lundi 16 février 2009

Tambouille à l'italienne

Ou quand une petite ville toscane décide de préserver son identité gastronomique en interdisant l'installation de lieux de cuisine ethnique.

Lire cet article de Philippe Ridet dans le Monde ou l'on parle "purification gastronomique" et "racisme culinaire".

Sur le même sujet (en italien): "E Lucca vieta kebab e couscous" dans le Corriere della Sera.

Vent de xénophobie en Hongrie

Après un fait divers, l’opinion accable la communauté rom. Un article signé Maurin Picard dans le Temps.

Les pavés de Budapest ont résonné des bruits de bottes tout au long du week-end, comme une sombre réminiscence d’un passé tragique. Vendredi et samedi, l’extrême droite hongroise en pleine résurrection a manifesté dans la capitale, protestant contre la hausse de la criminalité dans le pays. Un millier de manifestants, sympathisants pronazis pour la plupart, crâne rasé et rangers aux pieds, ont défilé sous le drapeau à pois rouges, censé incarner la Hongrie millénaire mais emblématique de l’ancien parti nazi des Croix Fléchées, qui dirigea brièvement le pays en 1944. Ils exigeaient le rétablissement de la peine capitale pour les crimes de sang, pointant du doigt la communauté rom (tsigane) en butte à la vindicte populaire.

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Le HCR met la Suisse sous pression

La démarche est plutôt inhabituelle: le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) intervient auprès du Conseil fédéral et du parlement pour que la Suisse renoue avec sa tradition d’accueil de contingents de réfugiés, abandonnée en 1996. Un article de Valérie de Graffenried dans le Temps.

Réfugiés hongrois en 1956. La Suisse en avait accueilli près de 12'000. Buchs, 8 novembre 1956 (Keystone)Il le fait via un livre*, qui retrace notamment les témoignages de neuf réfugiés accueillis en Suisse par groupes. L’ouvrage sera distribué aux conseillers fédéraux, aux 246 parlementaires, à des représentants des cantons et des villes. Et le chef du Bureau de liaison pour la Suisse et le Liechtenstein au HCR, Hans Lunshof, a été jusqu’à solliciter un entretien avec le président de la Confédération, pour lui en parler de vive voix, a appris Le Temps.

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