mardi 31 octobre 2006

Discrimination raciale: le CF répond aux critiques de l'ONU

Lire la dépeche de l'ATS
Le gouvernement suisse "considère son engagement contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie comme une tâche permanente". Dans un rapport, il se défend contre les critiques émises par le comité de l'ONU contre la discrimination raciale.

Courrier des lecteurs de 24heures

Un affront fait au peuple
A la suite de la lettre de M. Claude Alain Voiblet intitulée «Avoir honte?
mais de quoi?» ( 24 heures du 19 octobre 2006):
Suite au résultat de la votation sur l’asile et les étrangers, tous les médias se mobilisent contre l’acceptation du peuple souverain de ces lois ­ notamment de nombreux journaleux de la RSR et la TSR. Rien n’empêche ces personnes de quitter leurs villas des quartiers chics ou leurs fermes rénovées ou joli vignoble pour rejoindre le «Café du Commerce» des quartiers «popu» actuellement tant dénigrés par la gauche ­ alors, qu’à une certaine époque, l’auditoire de cet endroit faisait leur beurre… Les temps changent. Même le POP préfère le «cinq étoiles»! Venez visiter ces quartiers dont l’ «onrichissemon» prôné par la gauche avec la bouche en cul-de-poule, n’est devenu que dégradations des immeubles, destructions des infrastructures, incivilités, violences en tous genres, problèmes de voisinages et mal vivre des anciens résidents.
Il serait bon de consulter les rapports de police sur l’augmentation des interventions. Pourquoi pas un reportage sur ces quartiers jadis conviviaux? Arrêtez de parler de peur. Par cette votation - même si nous ne faisons pas partie de l’UDC ­ nous exprimons notre ras-le-bol, et c’est peu dire. Le comble: demander à ce peuple souverain d’accepter l’augmentation de la redevance TV… Elle n’est pas belle, celle-là?
Serge Reymond,
ancien militant socialiste, Chavannes-près-Renens
NORME ANTIRACISTE
Une démarche limpide

En réponse à la lettre de Mme Myriam Tétaz intitulée «Article antiraciste: c’est à M. Blocher d’avoir honte!» ( 24 heures du 26 octobre 2006):
Il ne fait pas beau se trouver dans la majorité des électeurs de ce pays qui ont accepté les lois sur l’asile et les étrangers, mais je persiste et signe… Mme Tétaz, vice-présidente d’«A Gauche Toute» veut tromper l’électeur par des effets de manches en proposant des vessies pour des lanternes. Non Madame, il n’y a pas à avoir honte de M. Blocher, mais bien de ceux - dont vous semblez faire partie - qui n’acceptent pas le choix démocratique des électeurs.
La différence entre vos milieux et M. Blocher est que notre conseiller fédéral, chef du département de la justice, lance une démarche limpide, proposant d’en appeler au peuple, pour ouvrir le débat d’actualité sur l’abrogation de l’article sur le racisme, voté par le peuple il y a plus de douze ans.
Nos concitoyens feront la différence entre une démarche parfaitement démocratique et les appels à la désobéissance civique lancés par vos troupes contre les lois sur l’asile et les étrangers, - donc contre une décision démocratique plébiscitée par le peuple suisse et les Vaudois en particulier…
Claude-Alain Voiblet,
président du Groupe UDC au Conseil communal, Lausanne

La droite populiste la plus puissante d'europe

Lire le dossier de swissinfo

En Europe, aucun parti de la droite populiste n'est aussi fort que l'Union démocratique du centre en Suisse. Ce succès trouve son origine dans le système politique helvétique.

C'est la thèse que défend le politologue berlinois Oliver Geden dans une analyse comparative entre UDC et FPÖ autrichien. Il s'en explique à swissinfo.

Ton mesuré après les propos de Blocher

Lire l'article de Denis Masmejan dans le Temps

La commission de politique extérieure du Conseil des Etats a salué le fait que la visite de Christoph Blocher à Ankara ait «contribué à améliorer les relations entre la Suisse et la Turquie». Réunie en fin de semaine dernière, la commission a cependant indiqué, lundi, qu'elle était unanime à estimer que les interventions des conseillers fédéraux à l'étranger devaient être l'expression «d'une même volonté politique», et donc faire l'objet au préalable d'une concertation au sein du collège gouvernemental.