mercredi 31 octobre 2007
L'heuristique de la peur par Adèle Thorens
Lire cette opinion parue dans 24 heures, qui compare la manière dont les succès des verts et l'UDC s'appuient sur des peurs, mais proposent des solutions fort différentes .
Pour info, l'heuristique est en mathématique une solution simple mais non optimale à appliquer dans des cas ou les solutions optimales apparaissent comme trop compliquées...
L'heuristique de la peur est un concept du philosophe Hans Jonas, disciple de Heidegger qui est considéré comme l'un des maîtres à penser des écologistes
Difficultés scolaires, les autorités incriminent la communauté portugaise ?
Les élus UDC vaudois ne sont pas assez Blochériens
Ce qui va être intéressant c'est si le post auquel se réfère l'article et la séquence de forum sera supprimé ou non du blog en question.
La disciplne et la parfaite organisation sont en effet au nombre des qualités qui sont justement mises en évidence dans le rapport du PNR40 pour expliquer pour quelles raisons, l'UDC fait beaucoup mieux que les partis populistes des années 70 et 80 (Schwarzenbach ou automobilistes) qui étaient tout aussi xénophobes (mais très mal organisés).
Ecoutez la séquence de Forum sur la Première
Lire aussi le post d'Alain Hubler
La tentation de la race
Pour le Nobel de médecine 1962 James Watson, l'intelligence des Blancs «n'est pas la même» que celle des Africains. Le retour d'un «racisme scientifique»? La recherche biomédicale, qui segmente de plus en plus les groupes humains, tend à faciliter un tel regain.
L'UDC héritière de la tradition xénophobe
Depuis 1991, la peur de l'immigration n'est plus l'obsession des seuls partis d'extrême-droite. L'Union démocratique du centre a récupéré la thématique et s'impose comme leader du populisme helvétique.
C'est la conclusion d'une étude publiée mardi par le Fonds national de la recherche scientifique (FNS), la première à s'intéresser à l'influence de la droite populiste sur la politique migratoire de la Suisse.
A travers ses méthodes, l'UDC a pris le relais des partis qui, dès les années 1960 ont imposé le thème de l'immigration dans le débat politique, conclut l'étude du FNS, publiée mardi.
Lire l'article de Philippe Miauton dans le Temps qui résume les conclusions du PNR40
Ce n'est qu'au début des années 1990 que l'UDC a imposé le thème de l'immigration dans le débat politique suisse. Ce sujet constituait dès 1960, jusqu'à sa récupération par l'UDC, le seul fonds de commerce de petites formations populistes. Une étude publiée hier par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS), dans le cadre du programme «Extrémisme de droite - causes et contre-mesures» lancé par le Conseil fédéral, s'est penchée sur l'émergence de cette thématique en Suisse. Elle relève que la Suisse est le premier pays européen où ont émergé des partis populistes dès 1960.
Sur ce sujet regardez la séquence du 19h30 de la TSR dans laquelle les leaders de l'UDC s'insurgent contre cette étude
Lire aussi l'éditorial du Courrier
L'immigration, sujet brûlant au Royaume-Uni
Le chiffre est à première vue impressionnant: le gouvernement britannique a été obligé de reconnaître mardi qu'il avait oublié de comptabiliser 300000 immigrants qui étaient arrivés sur le marché du travail depuis dix ans. Jusqu'à présent, les statistiques officielles parlaient de 800000 nouveaux arrivants en une décennie. Désormais, il s'agit de 1,1 million. Soit une erreur de presque 40%.
Calmy-Rey pour une meilleure intégration des étrangers
Lire ce dossier de Swissinfo
Pour Micheline Calmy-Rey, les migrations ne doivent pas seulement être vues comme une «menace» ou un «coût», mais aussi comme un enrichissement.
Lors d'une conférence organisée par le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE), la présidente de la Confédération a évoqué l'idée de d'ouvrir le marché suisse de l'apprentissage à des jeunes provenant de pays partenaires.
«Nous ne devons pas avoir peur de l'étranger, car la Suisse est un pays fort et notre identité et nos valeurs y sont fermement enracinées», a déclaré la présidente de la Confédération en prélude la conférence annuelle de la Division politique IV (sécurité humaine) du DFAE.
Asile: la Suisse aurait menti à la France
Elle se bat pour faire revenir ses cousins en Suisse
Un article de 24 Heures signé Eugenia Kummer.
pour voir ses deux cousins Egzon et Enisa
– en compagnie de leur mère Violeta sur la photo –
revenir en Suisse. Elle s’apprête à lancer à
cette fin une récolte des signatures.
GEORGES MEYRAT,
BEGNINS, LE 24 OCTOBRE 2007
La jeune fille de Begnins a toujours considéré ses deux cousins Egzon (12 ans) et Enisa (5 ans) comme ses petits frères. Elle vivant en Suisse et eux en Macédoine, ils passaient toutes leurs vacances ensemble dans leur Kosovo d’origine.
Il y a deux ans, pour fuir la violence de son concubin et père de ses enfants, la mère a pris ses gosses et s’est réfugiée au Tessin, où vit une partie de sa famille. Elle y a rencontré un Suisse avec lequel elle s’est mariée. Mais tout a basculé en ce jeudi 18 octobre, lorsque les autorités suisses sont venues chercher Egzon et Enisa à l’école pour les conduire à l’aéroport d’Agno.
«Ce qui est injuste, c’est que le père des enfants a eu des problèmes avec la justice tessinoise en 1992. Il a été arrêté pour trafic d’armes avec la mafia calabraise et d’autres méfaits. Et la justice l’aide quand même! Il battait ma tante et lui disait toujours que si elle n’était pas contente, elle pouvait partir. Lorsque finalement elle a réussi à refaire sa vie, à donner un équilibre à mes cousins, il gâche tout. Au Tessin, ils étaient heureux, bien intégrés et Egzon se débrouillait même très bien à l’école», se révolte la jeune Belinda.
Et de poursuivre: «L’avocate de ma tante va remettre le dossier à la Cours européenne des droits de l’homme. Elle va y ajouter une liste de signatures, exprimant l’opinion publique face à cette histoire. Dès que j’ai appris cela, j’ai su qu’il fallait que je m’investisse. J’ai trop souffert ce jeudi-là. J’étais en vacances chez eux et lorsque je me suis levée, on m’a dit qu’ils avaient pris mes cousins. J’avais l’impression d’être dans un mauvais cauchemar. Je n’arrive plus à me concentrer en classe, je cherche le moyen de les faire revenir, je veux que le monde entier sache à quel point c’est injuste. En plus, au téléphone, ils nous disent qu’ils sont malheureux là-bas.»
Belinda, qui affiche une maturité précoce, a même proposé à son prof de cours de citoyenneté d’étudier ce cas en classe. Elle espère que les gens de la région lui feront un bon accueil quand ils la croiseront avec son stylo et une liste de signatures à la main. «Plein de gens se sont déjà proposés pour faire circuler des listes, je garde bon espoir!»