Lire l'article de Valérie Kernen dans le Courrier
La médecine de la débrouille
Fatima* est clandestine à la Chauxde-Fonds depuis seize mois. Elle est venue rejoindre sa famille réfugiée politique dans la cité horlogère. Elle ne sort presque jamais de chez elle, par peur. Elle ne travaille pas. Et elle est malade. Depuis de nombreux mois, une douleur aux amygdales qu'elle qualifie d'atroce la cloue au lit des journées entières. «J'ai mal depuis des années mais ça a empiré depuis que je suis ici, raconte Fatima. C'est peut-être le climat...» Comme beaucoup de personnes dans son cas, elle pratique l'automédication et se dope aux antidouleurs. «Je ne suis jamais allée consulter un médecin car je craignais qu'il me dénonce», explique cette femme qui a renoncé à des études universitaires pour émigrer en Suisse. «Quand on est sans-papiers, on est très isolé. On ne connaît pas ses droits, ni le système helvétique. Je n'ai pas de contact avec d'autres clandestins. Eux non plus ne sortent pas de chez eux. Je reste ici car je n'ai plus personne dans mon pays.» Fatima sera certainement la première migrante sans statut légal soutenue par le Réseau santé migration. Son cas est typique de la situation extrêmement
REPÈRES Une étude sur l'accessibilité aux soins de santé pour les migrants sans statut légal dans le haut du canton de Neuchâtel a été menée entre 2005 et 2006 par Raffaella Lampietti Malinverni, dans le cadre de son travail de mémoire pour l'obtention du certificat de santé communautaire de l'université de Genève. En voici les principales conclusions : > 90% des enquêtés ont été malades au moins une fois depuis leur arrivée en Suisse. > 75% d'entre eux ont renoncé au moins une fois à consulter un médecin. Les raisons évoquées ont été le manque d'argent (54%), le fait de ne pas savoir à qui s'adresser en toute sécurité (33%), la peur d'être dénoncé à la police (42%), la barrière de la langue ( 5%). > Trois clandestins sur quatre n'avaient pas d'assurance-maladie. > Aucun des enquêtés n'a mené des actions de prévention ou de dépistage précoce de maladies. > Les sans-papiers sont généralement en bonne santé lorsqu'ils arrivent en Suisse. Leur état de santé se détériore en cours de séjour, notamment en raison de leurs conditions de vie incertaines.
précaire des personnes sans papiers en manque de soins médicaux. Mais sa prise en charge par un professionnel en blouse blanche ne lui garantira pas forcément l'accès à des soins adéquats. «Pour les malades sans statut légal, on est clairement dans une médecine à deux vitesses», dénonce un médecin de Neuchâtel, qui apporte son expertise aux usagers du Dispensaire des rues. Ce généraliste traite une trentaine de dossiers par année. «Je ne fais pas payer les consultations, mais dès qu'il faut faire des analyses, des radios ou une opération, on est vite coincé! Quand on doit absolument hospitaliser, on le fait. Il y a une certaine tolérance dans le canton de Neuchâtel. Sinon, on attend que la personne malade économise avant de poser le prochain acte médical...»
Etant donné le coût élevé des médicaments, certains clandestins achètent des produits dans leur pays d'origine, où une ordonnance n'est pas toujours nécessaire. A moins qu'ils ne fassent recours à des méthodes traditionnelles, en particulier pour traiter les problèmes gynécologiques. «Nous avons prévu de réserver une demi-
journée par semaine uniquement pour les migrantes, explique Pascale Giron, de Médecins du monde Suisse. Cela nous permettra d'avoir accès aux femmes des communautés musulmanes et d'offrir un soutien aux femmes enceintes. Nous avons aussi un travail de sensibilisation à faire auprès des gynécologues du canton, dans la manière d'expliquer les choses. Quand on vient d'un pays en voie de développement, on ne sait pas toujours ce qu'est une péridurale. Ces particularités culturelles devraient être prises en compte.» D'après le médecin associé au Dispensaire des rues à Neuchâtel, les migrants qui entrent dans son cabinet sont généralement dans un état d'anxiété particulièrement élevé. «Ils sont stressés par la peur du renvoi et vivent dans le souci de trouver de quoi manger et où se loger. On est au niveau de l'assouvissement des besoins fondamentaux. Il y a des gens qui ne mangent qu'un repas par jour! D'autres qui vivent dans des conditions extrêmement précaires. Une femme est venue me voir car elle avait mal au dos. J'ai vite compris pourquoi: elle n'avait pas de lit...» VKN
* Prénom fictif
Structures de soutien en Suisse romande:
> Fribourg. Fri-Santé, espace de soins et d'orientation, créé en 2004 par Médecins sans frontières. > Genève. Unité mobile de soins communautaires (UMSCO), lié à la Policlinique de médecine de l'Hôpital cantonal. Les Permanences volantes, créées en 2003 par l'EPER, en faveur des femmes latino-américaines sans autorisation de séjour. > Lausanne. Le Point d'Eau, association privée subventionnée par la Ville, travaille en réseau avec la Policlinique médicale universitaire(PMU), des médecins spécialistes et des pharmacies de la région. > Neuchâtel. Le Dispensaire des rues offre des services aux plus défavorisés depuis février 2000. Il fonctionne sans aucune aide publique.
lundi 30 avril 2007
Genève et Neuchâtel soignent les sans-papiers
Lire l'article dans le courrier
DIX MILLE CONSULTATIONS PAR AN À GENÈVE
Genève est le seul canton de Suisse où existe une structure de soins spécifiquement destinée aux «personnes en situation de précarité ou de clandestinité». Créée en 19961, l'Unité médicale de soins communautaires (UMSCO) vogue aujourd'hui au rythme de dix mille consultations par an, relevant pour moitié de soins infirmiers et pour l'autre moitié de traitements médicaux. Dépendant administrativement et financièrement du Département de médecine communautaire, l'Unité mobile est ce qu'on appelle une «structure à bas seuil». Les personnes qui consultent se répartissent essentiellement en deux groupes: d'une part, des personnes très marginalisées (on estime à 300 le nombre de SDF à Genève) et, d'autre part, les «sans-papiers» (de 6000 à 10 000, selon les estimations syndicales). En revanche, les requérants d'asile en situation régulière et les NEM (pour qui l'administration n'est pas entrée en matière sur leur demande) sont dirigés vers le Centre santé migrants, également dépendant des Hôpitaux universitaires de Genève. Une toute petite minorité de Suisses (3,6%) consultent au local de la rue Hugo-de-Senger ou dans les foyers où se rendent régulièrement les infirmières de l'UMSCO. Les usagers sont essentiellement des femmes (à 60%), relativement jeunes, le plus souvent originaires d'Amérique latine2 et pour la plupart employées dans l'économie domestique. Parmi elles, «rares sont celles qui ne sont pas exploitées professionnellement», témoigne Sabrina Cavallero, infirmière responsable. Sans compter les coups et les abus sexuels auxquels elles sont particulièrement exposées. L'UMSCO assiste encore les individus ayant tous les papiers requis, sauf un contrat d'assurance-maladie3. Plutôt qu'un dispensaire, tel qu'il en existe dans certains pays pauvres, le modèle genevois fonctionne comme porte d'accès (gate-keeper) aux services publics ou privés du canton. En étroite collaboration avec ces derniers. Lors de la première entrevue menée par l'un des cinq médecins, six infirmières ou deux assistants sociaux de l'équipe , la situation du patient est évaluée. Tous ne bénéficieront pas de soins gratuits. Chaque fois que possible, on essaiera de contracter pour eux une assurance-maladie, même provisoire. Les personnes venues pour un simple contrôle sont renvoyées, de même que les résidents français et les personnes qui font du «tourisme médical».
PCR
«J'ai commencé à contacter toutes les associations actives dans le domaine de la migration à La Chaux-de-Fonds et au Locle pour les informer de notre projet», raconte le travailleur social Kodjo Agbotro, chargé avec une infirmière de mettre en place et de coordonner le Réseau santé migration. «Le processus d'approche prend du temps, il faut créer la confiance, même avec les intermédiaires. Il y a beaucoup de peur. Mais les besoins sont là. D'après ce qu'on raconte sur le terrain, un clandestin turc est décédé dernièrement à La Chaux-deFonds par manque de soins...» Actuellement, aucune structure de prise en charge médicale pour les personnes sans statut légal n'existe dans les Montagnes neuchâteloises, contrairement aux autres centres urbains de Suisse romande. «A Neuchâtel, le Dispensaire des rues offre un appui social et médical aux personnes défavorisées, mais les sanspapiers du haut du canton n'en profitent pas vraiment, analyse Pascale Giron, directrice des missions de Médecins du monde (MdM) Suisse. Il est très difficile pour eux de se déplacer, en raison du coût des transports et des risques de contrôles policiers. C'est à nous d'aller à eux.» Une étude de l'Institut de médecine sociale et préventive de l'Université de Genève a permis de mettre en lumière les besoins sanitaires des sans-papiers dans le haut du canton de Neuchâtel. Selon elle, «la situation économique, la clandestinité, la langue, la méconnaissance du système, la peur d'être découverts et renvoyés poussent les migrants clandestins à renoncer à se faire soigner, tant qu'il ne s'agit pas d'une urgence». Actuellement, les cas sont réglés au coup par coup, de manière improvisée et souvent très laborieuse. Entre quatre et cinq médecins acceptent de prendre en charge gratuitement les personnes sans statut légal. Le projet élaboré conjointement par l'EPER et MdM devrait permettre de développer davantage ce réseau. «Nous ne voulons pas nous substituer à l'Etat, précise Catherine Salla en charge du projet à l'EPER. Le but est d'aiguiller les sans-papiers pour qu'ils puissent intégrer le système de soins existant.»
Actuellement, aucune structure de prise en charge médicale pour les personnes sans statut légal n'existe dans les Montagnes neuchâteloises, contrairement aux autres centres urbains de Suisse romande. KEYSTONE
De son côté, le travailleur social animera des ateliers de prévention et des formations en faveur de personnes ressources sur le terrain. Et il s'attaquera à l'épineux dossier de l'affiliation des sans-papiers aux assurances-maladie. «Les clandestins sont rarement assurés en raison du coût élevé des primes, par méconnaissance du système ou par peur d'être dénoncés aux autorités», explique Pascale Giron. «Nous devrons aussi faire un grand travail de sensibilisation auprès des caisses maladie. Notamment pour leur rappeler leur devoir. Légalement, elles n'ont pas le droit de refuser les sans-papiers.» Selon l'étude de l'université de Genève dans les Montagnes neuchâteloises, seul un clandestin interrogé sur quatre est couvert par une assurance. «Les personnes que je prends en charge sont rarement affiliées, confirme un médecin généraliste qui soigne les sans-papiers à Neuchâtel. Le problème est sérieux, car on ne peut pas fournir des soins adéquats sans moyen financier. Il y a des patients qui se saignent pour payer une assurance-maladie à leurs enfants, mais ils n'ont pas assez pour s'affilier eux-mêmes.» Pour diminuer l'incertitude liée aux coûts, MdM et l'EPER aimeraient élaborer un système forfaitaire pour les frais générés par les actes médicaux. Le «Réseau Santé Migration « devrait donc impliquer au final tous les acteurs de la santé, y compris les laboratoires d'analyse, les pharmacies et les caisses maladie. «Ici comme ailleurs, on intervient lorsqu'il y a des manquements graves dans un système de santé», commente Pascale Giron. «Les autorités helvétiques veulent des chiffres avant d'agir. Nous allons leur en donner. Et nous espérons qu'au final l'Etat prendra ses responsabilités. Car la garantie de l'accès aux soins des personnes vivant en Suisse relève de sa compétence.»
Caisses rappelées à leurs obligations
Pour l'instant le Réseau santé migration n'a pas encore de locaux, mais une infirmière et un travailleur social, tous deux à 30%, ont entamé leur approche des milieux concernés. L'infirmière, entrée en fonction en mars, contacte actuellement la centaine de médecins qui officient dans les Montagnes neuchâteloises. Lors de la phase opérationnelle du projet, elle accueillera et orientera les personnes en demande de soins auprès des spécialistes associés. Elle s'occupera ensuite du suivi, au niveau de la prise des médicaments et des soins infirmiers.
DIX MILLE CONSULTATIONS PAR AN À GENÈVE
Genève est le seul canton de Suisse où existe une structure de soins spécifiquement destinée aux «personnes en situation de précarité ou de clandestinité». Créée en 19961, l'Unité médicale de soins communautaires (UMSCO) vogue aujourd'hui au rythme de dix mille consultations par an, relevant pour moitié de soins infirmiers et pour l'autre moitié de traitements médicaux. Dépendant administrativement et financièrement du Département de médecine communautaire, l'Unité mobile est ce qu'on appelle une «structure à bas seuil». Les personnes qui consultent se répartissent essentiellement en deux groupes: d'une part, des personnes très marginalisées (on estime à 300 le nombre de SDF à Genève) et, d'autre part, les «sans-papiers» (de 6000 à 10 000, selon les estimations syndicales). En revanche, les requérants d'asile en situation régulière et les NEM (pour qui l'administration n'est pas entrée en matière sur leur demande) sont dirigés vers le Centre santé migrants, également dépendant des Hôpitaux universitaires de Genève. Une toute petite minorité de Suisses (3,6%) consultent au local de la rue Hugo-de-Senger ou dans les foyers où se rendent régulièrement les infirmières de l'UMSCO. Les usagers sont essentiellement des femmes (à 60%), relativement jeunes, le plus souvent originaires d'Amérique latine2 et pour la plupart employées dans l'économie domestique. Parmi elles, «rares sont celles qui ne sont pas exploitées professionnellement», témoigne Sabrina Cavallero, infirmière responsable. Sans compter les coups et les abus sexuels auxquels elles sont particulièrement exposées. L'UMSCO assiste encore les individus ayant tous les papiers requis, sauf un contrat d'assurance-maladie3. Plutôt qu'un dispensaire, tel qu'il en existe dans certains pays pauvres, le modèle genevois fonctionne comme porte d'accès (gate-keeper) aux services publics ou privés du canton. En étroite collaboration avec ces derniers. Lors de la première entrevue menée par l'un des cinq médecins, six infirmières ou deux assistants sociaux de l'équipe , la situation du patient est évaluée. Tous ne bénéficieront pas de soins gratuits. Chaque fois que possible, on essaiera de contracter pour eux une assurance-maladie, même provisoire. Les personnes venues pour un simple contrôle sont renvoyées, de même que les résidents français et les personnes qui font du «tourisme médical».
PCR
«J'ai commencé à contacter toutes les associations actives dans le domaine de la migration à La Chaux-de-Fonds et au Locle pour les informer de notre projet», raconte le travailleur social Kodjo Agbotro, chargé avec une infirmière de mettre en place et de coordonner le Réseau santé migration. «Le processus d'approche prend du temps, il faut créer la confiance, même avec les intermédiaires. Il y a beaucoup de peur. Mais les besoins sont là. D'après ce qu'on raconte sur le terrain, un clandestin turc est décédé dernièrement à La Chaux-deFonds par manque de soins...» Actuellement, aucune structure de prise en charge médicale pour les personnes sans statut légal n'existe dans les Montagnes neuchâteloises, contrairement aux autres centres urbains de Suisse romande. «A Neuchâtel, le Dispensaire des rues offre un appui social et médical aux personnes défavorisées, mais les sanspapiers du haut du canton n'en profitent pas vraiment, analyse Pascale Giron, directrice des missions de Médecins du monde (MdM) Suisse. Il est très difficile pour eux de se déplacer, en raison du coût des transports et des risques de contrôles policiers. C'est à nous d'aller à eux.» Une étude de l'Institut de médecine sociale et préventive de l'Université de Genève a permis de mettre en lumière les besoins sanitaires des sans-papiers dans le haut du canton de Neuchâtel. Selon elle, «la situation économique, la clandestinité, la langue, la méconnaissance du système, la peur d'être découverts et renvoyés poussent les migrants clandestins à renoncer à se faire soigner, tant qu'il ne s'agit pas d'une urgence». Actuellement, les cas sont réglés au coup par coup, de manière improvisée et souvent très laborieuse. Entre quatre et cinq médecins acceptent de prendre en charge gratuitement les personnes sans statut légal. Le projet élaboré conjointement par l'EPER et MdM devrait permettre de développer davantage ce réseau. «Nous ne voulons pas nous substituer à l'Etat, précise Catherine Salla en charge du projet à l'EPER. Le but est d'aiguiller les sans-papiers pour qu'ils puissent intégrer le système de soins existant.»
Actuellement, aucune structure de prise en charge médicale pour les personnes sans statut légal n'existe dans les Montagnes neuchâteloises, contrairement aux autres centres urbains de Suisse romande. KEYSTONE
De son côté, le travailleur social animera des ateliers de prévention et des formations en faveur de personnes ressources sur le terrain. Et il s'attaquera à l'épineux dossier de l'affiliation des sans-papiers aux assurances-maladie. «Les clandestins sont rarement assurés en raison du coût élevé des primes, par méconnaissance du système ou par peur d'être dénoncés aux autorités», explique Pascale Giron. «Nous devrons aussi faire un grand travail de sensibilisation auprès des caisses maladie. Notamment pour leur rappeler leur devoir. Légalement, elles n'ont pas le droit de refuser les sans-papiers.» Selon l'étude de l'université de Genève dans les Montagnes neuchâteloises, seul un clandestin interrogé sur quatre est couvert par une assurance. «Les personnes que je prends en charge sont rarement affiliées, confirme un médecin généraliste qui soigne les sans-papiers à Neuchâtel. Le problème est sérieux, car on ne peut pas fournir des soins adéquats sans moyen financier. Il y a des patients qui se saignent pour payer une assurance-maladie à leurs enfants, mais ils n'ont pas assez pour s'affilier eux-mêmes.» Pour diminuer l'incertitude liée aux coûts, MdM et l'EPER aimeraient élaborer un système forfaitaire pour les frais générés par les actes médicaux. Le «Réseau Santé Migration « devrait donc impliquer au final tous les acteurs de la santé, y compris les laboratoires d'analyse, les pharmacies et les caisses maladie. «Ici comme ailleurs, on intervient lorsqu'il y a des manquements graves dans un système de santé», commente Pascale Giron. «Les autorités helvétiques veulent des chiffres avant d'agir. Nous allons leur en donner. Et nous espérons qu'au final l'Etat prendra ses responsabilités. Car la garantie de l'accès aux soins des personnes vivant en Suisse relève de sa compétence.»
Caisses rappelées à leurs obligations
Pour l'instant le Réseau santé migration n'a pas encore de locaux, mais une infirmière et un travailleur social, tous deux à 30%, ont entamé leur approche des milieux concernés. L'infirmière, entrée en fonction en mars, contacte actuellement la centaine de médecins qui officient dans les Montagnes neuchâteloises. Lors de la phase opérationnelle du projet, elle accueillera et orientera les personnes en demande de soins auprès des spécialistes associés. Elle s'occupera ensuite du suivi, au niveau de la prise des médicaments et des soins infirmiers.
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Les migrations humaines, un facteur d’enrichissement pour les économies, estime le BIT
Lire l'article dans L'Orient-Le Jour de Beyrouth
Les migrations humaines, phénomène en constante augmentation essentiellement motivé par la recherche d’emploi, enrichissent les économies, selon le Bureau international du travail (BIT) qui demande que les droits des travailleurs immigrés soient garantis.
Les migrations humaines, phénomène en constante augmentation essentiellement motivé par la recherche d’emploi, enrichissent les économies, selon le Bureau international du travail (BIT) qui demande que les droits des travailleurs immigrés soient garantis.
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