mercredi 3 août 2005
Nem retour aux casernes
En première page de l'édition Nord Vaudois 24heures rapporte le retour des NEM à la caserne d'Yverdon par la plume de Carole Pantet.
Extraits:
A la demande du Conseil d’Etat, la Fondation vaudoise pour l’accueil des requérants d’asile (Fareas) réintègre pour quelques mois les locaux des anciennes casernes qu’elle avait abandonnés depuis fin janvier. Elle pourra ainsi regrouper dans ses structures les personnes frappées de non-entrée en matière (NEM), comme l’exige un arrêt du Tribunal administratif.
Cinquante NEM intégreront d’ici à quinze jours les murs des anciennes casernes d’Yverdon. Quelques mois après la fermeture du site, liée à la diminution du nombre de requérants d’asile, le centre yverdonnois de la Fareas va rouvrir ses portes.
Suite à un arrêt du Tribunal administratif, la fondation devait en effet trouver dans l’urgence une solution pour réintégrer les NEM dans ses structures (lire encadré). «Nous savions que ces locaux étaient provisoirement disponibles, explique Pierre Imhof, directeur de la fondation. Devant la relative urgence d’une prise de décision, ce lieu est celui qui semblait le plus adéquat.»
La décision demeurait du ressort du Canton, propriétaire des lieux, mais des contacts ont rapidement été pris avec l’Exécutif yverdonnois pour que cette réouverture s’opère en bonne entente avec les autorités locales. «Nous avions une obligation morale de répondre positivement à cette demande. Mais nous avons exigé des mesures d’accompagnement importantes pour qu’une occupation paisible des lieux soit assurée», explique le vice-syndic, Marc-André Burkhard.
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Lire la dépêche de l'ATS
Répit pour les patrons rebelles
Dans 24 heures Jean-Michel Jacot-Descombes fait le point sur le mouvement de la vingtaine de patrons qui refusent de licencier leurs employés ainsi que sur la situation des 650 requérants ou déboutés pour lesquels l'interdiction de travailler a été décrêtée par le Conseil d'Etat.
Extraits:
Depuis le 31 juillet, les requérants déboutés dont le rejet de la demande d’asile est définitif et exécutoire n’ont plus le droit de travailler ou de suivre un apprentissage. Dans le canton, ils sont près de 650 à être concernés par cette décision du Conseil d’Etat. Une mesure contestée par une vingtaine de chefs d’entreprise dans une lettre adressée au gouvernement. Sans s’afficher, d’autres employeurs ont aussi choisi de ne pas licencier leurs employés déboutés. Tous courent le risque de sanctions. Mais rien ne devrait bouger avant la rentrée politique du Conseil d’Etat, prévue dans une semaine.
Extraits:
Depuis le 31 juillet, les requérants déboutés dont le rejet de la demande d’asile est définitif et exécutoire n’ont plus le droit de travailler ou de suivre un apprentissage. Dans le canton, ils sont près de 650 à être concernés par cette décision du Conseil d’Etat. Une mesure contestée par une vingtaine de chefs d’entreprise dans une lettre adressée au gouvernement. Sans s’afficher, d’autres employeurs ont aussi choisi de ne pas licencier leurs employés déboutés. Tous courent le risque de sanctions. Mais rien ne devrait bouger avant la rentrée politique du Conseil d’Etat, prévue dans une semaine.
Les employeurs des requerants parlent
Rachel Tsegaye, aide-infirmière à l’EMS La Pensée, est contrainte d’arrêter de travailler. Sa patronne a refusé de la licencier et les pensionnaires la soutiennent.
Les journalistes de 24 heures donnent la parole à plusieurs des employeurs des 650 personnes que le Conseil d'Etat veut empêcher de travailler.
Voici quelques unes de leurs déclarations:
«Nous réengagerons nos trois employées sur-le-champ, si le Canton nous en donne l’autorisation. Nous voulons rester dans la légalité, même si nous en avons gros sur le cœur.»
«En quoi et pourquoi licencier une employée très appréciée et compétente? Ce n’est pas à moi d’être le complice de l’Etat»
Les journalistes de 24 heures donnent la parole à plusieurs des employeurs des 650 personnes que le Conseil d'Etat veut empêcher de travailler.
Voici quelques unes de leurs déclarations:
«Nous réengagerons nos trois employées sur-le-champ, si le Canton nous en donne l’autorisation. Nous voulons rester dans la légalité, même si nous en avons gros sur le cœur.»
«En quoi et pourquoi licencier une employée très appréciée et compétente? Ce n’est pas à moi d’être le complice de l’Etat»
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