lundi 2 mai 2005

Manifestation en étoile dans 24heures de lundi


Dans 24heures, Mehdi-Stéphane Prin relève surtout l'ambiance bon enfant de la manif qui s'est tenue sous un soleil de plomb.
«On veut des régularisations.» «Les sans-papiers sont aussi des êtres humains.» Les banderoles des milieux de défense de l'asile ont fait des petits, samedi après-midi à Lausanne. Pas moins de six cortèges, dont un à vélos et rollers, s'avancent tranquillement dans les rues de la ville. Partis d'Ouchy, de Prilly, de la gare CFF et des hauts de la ville, les manifestants promènent leurs slogans contre la politique d'asile de la Suisse, et parfois un pousse-pousse.

Deux émissions sur les NEM diffusées par Jonction Magazine


La situation des NEM dans le canton de Vaud en décembre 2004.
Dans la première émission Carole Pirker et Pierre-Alain Rey introduisent la problématique, les acteurs principaux (J-C Mermoud, Pierre Imhof, Hélène Kung, Bruno Clément...)et les actions de l'automne 2004 (pétition, manifestations). Dans un seconde partie, l'émission présente le parcours de deux requérants ethiopiens qui sont devenus des NEM.
«Les refusés de l’asile » (1)
Tout requérant dont la demande d’asile a fait l’objet d’une décision de non-entrée en matière, a cinq jours pour faire recours, est considéré comme en séjour illégal et doit quitter la Suisse au plus vite. Il n’a plus le droit de travailler, est exclu du système d’aide sociale et sorti de l’assurance-maladie. Reste que beaucoup de ces refusés de l’asile ne sont pas expulsables…

Visualisez la première partie
«Les refusés de l’asile » (2)

Eden et Sissay, requérants éthiopiens, n’ont pas de chance. Suite à une décision de non-entrée en matière sur leur demande d’asile (NEM), ils sont contraints de quitter la Suisse. Depuis, sous le coup des nouvelles dispositions qui les sortent du domaine de l’asile, ils sont privés du droit de travailler, de toute assistance financière et surtout d’un toit. Comme un retour chez eux est trop risqué, ils se débrouillent depuis comme ils peuvent, sans perspective autre que la clandestinité. Quant aux deux coureurs d’élite que sont Tolossa et Dejene, également sous le coup d’un renvoi, ils bénéficient pour l’heure d’un appui de la part du milieu sportif. Mais là aussi, l’horizon n’est pas rose …

Visualisez la seconde partie