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[ats] - L'UDC dresse un tableau très noir de la situation. "Notre quotidien est marqué par la hausse de la criminalité, la violence juvénile, par des étrangers refusant de s'intégrer et des abus croissants dans les assurances sociales. L'hospitalité de la Suisse est abusée sans aucune gêne", écrit le parti.
Et de brandir des statistiques alarmantes: "la part des étrangers aux délits d'effraction est supérieure à 60% et dépasse même 80% pour le trafic de drogues et les crimes violents. Quelque 70% de la population carcérale sont des étrangers". Pour l'UDC, cette situation est due au "laisser-faire" de la gauche "et des rêveurs multiculturels", majoritaires, selon elle, au Conseil fédéral et au Parlement.
Le parti s'en remet au peuple. Son initiative réclame qu'un étranger condamné pour meurtre, viol, brigandage, trafic de drogue, effraction, traite d'êtres humains ou abus des prestations sociales soit privé de son titre de séjour. Expulsé, il ne pourrait revenir en Suisse pendant 5 à 15 ans, voire 20 ans en cas de récidive.