés polonais qui, en haute saison, viennent travailler à Mur dans le Vully fribourgeois. Ils sont engagés par la famille Stabrowski qui exploite, depuis plus de 60 ans, un domaine maraîcher familial. «Comme en arboriculture fruitière ou pour le tabac, les maraîchers ont besoin d’une main-d’œuvre importante au moment des récoltes. Sans l’aide d’employés étrangers, ce ne serait tout simplement pas possible», relève Chantal Stabrowski. Notre exploitation a été créée par mon beau-père, réfugié polonais pendant la Deuxième Guerre mondiale. Malgré notre nom, nous ne parlons pas polonais. Mais nous nous efforçons de faire traduire dans cette langue tous les documents pour l’engagement de nos employés. Nous leur disons clairement que le travail ici est dur, qu’il se fait souvent dehors, parfois dans de mauvaises conditions météorologiques».

Côte à côte sur le terrain

A Mur, les Stabrowski engagent aussi bien des hommes que des femmes. «L’important est d’avoir une bonne ambiance dans l’équipe. Nous insistons pour que nos employés nous disent rapidement si quelque chose ne va pas. Il ne faut pas attendre que les problèmes s’amplifient. Nous travaillons le plus souvent possible avec eux sur le terrain. Pas question de les laisser seuls un jour entier sous la pluie. Le ciré jaune, nous le mettons aussi! Ils savent qu’ils peuvent compter sur nous, s’ils ont un problème ou un pépin de santé.»
La pénibilité du travail est bien réelle en agriculture. «La première fois qu’ils viennent chez nous, certains employés pensent qu’ils pourront gagner leur vie facilement. Ils associent souvent notre pays à l’idée du luxe. Il est parfois difficile de leur faire comprendre que ce n’est pas parce que nous possédons un gros tracteur ou une salle de traite moderne que nous n’avons pas de problèmes ni de soucis», souligne Claude Baehler de Villard-sur-Chamby (VD). Il a employé durant quelques années un saisonnier polonais pour s’occuper des vaches laitières.
Un avis partagé par Alexander et Stefan Kurmann, producteurs de lait à Blonay (VD). Eux aussi engagent pour l’été un employé polonais. Il fera la saison d’alpage à Grimentz (VS) (voir encadré). Le travail n’y manque pas avec les soins aux vaches, la traite, la fromagerie et la buvette d’alpage du Marais. «Les jeunes s’adaptent plus facilement. Les plus âgés ont connu la période communiste. Pour eux, le contraste est souvent trop grand. Mais le niveau de vie augmente en Pologne et les employés regardent les taux de change des différents pays avant de s’engager. Qu’en sera-t-il quand leur pays passera du zloty à l’euro?»

Partirions-nous?

Alexander Kurmann pense qu’il faudra bientôt élargir le bassin de recrutement des employés étrangers vers d’autres pays de l’Est, car les ouvriers polonais seront de plus en plus rares à vouloir venir en Suisse. «C’est encore ici qu’ils sont le mieux payés. Mais c’est aussi ici qu’il faut le plus bosser.»
Nos interlocuteurs relèvent que la main-d’œuvre étrangère est plus difficile à trouver qu’autrefois. Ils sont conscients qu’il y a parfois des abus de part et d’autre. Et que la nouvelle loi est plus restrictive. Impossible d’engager quelqu’un dans l’urgence et de le faire déjà travailler, alors que sa situation est en cours de régularisation. Et pourtant, l’urgence, c’est le genre de problème que rencontrent souvent les paysans, quand une personne vient à manquer lorsque les récoltes pressent.
«Notre fils a travaillé quelques années à l’étranger dans l’agriculture. Cela nous aide à mieux comprendre les difficultés que rencontrent les saisonniers, relève en conclusion Chantal Stabrowski. Ce n’est pas facile pour eux d’abandonner parfois femme et enfants pour venir ici trois mois ou davantage. Nous en sommes conscients. Et nous nous demandons parfois simplement: est-ce que nous, nous le ferions?»



Chantal Stabrowski et Johanna Drozdowska:

Délais courts

Alexander Kurmann s’efforce d’entreprendre deux mois à l’avance les démarches de recrutement. Dans son cas, il doit obtenir l’aval de la commune de Grimentz puis l’autorisation de l’Office régional de placement de Sierre. Enfin, contrats et règlements sont préparés d’entente avec Agroimpuls. «Je compte environ 500 francs pour l’établissement du dossier et les frais de voyage de mon employé.»
Les délais – encore eux – posent problème en cas de situations exceptionnelles. «Pour remplacer quelqu’un au pied levé, il me faut trois semaines à un mois. C’est trop long, estime Chantal Stabrowski. Si un employé s’en va et qu’il faut le remplacer d’urgence, comment faire sans être dans l’illégalité?»

Fwd: Mercredi 7 mai 2008 Rassemblement européen contre la directive de la honte


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Non à la directive de la honte !

Rassemblement européen à Bruxelles
7 mai 2008 - place Schuman


Non à la systématisation des camps

Rassemblement européen contre la directive de la honte

Mercredi 7 mai 2008 à Bruxelles

12h30, place Schuman

Le 20 mai 2008, le projet de directive sur la rétention et l'expulsion des personnes étrangères va être soumis au Parlement Européen.

Ce projet, dans la continuité des politiques européennes sur l'immigration axées uniquement sur les volets sécuritaire et répressif, officialise la disparition des principes fondamentaux des personnes.

S'il était adopté, ce texte permettrait :

- l'enfermement des étrangers pouvant atteindre 18 mois pour le seul fait d'avoir franchi des frontières et de vouloir vivre en Europe ;

- la détention des mineurs, au mépris du respect de l'intérêt supérieur de l'enfant ;

- l'interdiction pour les étrangers expulsés de revenir en Europe pendant 5 ans, ce qui revient à criminaliser et à exclure ces personnes.

Au regard de ces violations des Droits de l'Homme, nous demandons donc aux parlementaires européens de rejeter ce projet de directive.

Il est de notre responsabilité de réagir pour empêcher la systématisation des camps et l'éloignement des personnes jugées indésirables.

Signataires de l'appel à rassemblement : AEDH, Anafé, APDHA, Arci, ASTI Luxembourg, ATMF, Cimade, Cire, Gisti, Ipam, Kerk in Actie, LDH Belgique, Migreurop, ProAsyl.

Naturalisation défi pour la démocratie

A. Gross, auteur d’un livre sur la naturalisation Naturalisation défi pour la démocratie


Pour nourrir le débat sur les naturalisations, le conseiller national socialiste Andreas Gross publie un nouveau livre intitulé, « Naturalisation, défi pour la démocratie ». Une vingtaine d'auteurs ont participé à cet ouvrage, parmi lesquels l'ancien président du tribunal fédéral Giusep Nay ou des parlementaires fédéraux comme Ada Marra, Luc Recordon ou encore Liliane Maury-Pasquier.

Difficultés financières pour Acor SOS racisme



"Acor SOS racisme", à Genève, craint pour sa survie financière. L'association romande pour aider les victimes de racisme espère encore recevoir les 100’000 francs que l'Etat de Genève lui versait avant la dénonciation du contrat de partenariat. Le canton préfère allouer cette somme à d'autres projets plus novateurs. L’interview d’André Castella, délégué à l'intégration des étrangers à l'Etat de Genève.

Les requérants d'asile syriens devront quitter la Suisse

Les requérants d'asile en provenance de Syrie devront quitter la Suisse. Vu l'évolution de la situation dans ce pays, l'Office fédéral des migrations (ODM) a décidé de modifier sa pratique à l'encontre des personnes dont la demande a été rejetée.

Requérants d'asile renvoyés (photo Keystone)

Jusqu'ici, la Confédération estimait que le renvoi des Syriens déboutés n'était "pas raisonnablement exigible". Elle admettait donc à titre provisoire notamment les Kurdes, ainsi que les réfractaires, les déserteurs, les personnes ayant quitté leur pays illégalement et celles recherchées pour avoir commis des délits de droit commun, a indiqué l'ODM.

L'office est d'avis désormais que la donne a changé et que ces personnes peuvent en général être renvoyées dès maintenant. Et de préciser que chaque dossier fera toutefois l'objet d'un examen individuel. La modification de la pratique en matière de renvoi des requérants d'asile syriens est conforme à celle en vigueur dans les Etats européens, selon l'ODM.

(ats)

Le Conseil d’Etat renforce en urgence les effectifs du Service de la population

Après plusieurs années de crise, cinq personnes supplémentaires seront engagées pour venir à bout des retards du SPOP. Un article de Nadine Haltiner dans 24 Heures.

Philippe Leuba a obtenu l’engagement d’une task force au Service de la population.


A situation d’urgence, mesure ur­gente. Après plusieurs années de crise au Service de la population (SPOP) et suite à de nombreux témoignages de colère dans nos colonnes, le Conseil d’Etat a dé­cidé mercredi soir d’engager, dès l’été, cinq personnes supplémen­taires – trois juristes et deux secrétaires.
«Vous voyez, je respecte mes promesses!» lançait hier, non sans fierté, Philippe Leuba. Le conseiller d’Etat en charge du dossier avait en effet annoncé, en octobre 2007 déjà, la mise en place d’une task force spéciale, pour résoudre des retards de plus de quatre mois dans le re­nouvellement et l’octroi des per­mis B. Voilà qui est chose faite.
Mais si le politicien tient pa­role, il doit admettre que cette mesure reste provisoire. Le ren­fort n’est en effet prévu que jusqu’en décembre 2009. «La durée et le nombre de personnes à engager ont été estimés par la direction du SPOP. Cela paraît suffisant pour résoudre la crise. Fin 2009, nous verrons, en fonc­tion de la situation, s’il est né­cessaire de poursuivre les enga­gements. »
Mesure exceptionnelle

Et combien coûte cette task force? Rien. Pour obtenir l’aval de ses collègues, le conseiller d’Etat a dû compenser les dépen­ses à l’intérieur de son départe­ment. Ainsi, des ressources du Secrétariat général ont notam­ment été déplacées vers le SPOP. Une pratique peu habituelle en cours d’exercice. «C’est une me­sure exceptionnelle. En général, on ne peut pas engager du per­sonnel en cours d’année. Mais le Conseil d’Etat s’est rendu compte de l’urgence de la situation.» Reste que l’allocation des nou­velles ressources ne concerne que la division Etrangers. Or, selon le syndicat SUD, tous les secteurs sont touchés. «Le Conseil d’Etat propose le mini­mum pour essayer de prévenir les éclats de voix du personnel. Mais ce ne sera pas suffisant», analyse le syndicaliste Aristides Pedraza, qui revendiquera dès la semaine prochaine un audit sur les conditions de santé du per­sonnel.
Pour Philippe Leuba, au con­traire, le renforcement d’une di­vision soulagera aussi les autres. Et, selon lui, les premiers effets seront visibles dès cet automne.

L'objectivité et non pas l'arbitraire

L’initiative populaire de l’UDC «pour des naturalisations démocratiques» vise à donner aux seules communes le pouvoir de décider quel organe a la compétence d’octroyer le droit de cité communal. Selon le Conseil fédéral, ce texte n’améliore pas la pratique sur le terrain. Elle n’apporte aucune garantie que le candidat remplisse les conditions posées pour obtenir le passeport suisse. Or, ce critère doit rester l’élément déterminant, estime-t-il.
Eveline Widmer-Schlumpf a souligné hier la nécessité de procédures marquées par l’objectivité, et non par l’arbitraire et la discrimination. C’est d’ailleurs pour ce motif que le Tribunal fédéral a mis hors la loi les naturalisations par le peuple en 2003.
L’initiative porte atteinte aussi bien aux principes fondamentaux reconnus par le droit suisse que par le droit international, a-t-elle poursuivi. La notion de «décision définitive» serait problématique.
En cas de oui, enfin, cantons et communes devraient adapter leur législation. Pour le Conseil fédéral, mieux vaut ainsi s’en tenir au contre-projet élaboré par le parlement. Ce texte prévoit des garde-fous afin de garantir que les rejets puissent être contestés.
ATS

Jeu de mains, jeu de vilains...

Sos-racisme en danger

Naturalisations: Widmer-Schlumpf contre l'UDC

La conseillère fédérale argumente contre l'initiative de son parti. La conseillère fédérale argumente contre l'initiative de son parti. [Keystone]


La ministre de la justice Eveline Widmer Schlumpf a présenté jeudi les arguments du Conseil fédéral contre l'initiative de l'UDC "pour des naturalisations démocratiques", soumise au vote le 1er juin prochain.

Lien vers la page originale de la Radio Romande

Les candidats au passeport suisse ne doivent pas être victimes de décisions arbitraires et discriminatoires. Le rejet du gouvernement est fondé sur la garantie des droits constitutionnels de chaque individu, en particulier sur la protection contre la discrimination et l'arbitraire, a expliqué jeudi la ministre de la justice UDC.

Les décisions de naturalisation doivent être prises au terme d'une procédure conforme à l'Etat de droit. Les refus doivent être motivés et doivent pouvoir faire l'objet d'un recours. Ce qui est déterminant, ce n'est pas de savoir quel organe procède aux naturalisations, mais le degré d'intégration du candidat, a poursuivi Eveline Widmer Schlumpf.

Répartition des compétences

Or, l'initiative de l'UDC n'apporte aucune amélioration sur ce point. L'acceptation de l'initiative remettrait en question le régime fédéraliste de répartition des compétences entre les communes et les cantons, a souligné la conseillère d'Etat uranaise Heidi Z'Graggen. Elle ouvrirait aussi la porte à un "tourisme de la naturalisation".

La hausse du nombre de naturalisations n'est pas liée aux deux arrêts du Tribunal fédéral jugeant les naturalisations par les urnes anticonstitutionnelles, a expliqué de son côté le directeur de l'Office fédéral des migrations (ODM) Edouard Gnesa. Elle tient davantage à l'acceptation de la double nationalité par d'autres Etats et à la baisse du coût des procédures.

agences/as



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Interview de Evelyne Widmer-Schlumpf dans le Temps

Lire l'interview dans son intégralité

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- Parlons de vos projets. Vous comptez lancer une révision de la loi sur l'asile pour régler la question des déserteurs érythréens. Quelles sont vos autres priorités dans le domaine?

- Il y a tout un catalogue de mesures que je souhaiterais examiner. Comme le fait que des demandes d'asile peuvent être déposées auprès de nos ambassades à l'étranger: la Suisse est, avec l'Espagne, le seul pays à connaître ce système. Nous pourrions envisager de l'abolir. Autre dossier: les requérants déboutés qui invoquent des raisons personnelles, comme le manque de soins adéquats en cas de maladie, pour ne pas être renvoyés dans leur pays. Ces personnes devraient à l'avenir collaborer davantage avec les autorités pour prouver que ces raisons personnelles sont valables. Un autre problème à régler est la situation des requérants d'asile qui participent à des manifestations politiques pour se mettre en danger vis-à-vis de leur gouvernement et donc obtenir la protection de la Suisse. Nous pourrions penser à des sanctions. Le but est surtout de s'en prendre aux passeurs qui incitent des gens sans véritables motifs d'asile à chercher, de cette façon, le statut de réfugié.

- Cette situation préoccupait déjà Christoph Blocher. Ressuscitez-vous un dossier sur lequel il avait déjà travaillé ou n'avait-il rien lancé?


- J'ai pu constater ces derniers mois que la question des requérants qui se trouvent des motifs d'asile une fois arrivés en Suisse se pose toujours. Mais avant d'aller plus loin, je dois d'abord faire des propositions concrètes au Conseil fédéral. Mon prédécesseur s'était déjà inquiété de la question des déserteurs érythréens. Mais il voulait un arrêté urgent. Or la situation n'est plus aussi alarmante, raison pour laquelle je propose une révision de la loi sur l'asile.

- Une révision se justifie-t-elle pour un problème finalement assez mineur?

- Le but est de clarifier les choses. La désertion ne doit pas à elle seule permettre d'obtenir l'asile. Dans le cas des Erythréens, ils peuvent souvent invoquer, en plus de la désertion, des risques de persécutions politiques ou de menaces de mort pour justifier le motif d'asile. Mais il s'agit d'être clair vis-à-vis des autres déserteurs: ils ne doivent pas s'imaginer que le simple fait de refuser de servir dans l'armée leur donne le droit d'obtenir l'asile en Suisse. Ce n'est pas le cas. Si des points sont jugés probablématiques ou discriminatoires, il convient donc d'y apporter rapidement des solutions. C'est ce que je tente de faire.

France: les centres de rétention accusés

Lire l'article dans Le Monde
Les situations décrites par la Cimade dans son huitième rapport annuel, publié jeudi 24 avril, sur les centres et locaux de rétention seraient dignes d'un roman de Kafka. Seule représentante de la société civile dans ces centres, cette association œcuménique d'aide aux migrants est l'observateur privilégié d'une réalité qui frôle parfois l'absurdité. Dans certains centres, comme à Nantes, la proportion de retenus roumains avoisine les 20 %, alors que leur pays fait partie de l'Union européenne depuis le 1er janvier 2007. Une obligation à quitter le territoire français ne peut être notifiée si la personne n'a pas les documents d'identité nécessaires, un cas pourtant fréquent chez les étrangers en situation irrégulière.