Lire l'article de Kilosho Barthélemy publié par Agoravox
Les Africains domiciliés en Suisse, parmi lesquels, les étrangers et requérant d’asile, peu intéressés au système politique helvétique, traversent un octobre noir depuis la victoire du parti nationaliste majoritaire UDC (Union démocratique du centre), initiateur du durcissement des lois pour les demandeurs d’asile et étrangers vivant dans le pays.
mardi 23 octobre 2007
Un Africain à Berne
Tandis qu'elle fait la une du Matin, l'élection de Ricardo Lumengo est relayée par Afrik.com et par 24 Heures, un article signé Laurent Aubert.
S’il se déclare choqué par la campagne des démocrates du centre, le socialiste ne souhaite pas se profiler comme un antiBlocher. Ricardo Lumengo entend plutôt s’engager en faveur de la formation et des working poor, contre le chômage et la violence des jeunes.
Arrivé en Suisse en 1982 à l’âge de 20 ans, Ricardo Lumengo a lutté contre la dictature en Angola. Après des études de droit à Fribourg, il a obtenu son passeport à croix blanche en 1997. «Mon meilleur souvenir. J’ai été rempli d’une profonde fierté et d’un amour sincère pour ce pays que je voulais servir.» Modèle d’intégration réussie, le nouveau parlementaire siège au Conseil communal de Bienne depuis 2005 et au Grand Conseil bernois depuis 2006. Dans cette dernière enceinte, il a défendu notamment le droit de vote des étrangers au niveau communal.
Père de deux enfants, il travaille comme juriste à l’USS. Depuis le rétablissement de la démocratie, il retourne régulièrement en Angola. Mais il ne songe pas à rentrer définitivement: «Mes projets sont en Suisse, j’y ai construit ma vie.»
Ricardo Lumengo pose tout sourire
sous une affiche UDC. Même si tout
est allé très vite, il se réjouit d'aller
à Berne. «C'est en politique fédérale
que je serai le plus à l'aise, puisque
ma profession repose sur le droit fédéral.»
Le Biennois Ricardo Lumengo est le premier député d’origine africaine élu sous la Coupole. «Je suis fier et heureux d’avoir été choisi. Dans ce contexte, mon élection est hautement symbolique.» Ricardo Lumengo, Biennois d’origine angolaise, est en effet le premier Africain à entrer sous la Coupole fédérale. Un paradoxe qui n’est pas passé inaperçu à l’étranger. Le Soir de Bruxelles écrit ainsi sur son site web que «l’entrée au parlement de cet ancien demandeur d’asile coïncide avec une nouvelle victoire du parti de droite populiste UDC».sous une affiche UDC. Même si tout
est allé très vite, il se réjouit d'aller
à Berne. «C'est en politique fédérale
que je serai le plus à l'aise, puisque
ma profession repose sur le droit fédéral.»
S’il se déclare choqué par la campagne des démocrates du centre, le socialiste ne souhaite pas se profiler comme un antiBlocher. Ricardo Lumengo entend plutôt s’engager en faveur de la formation et des working poor, contre le chômage et la violence des jeunes.
Arrivé en Suisse en 1982 à l’âge de 20 ans, Ricardo Lumengo a lutté contre la dictature en Angola. Après des études de droit à Fribourg, il a obtenu son passeport à croix blanche en 1997. «Mon meilleur souvenir. J’ai été rempli d’une profonde fierté et d’un amour sincère pour ce pays que je voulais servir.» Modèle d’intégration réussie, le nouveau parlementaire siège au Conseil communal de Bienne depuis 2005 et au Grand Conseil bernois depuis 2006. Dans cette dernière enceinte, il a défendu notamment le droit de vote des étrangers au niveau communal.
Père de deux enfants, il travaille comme juriste à l’USS. Depuis le rétablissement de la démocratie, il retourne régulièrement en Angola. Mais il ne songe pas à rentrer définitivement: «Mes projets sont en Suisse, j’y ai construit ma vie.»
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Intégration
A Bex, l’UDC est décidée à se battre «jusqu’au bout»
La section locale ne va pas se contenter d’un «essayé, pas pu» dans le dossier du rachat des bâtiments de la Fareas par la commune. Le débat s’annonce vif, demain au Conseil communal.
IMPASSE Malgré le vote populaire
de fin d’année dernière, aucun arrangement
n’a pu être trouvé entre Bex et le canton
sur la fermeture du centre Fareas.
BEX, LE 10 NOVEMBRE 2006
ARNOLD BURGHERR
La Municipalité de Bex tentera demain soir d’enterrer l’initiative UDC «Pour que Bex retrouve sa sérénité ». Discuté âprement au sein du Conseil communal, puis légitimé en votation populaire le 26 novembre 2006, le texte exige de la Municipalité qu’elle entreprenne les démarches pour le rachat par la commune du centre Fareas, propriété du canton. Ou, tout au moins, qu’elle obtienne la fermeture du centre d’accueil de requérants d’asile.
Or, l’exécutif bellerin se dit aujourd’hui impuissant, confronté qu’il est à la non-entrée en matière du Conseil d’Etat. La lettre signée en mai dernier par Charles-Louis Rochat – alors président du gouvernement cantonal – indique clairement une impasse dans les négociations: «La Fareas ne peut en aucun cas se passer du centre de Bex (…) Il n’est envisageable ni de fermer ni de vendre ce centre d’hébergement.» «On ne peut pas aller plus loin dans les démarches, assure le syndic socialiste Michel Flückiger. Quel que soit le type de transaction, il faut être deux pour la mener à bien. S’il n’y a pas de vendeur, c’est impossible.»
«Manque de combativité»
«Une attitude trop molle», clame l’UDC bellerine, à l’image de Pierre-Yves Rapaz qui prédit des discussions animées mercredi soir. Le parti n’a pas attendu pour lancer le débat sur la place publique. Un tous-ménages dénonçant le manque de combativité des autorités dans ce dossier a atterri jeudi dernier dans les boîtes aux lettres de la Cité du sel. «La Municipalité abandonne un peu vite, continue le député, et son attitude me paraît à géométrie variable depuis le début. Quant aux mesures promises pour améliorer la sécurité autour du centre, notamment des grillages qui permettent de contrôler les allers et venues, nous les attendons toujours.»
Dossier loin d’être clos
Les conclusions du rapport de la commission chargée de se prononcer sur la proposition de la Municipalité sont déjà connues: elles plaident en faveur de l’abandon de l’initiative. «Un rapport de minorité par notre représentant au sein de la commission est prévu, annonce d’ores et déjà Eliane Comte, présidente du groupe UDC. S’il ne devait pas être accepté (ndlr: scénario le plus probable, le parti ne comptant que 12 membres sur 60 au conseil), nous déposerions une motion appelant la Municipalité à rechercher une réaffectation des locaux de la Fareas et à ouvrir des négociations sérieuses avec le Conseil d’Etat dans ce sens.» Quelle que soit l’issue du débat de demain, le dossier est donc loin d’être clos.
Un article de Karim di Matteo pour 24 Heures
IMPASSE Malgré le vote populaire
de fin d’année dernière, aucun arrangement
n’a pu être trouvé entre Bex et le canton
sur la fermeture du centre Fareas.
BEX, LE 10 NOVEMBRE 2006
ARNOLD BURGHERR
La Municipalité de Bex tentera demain soir d’enterrer l’initiative UDC «Pour que Bex retrouve sa sérénité ». Discuté âprement au sein du Conseil communal, puis légitimé en votation populaire le 26 novembre 2006, le texte exige de la Municipalité qu’elle entreprenne les démarches pour le rachat par la commune du centre Fareas, propriété du canton. Ou, tout au moins, qu’elle obtienne la fermeture du centre d’accueil de requérants d’asile.
Or, l’exécutif bellerin se dit aujourd’hui impuissant, confronté qu’il est à la non-entrée en matière du Conseil d’Etat. La lettre signée en mai dernier par Charles-Louis Rochat – alors président du gouvernement cantonal – indique clairement une impasse dans les négociations: «La Fareas ne peut en aucun cas se passer du centre de Bex (…) Il n’est envisageable ni de fermer ni de vendre ce centre d’hébergement.» «On ne peut pas aller plus loin dans les démarches, assure le syndic socialiste Michel Flückiger. Quel que soit le type de transaction, il faut être deux pour la mener à bien. S’il n’y a pas de vendeur, c’est impossible.»
«Manque de combativité»
«Une attitude trop molle», clame l’UDC bellerine, à l’image de Pierre-Yves Rapaz qui prédit des discussions animées mercredi soir. Le parti n’a pas attendu pour lancer le débat sur la place publique. Un tous-ménages dénonçant le manque de combativité des autorités dans ce dossier a atterri jeudi dernier dans les boîtes aux lettres de la Cité du sel. «La Municipalité abandonne un peu vite, continue le député, et son attitude me paraît à géométrie variable depuis le début. Quant aux mesures promises pour améliorer la sécurité autour du centre, notamment des grillages qui permettent de contrôler les allers et venues, nous les attendons toujours.»
Dossier loin d’être clos
Les conclusions du rapport de la commission chargée de se prononcer sur la proposition de la Municipalité sont déjà connues: elles plaident en faveur de l’abandon de l’initiative. «Un rapport de minorité par notre représentant au sein de la commission est prévu, annonce d’ores et déjà Eliane Comte, présidente du groupe UDC. S’il ne devait pas être accepté (ndlr: scénario le plus probable, le parti ne comptant que 12 membres sur 60 au conseil), nous déposerions une motion appelant la Municipalité à rechercher une réaffectation des locaux de la Fareas et à ouvrir des négociations sérieuses avec le Conseil d’Etat dans ce sens.» Quelle que soit l’issue du débat de demain, le dossier est donc loin d’être clos.
Un article de Karim di Matteo pour 24 Heures
Freysinger a-t-il tourné sa veste
Lire l'article de 20 Minutes
Le conseiller national a participé à un débat télévisé en arborant un badge des Moutons de garde.
Le conseiller national a participé à un débat télévisé en arborant un badge des Moutons de garde.
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