dimanche 12 mars 2006
Le rapport américain sur les droits de l'homme critique la Suisse
Lire l'article dans la NZZ Online)
On y trouve des critiques officielles sur des dérives anti-musulmanes et anti-sémites, ainsi que des exemples de non respects des droits de l'homme dans le domaine des réfugiés. Ainsi un jeune Syrien de 19 ans qui a été expulsé par la Suisse pour être retrouvé pendu dans sa cellule quelques jours plus tard.
On y trouve des critiques officielles sur des dérives anti-musulmanes et anti-sémites, ainsi que des exemples de non respects des droits de l'homme dans le domaine des réfugiés. Ainsi un jeune Syrien de 19 ans qui a été expulsé par la Suisse pour être retrouvé pendu dans sa cellule quelques jours plus tard.
Against all odds en ligne en allemand
Le jeux de simulation de la vie d'un réfugié est désormais disponible en ligne (en allemand, norvégien et suédois) à l'adresse suivante:
La Fédération suisse de communautés israélites FSCI et l'Union suisse des comités d'entraide juive VSJF soutiennent le référendum
Lire ci-dessous le communiqué de la FSCI et VSJF
Avec le durcissement de la loi sur l'asile, les requérants qui ont fui leur pays et ne sont pas en mesure de présenter un passeport ou une carte d'identité sont exclus de la procédure d'asile et donc renvoyés.
Le destin des réfugiés, juifs ou autres, repoussés aux frontières pendant la Seconde guerre mondiale nous est aujourd'hui encore en mémoire. Eux aussi étaient souvent dépourvus de papiers valables.
La Fédération suisse de communautés israélites FSCI et l'Union suisse des comités d'entraide juive VSJF soutiennent le référendum contre la révision de la loi sur l'asile. Combattre les abus est nécessaire, mais pas aux dépens des vrais réfugiés. Les per-sonnes étant réellement en danger et ayant besoin de protection ne doivent pas être exclues de la procédure d'asile!
Pour de plus amples informations:
Prof. Alfred Donath
Président FSCI
Tél. portable 076 382 71 39
Doris Krauthammer
Présidente VSJF
Tél. portable 079 430 84 45
Accès aux soins de santé pour les NEM
Suite à des vérifications concernant les personnes avec décision NEM, et en accord avec des principes déjà longuement discutés, le Carrefour NEM vd a précisé ce qui suit dans un envoi e-mail en date du 14 février 2006:
1) C'est à l'Etat, et non à des Associations privées, de faire face aux besoins (en nourriture, logement, ET santé) des personnes mises à la rue par les autorités (fédérales et cantonales). Il s'agit d'éviter le piège de faire retomber sur les privés les conséquences des mesures officielles. Les associations privées peuvent dépanner, conseiller, orienter (et elles le font fort bien) mais elles n'ont pas à se substituer au devoir de l'Etat.
C'est pourquoi nous avons régulièrement encouragé les personnes à se présenter aux instances officielles en cas de besoin médical - en l'occurrence à la Policlinique médicale universitaire (PMU) / Urgences, rue du Bugnon à Lausanne, juste en dessous de l'entrée du CHUV.
2) La PMU a le devoir d'accueillir les personnes ayant des besoins médicaux et n'ayant pas un statut leur permettant un accès à une filière "normale" de soins (p.ex. : une filière précise est prévue pour les requérants d'asile - mais les personnes "NEM" n'y ont plus accès).
Donc ce n'est pas à une association privée de supporter la charge de ces besoins-là, même si ses prestations peuvent rendre grand service et sont très appréciées. C'est important, si on y recourt, d'y recourir ponctuellement mais si possible pas systématiquement en lieu et place de la prestation officielle.
3) L'Etat (cantonal) doit savoir les conséquences des mesures de mise à la rue. Donc le fait que les personnes s'annoncent, que ce soit pour le logement ou pour des soins de santé, est très important, pour contrer l'essai de "faire disparaître" ces personnes hors des statistiques et hors de la conscience de la collectivité.
C'est à la PMU, de par son mandat, qu'il incombe aussi de témoigner aux autorités de la situation sanitaire de personnes mises à la rue, de répercuter leurs besoins, de chiffrer les coûts - et donc d'informer les autorités des conséquences concrètes des mesures officielles.
Résumé pour le Carrefour NEM vd
par Hélène Küng, SOS-Asile Vaud
1) C'est à l'Etat, et non à des Associations privées, de faire face aux besoins (en nourriture, logement, ET santé) des personnes mises à la rue par les autorités (fédérales et cantonales). Il s'agit d'éviter le piège de faire retomber sur les privés les conséquences des mesures officielles. Les associations privées peuvent dépanner, conseiller, orienter (et elles le font fort bien) mais elles n'ont pas à se substituer au devoir de l'Etat.
C'est pourquoi nous avons régulièrement encouragé les personnes à se présenter aux instances officielles en cas de besoin médical - en l'occurrence à la Policlinique médicale universitaire (PMU) / Urgences, rue du Bugnon à Lausanne, juste en dessous de l'entrée du CHUV.
2) La PMU a le devoir d'accueillir les personnes ayant des besoins médicaux et n'ayant pas un statut leur permettant un accès à une filière "normale" de soins (p.ex. : une filière précise est prévue pour les requérants d'asile - mais les personnes "NEM" n'y ont plus accès).
Donc ce n'est pas à une association privée de supporter la charge de ces besoins-là, même si ses prestations peuvent rendre grand service et sont très appréciées. C'est important, si on y recourt, d'y recourir ponctuellement mais si possible pas systématiquement en lieu et place de la prestation officielle.
3) L'Etat (cantonal) doit savoir les conséquences des mesures de mise à la rue. Donc le fait que les personnes s'annoncent, que ce soit pour le logement ou pour des soins de santé, est très important, pour contrer l'essai de "faire disparaître" ces personnes hors des statistiques et hors de la conscience de la collectivité.
C'est à la PMU, de par son mandat, qu'il incombe aussi de témoigner aux autorités de la situation sanitaire de personnes mises à la rue, de répercuter leurs besoins, de chiffrer les coûts - et donc d'informer les autorités des conséquences concrètes des mesures officielles.
Résumé pour le Carrefour NEM vd
par Hélène Küng, SOS-Asile Vaud
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