mardi 14 mars 2006
NEE-NEM sera projeté DEMAIN MERCREDI 15 mars à 17 h à l'UNIL, bâtiment "Humense" / BFSH2
Le film documentaire NEE-NEM sera projeté DEMAIN MERCREDI 15 mars à 17 h à l'UNIL, bâtiment "Humense" / BFSH2 salle 2055. Mme Françoise Kopf, de Soleure, présentera le film et participera au débat. C'est une des personnes les mieux informées des situations concrètes, de la problématique, et des démarches de résistance autour de la question des personnes avec "Non-Entrée en Matière" mises à la rue.
Nouvelle reçue de la part de Hélène Küng
Lien vers le site du Groupe Regard Critique de l'UNIL
Respectons nos invités...
Dans le courrier des lecteurs de 24heures
«Ils voulaient des bras et ils eurent des hommes!» La formule de Max Frisch est célèbre, parce que tellement révélatrice de la légèreté avec laquelle on fait appel à la main-d'œuvre étrangère et de la complexité des conséquences humaines que ces déracinements entraînent.
(...) Nous avons besoin de main-d'œuvre bon marché pour travailler dans nos hôtels, nos homes, nos champs, nos usines. Nous avons aussi besoin de «cerveaux» pour développer nos unis et nos écoles polytechniques, pour diriger nos grandes entreprises. Là, le recrutement à l'étranger est plus sélectif mais il est important aussi.
Notre économie a tant besoin de l'étranger qu'elle a combattu les initiatives xénophobes. Mais elle n'a pas besoin de la famille de l'étranger, de ses enfants et de ses petits-enfants. Elle n'a pas besoin de ses problèmes, de sa nostalgie, de son déracinement et de ses difficultés d'intégration.
Alors, lorsqu'il s'agit de légiférer sur l'immigration, la loi qui en résulte n'est pas bonne humainement, mais économiquement intéressée... Souvenons-nous de notre responsabilité: aucun étranger ne vient en Suisse sans permis de travail (à l'exception du petit pour-cent d'immigrants venu par le biais de l'asile). Ils sont donc nos invités…
Marie-Hélène Borgeat, Vernayaz
«Ils voulaient des bras et ils eurent des hommes!» La formule de Max Frisch est célèbre, parce que tellement révélatrice de la légèreté avec laquelle on fait appel à la main-d'œuvre étrangère et de la complexité des conséquences humaines que ces déracinements entraînent.
(...) Nous avons besoin de main-d'œuvre bon marché pour travailler dans nos hôtels, nos homes, nos champs, nos usines. Nous avons aussi besoin de «cerveaux» pour développer nos unis et nos écoles polytechniques, pour diriger nos grandes entreprises. Là, le recrutement à l'étranger est plus sélectif mais il est important aussi.
Notre économie a tant besoin de l'étranger qu'elle a combattu les initiatives xénophobes. Mais elle n'a pas besoin de la famille de l'étranger, de ses enfants et de ses petits-enfants. Elle n'a pas besoin de ses problèmes, de sa nostalgie, de son déracinement et de ses difficultés d'intégration.
Alors, lorsqu'il s'agit de légiférer sur l'immigration, la loi qui en résulte n'est pas bonne humainement, mais économiquement intéressée... Souvenons-nous de notre responsabilité: aucun étranger ne vient en Suisse sans permis de travail (à l'exception du petit pour-cent d'immigrants venu par le biais de l'asile). Ils sont donc nos invités…
Marie-Hélène Borgeat, Vernayaz
Deux lois inacceptables
Dans le courrier des lecteurs de 24heures
Le 16 décembre 2005, nos parlementaires ont adopté la loi sur les étrangers et la loi sur l'asile avec tous leurs durcissements. Je les ai lues (travail ardu!). Si certains articles sont bons, d'autres sont inacceptables. Jugez plutôt:
Va-t-on enfermer jusqu'à douze mois des jeunes de 15 à 18 ans à qui on ne reproche que leur refus de rentrer chez eux? Pendant ces 365 jours, ces mineurs auront le temps de mal tourner! Pour les adultes, ces mesures de contrainte peuvent durer jusqu'à vingt-quatre mois. Qui paiera leur séjour en prison? Nos impôts, bien sûr! Alors que la plupart de ces personnes avaient un travail et gagnaient honnêtement leur vie (voir les 24 heures de décembre 2005).
Quant à la loi sur les étrangers, elle ne favorise pas assez l'intégration de ceux qui résident depuis longtemps en Suisse. Le permis C, par exemple, n'est plus délivré après dix ans aux extra-Européens.
J'ai donc signé les deux référendums pour permettre aux citoyens d'aller voter sur ces deux lois.
Pour encourager les Suisses (ses) à réfléchir à ces questions, je me suis même fabriqué un «sandwich», car le temps presse pour récolter 2 x 50 000 signatures, si possible en février.
Juliette Goy, Lutry
Le 16 décembre 2005, nos parlementaires ont adopté la loi sur les étrangers et la loi sur l'asile avec tous leurs durcissements. Je les ai lues (travail ardu!). Si certains articles sont bons, d'autres sont inacceptables. Jugez plutôt:
Va-t-on enfermer jusqu'à douze mois des jeunes de 15 à 18 ans à qui on ne reproche que leur refus de rentrer chez eux? Pendant ces 365 jours, ces mineurs auront le temps de mal tourner! Pour les adultes, ces mesures de contrainte peuvent durer jusqu'à vingt-quatre mois. Qui paiera leur séjour en prison? Nos impôts, bien sûr! Alors que la plupart de ces personnes avaient un travail et gagnaient honnêtement leur vie (voir les 24 heures de décembre 2005).
Quant à la loi sur les étrangers, elle ne favorise pas assez l'intégration de ceux qui résident depuis longtemps en Suisse. Le permis C, par exemple, n'est plus délivré après dix ans aux extra-Européens.
J'ai donc signé les deux référendums pour permettre aux citoyens d'aller voter sur ces deux lois.
Pour encourager les Suisses (ses) à réfléchir à ces questions, je me suis même fabriqué un «sandwich», car le temps presse pour récolter 2 x 50 000 signatures, si possible en février.
Juliette Goy, Lutry
La gauche reverdira-t-elle ?
Lire l'édito de Michael Rodriguez dans Le courrier
Extrait:
...Un phénomène qui risque de se reproduire lors des élections cantonales de 2007. D'où cette question cruciale: comment les écologistes se comporteront-ils dans leur costume élargi? Se laisseront-ils séduire, comme à Genève, par le rôle de pivot qu'ils seraient susceptibles de jouer au centre de l'échiquier politique?
A l'heure actuelle, les jeux ne sont pas encore faits. Car les verts vaudois se sont aussi montrés capables, sur le dossier de l'asile notamment, de déborder les socialistes sur leur gauche...
Extrait:
...Un phénomène qui risque de se reproduire lors des élections cantonales de 2007. D'où cette question cruciale: comment les écologistes se comporteront-ils dans leur costume élargi? Se laisseront-ils séduire, comme à Genève, par le rôle de pivot qu'ils seraient susceptibles de jouer au centre de l'échiquier politique?
A l'heure actuelle, les jeux ne sont pas encore faits. Car les verts vaudois se sont aussi montrés capables, sur le dossier de l'asile notamment, de déborder les socialistes sur leur gauche...
Blocher pris à partie à l'heure des questions
Lire une brève dans le Journal du Jura
Christoph Blocher se défend d'avoir tenu des propos «douteux» concernant deux réfugiés albanais lors de la réunion de l'UDC à l'Albisgütli (ZH). Pris à partie lors de l'heure des questions au National, il a critiqué à nouveau la Commission de recours en matière d'asile. Ruth-Gaby Vermot (PS/BE) et Ueli Leuenberger (Verts/GE) ont interpellé lundi le ministre de Justice sur les déclarations qu'il a faites à l'Albisgütli concernant deux Albanais qui ont obtenu l'asile en Suisse. Pour eux, Christoph Blocher a fait fi de la présomption d'innocence, puisqu'il s'est attaché à relater, dans son discours, la liste des accusations prononcées à l'encontre des deux hommes en Albanie. Devant ses troupes, il a aussi critiqué indirectement le fait que la Commission de recours en matière d'asile (CRA) et le Tribunal fédéral (TF) sont revenus sur la décision de les expulser du pays, s'est indigné M. Leuenberger.
Christoph Blocher se défend d'avoir tenu des propos «douteux» concernant deux réfugiés albanais lors de la réunion de l'UDC à l'Albisgütli (ZH). Pris à partie lors de l'heure des questions au National, il a critiqué à nouveau la Commission de recours en matière d'asile. Ruth-Gaby Vermot (PS/BE) et Ueli Leuenberger (Verts/GE) ont interpellé lundi le ministre de Justice sur les déclarations qu'il a faites à l'Albisgütli concernant deux Albanais qui ont obtenu l'asile en Suisse. Pour eux, Christoph Blocher a fait fi de la présomption d'innocence, puisqu'il s'est attaché à relater, dans son discours, la liste des accusations prononcées à l'encontre des deux hommes en Albanie. Devant ses troupes, il a aussi critiqué indirectement le fait que la Commission de recours en matière d'asile (CRA) et le Tribunal fédéral (TF) sont revenus sur la décision de les expulser du pays, s'est indigné M. Leuenberger.
Inscription à :
Articles (Atom)