mercredi 29 août 2007

La justice contraint l'UDC a retirer son clip

Le clip de l'UDC considéré comme stupide et xénophobe par de nombreuse personne a maintenant subi les foudres de la justice suite à la plainte des figurants-rappeurs de Bienne qui auraient été manipulés par le réalisateur du film.
Lire la dépêche de l'ATS

Lire l'article du Matin


La colère noire d’Amélie



Le sang ivoirien de la Vaudoise
n’a fait qu’un tour, face aux récentes attaques racistes
de l’UDC et de la Lega tessinoise.

CHRIS BLASER


Tenancière d’un restaurant à Lausanne, Amélie Reymond est ulcérée par la campagne menée par l’UDC et les déclarations ­émanant de la Lega tessinoise. Elle s’apprête à organiser une manifestation à Berne.

L’UDC tente de faire croire que la communauté ­étrangère en Suisse regorge de moutons noirs. C’est ignoble!tempête Amélie Reymond, patronne du Café-Restaurant du Vélodrome à Lausanne.
En lisant la presse de ces derniers jours, le sang ivoirien de la Vaudoise, double nationale, n’a fait qu’un tour. Elle se réfère au clip de propagande de l’UDC dans lequel sept jeunes figurants, dont un Noir, pensent avoir é­té manipulés en é­tant appelés­ à jouer des scènes de violence.
Elle brandit un autre article, restituant les propos de Giulano Bignasca, président de la Lega tessinoise, estimant qu’il y a trop de joueurs noirs au sein de l’équipe nationale suisse de football.
Du coup, Amélie Reymond s’est inscrite à­ SOS Racisme et prévoit de mettre prochainement sur pied une manifestation ­ à Berne. ­"Ce qui me choque, c’est que les messages adressés aux é­lecteurs oublient sciemment de relever qu’il y a une forte majorité d’immigrés qui travaillent et apportent leur contribution­ ce pays", conclut- elle. C. B.

NEM, ces requérants indésirables

Lire l'article de Valérie de Graffenried dans le Temps
Pour beaucoup, les NEM resteront à jamais des sortes de rouleaux de printemps vietnamiens. La réalité fédérale est bien moins savoureuse. NEM signifie «non-entrée en matière». Et sert à qualifier, de manière assez barbare, les requérants d'asile déboutés d'office, ceux contre lesquels les autorités prononcent une décision de non-entrée en matière. En clair, il s'agit de candidats dont la demande d'asile est jugée manifestement infondée ou pas crédible du tout, et qui ne bénéficient donc pas d'une procédure normale permettant de déterminer s'ils répondent ou non à la qualité de réfugié. Mais voilà: leur renvoi n'est pas toujours possible et beaucoup préfèrent rester en Suisse dans l'illégalité. ..