mardi 25 avril 2006

Je suis avant tout un spécialiste du marathon�

Le Matin - Je suis avant tout un sp�cialiste du marathon�

La veilleuse noire recalée honorée pour son combat


Lire l'article de Caroline Rieder dans 24heures
DISTINCTION Magalie Schaer est une des lauréates du Prix 2006 Femme exilée, femme engagée.

«Je ne m’y attendais pas car, avec ma vic­toire au tribunal, le prix, je l’avais déjà gagné.» La vie de Magalie Schaer bascule en 2004, lorsqu’elle s’entend dire par la directrice d’un EMS de luxe de La Côte qu’elle ne peut être enga­gée, en raison de sa couleur de peau. Elle porte l’affaire en jus­tice, soutenue par ACOR-SOS Ra­cisme. En juin 2005, le Tribunal des Prud’hommes condamne l’EMS. En décembre, l’établisse­ment renonce à recourir.
Depuis, celle qui «ne connais­sait même pas l’adresse de SOS Racisme avant», s’est engagée dans les activités de l’association. Elle participe dans les possibilités de son emploi du temps, entre son travail d’aide-infirmière, ses enfants et son activité de maman de jour. «J’aimerais que ce prix encourage les victimes de discri­mination à se manifester. En Suisse, chaque être humain a des droits.» Même si ça a été dur à vivre, la Lausannoise considère que ce qui lui est arrivé «a valu la peine. Avant, je n’étais pas vrai­ment sensible au problème du racisme, je trouvais toujours des excuses aux comportements dis­criminatoires ». L’important pour cette mère de famille d’origine haïtienne, en Suisse depuis l’âge de 13 ans: «Je ne suis plus une victime. Cette victoire et ce prix me motivent pour le futur.» Magalie Schaer est l’une des huit lauréates romandes du prix 2006 «Femme exilée, femme en­gagée » ( lire ci-dessous). Sa fonda­trice Alba Viotto l’a choisie «parce que peu de personnes osent dénoncer les discrimina­tions dont elles sont victimes. Elle a eu le courage de montrer qu’il est possible de résister.»

Chasse à l'homme en Arizona, avec coyote

Lire ce reportage d'Alain Campiotti dans le Temps - temps fort

Alain Campiotti nous enmmène avec un groupe de chasseurs d'hommes dans leurs pick-ups et autres Hummer, leur proie: les immigrés clandestins qui veulent franchir la frontière et venir travailler aux USA.
Rappellons juste qu'il n'y a que moins de 200 ans que des requérants d'asile économiques fuyant l'Europe ont commencé à massacrer les ancêtres de ces "clandestins" et à imposer ces frontières arbitraires: les temps changent...