vendredi 22 février 2008

Les enfants de migrants ont le droit de connaître leur langue


Les enfants de migrants ont le droit de connaître leur langue dans Swissinfo

En Suisse, il est actuellement possible de suivre des cours de langue et de culture d'origine dans 35 idiomes.

Légende photo: En Suisse, il est actuellement possible de suivre des cours de langue et de culture d'origine dans 35 idiomes. (visum)

Sur le même sujet

A l'occasion de la journée internationale de la langue maternelle, un collectif a lancé un appel pour que l'école helvétique offre aux enfants de migrants des cours portant sur leur langue et leur culture d'origine.

De son côté, l'ONU a rappelé que plus de 50% des 6700 langues parlées dans le monde sont actuellement en danger de disparition.

L'Organisation des Nations unies (ONU) a déclaré 2008 «Année internationale des langues». Et c'est jeudi qu'a eu lieu dans le monde entier la «Journée internationale de la langue maternelle».

Répression de la mendicité à Genève

Lire l'article de Fabio Citroni dans Le Matin

«C'est mon devoir»

«Le but de la loi n'est pas de traquer les mendiants, mais la mendicité, afin que les citoyens cessent d'être importunés. Et faire appliquer la loi, c'est mon devoir»

Le radical Daniel Zappelli, procureur général genevois

«Rien à faire chez nous»

«Prélever l'amende sur la personne a pour effet de décourager les mendiants. Le Parlement a décidé que mendier constituait une infraction. Les mendiants n'ont donc rien à faire chez nous»

Yves Nidegger, député UDC, auteur de la loi sur la mendicité

«Justice de bouc émissaire»

«On aura droit au triste spectacle d'un policier prenant un gobelet avec des pièces et le rendant vide au mendiant. Ce qui me choque, c'est cette justice de bouc émissaire. On décrète que le désordre, le crime, l'insécurité, ce sont ces gens-là»

Le socialiste Laurent Moutinot, chef de la police

«Populisme le plus bas»

«C'est choquant et inacceptable. La Ville a toujours été opposée à ce genre de procédures. En arriver là de la part des libéraux et de la majorité du Grand Conseil, c'est le populisme le plus bas»

L'écologiste Patrice Mugny, maire de Genève

«On pourrait modifier le Code pénal pour mieux expulser les criminels étrangers»