samedi 22 mai 2010

Cercles de silence

Ils provoquent parfois la crainte, voire le rejet. Face à l'intolérance qui s'accroît et face au durcissement des politiques d'accueil, des cercles de silence se sont constitués. Il s'agit d'anonymes militant pour le respect de l'étranger.

Extrait du journal télévisé de la TSR

De plus en plus de personnes d’origine étrangère dans les rangs de l’UDC

Une nouvelle section composée d'une soixantaine d'étrangers et de personnes naturalisées a vu le jour à Berne. Alignée sur le parti central, cette section entend s'engager pour le pays, mais rejette par exemple toute idée d'adhésion à l'UE.

Extrait du TJ du 22 mai 2010 sur la TSR

Renvoi de requérants: reprise des vols

Les vols spéciaux pour exécuter les renvois forcés d'étrangers vont reprendre progressivement, a décidé vendredi l'Office fédéral des migrations. Désormais, une équipe médicale sera du voyage et les cantons devront transmettre les données médicales des personnes à renvoyer.

Il y a deux mois, l'Office fédéral des migrations avait suspendu temporairement l'organisation de vols spéciaux suite au décès d'un Nigérian peu avant le décollage. Ce type de vols va reprendre, a fait savoir l'ODM dans un communiqué.
Aucun vol spécial à destination du Nigéria ne sera toutefois effectué tant que les circonstances de ce drame n'auront pas été élucidées.
Le renvoi de ressortissants nigérians vers des Etats ayant signé la convention de Dublin (Union européenne, Norvège, Islande et Suisse) au moyen de vols spéciaux est cependant admis. Ces vols représentent près de deux tiers des renvois de Nigérians.

Nouvelle analyse

La reprise progressive des vols spéciaux fait suite à l'analyse des processus. L'avis des cantons et l'appréciation du ministère public zurichois chargé de l'instruction pénale sur le cas nigérian ont été pris en compte, précise l'ODM.
Un groupe de travail composé de représentants de la Confédération et des cantons va élaborer des mesures d'optimisation à moyen terme. Elles seront prêtes d'ici quelques mois.

ats/boi sur le site de la RSR

Renens se battra aussi pour l’accès des sans-papiers à l’apprentissage

Le Conseil communal a demandé jeudi soir que la Municipalité s’engage à rendre possible la formation professionnelle des jeunes sans permis de séjour, comme à Lausanne.

Marianne Huguenin sans-papiers

Renens et Lausanne, même combat. Comme dans la capitale vaudoise, les autorités communales du chef-lieu de l’Ouest lausannois se battront pour que les jeunes sans-papiers puissent entreprendre un apprentissage. A une large majorité, le Conseil communal a décidé de transmettre jeudi soir à la Municipalité une motion lui demandant d’entreprendre des démarches pour ouvrir le monde du travail à cette population.

«Les enfants sans-papiers ne sont pas responsables de leur statut, a insisté le motionnaire Byron Allauca, de la Fourmi rouge (POP). Sans formation, ils sont exploités par le monde économique qui a besoin d’eux.»

Po ur l’élu, il est donc impératif d’ouvrir l’apprentissage à ces jeunes. Ce que le Parti libéral-radical a contesté par la voix de son chef de file, Jean-Marc Dupuis. «En demandant de les engager, vous faites le choix de l’illégalité. La gauche que vous représentez est en train de faire le lit du travail au noir. Car une fois l’apprentissage terminé, ces travailleurs qualifiés, mais toujours sans-papiers, seront contraints de travailler clandestinemen t.»

Un argumentaire qui n’a pas pesé bien lourd dans un hémicycle où la gauche est largement majoritaire. D’autant que la Municipalité était favorable à la prise en compte de la motion. Elle avait d’ailleurs répondu déjà en 2004 à une demande similaire: «Comme à l’époque, nous soutenons que l’interdiction faite aux sans-papiers d’entreprendre un apprentissage est absurde, alors qu’ils peuvent suivre le gymnase et l’université», souligne la syndique Marianne Huguenin.

En toute légalité

Par contre, à l’inverse de Lausanne, la Municipalité de Renens ne transgressera pas la loi. Elle n’entend pas engager de sans-papiers sans autorisation du Service cantonal de l’emploi. «Il est possible de changer les lois et nous sommes prêts à négocier et à pousser pour qu’elles changent», a relevé la syndique popiste.

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Les renvois forcés vont recommencés

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