jeudi 8 novembre 2007
La crainte du plombier Bulgare
Ecoutez le débat dans forum
La Suisse et l'Union européenne ne sont pas d'accord sur l'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et à la Bulgarie. A l'issue de leur troisième rencontre à Bruxelles, les négociateurs ont buté sur le calendrier d'une telle extension. Après le plombier polonais, faut-il craindre ses collègues roumain et bulgare, ainsi que les Roms ? Débat entre Carlo Sommaruga, conseiller national socialiste, Oskar Freysinger, conseiller national UDC et Mirel Bran, correspondant à Bucarest...
La Suisse et l'Union européenne ne sont pas d'accord sur l'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et à la Bulgarie. A l'issue de leur troisième rencontre à Bruxelles, les négociateurs ont buté sur le calendrier d'une telle extension. Après le plombier polonais, faut-il craindre ses collègues roumain et bulgare, ainsi que les Roms ? Débat entre Carlo Sommaruga, conseiller national socialiste, Oskar Freysinger, conseiller national UDC et Mirel Bran, correspondant à Bucarest...
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Les Suisses ne sont pas des moutons
Lire le dossier de Swissinfo à l'occasion de la sortie du livre de Georg Kreis , le président de la commission Suisse contre le racisme
Le président de la Commission fédérale contre le racisme Georg Kreis publie «Pas un peuple de moutons», un bilan de la lutte contre le racisme en Suisse.
Mais l'ouvrage se lit aussi et surtout comme un appel pressant à ne pas affaiblir le dispositif législatif.
Frictions entre communautés religieuses, discriminations, discussion sur la liberté d'expression: le nouvel ouvrage de l'historien Georg Kreis, «Pas un peuple de moutons», reprend en les fouillant la plupart des grandes questions ayant agité la Suisse ces dernières années ou l'agitant encore...
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Il avait vraiment eu viol collectif à Seebach
Lire l'article de Catherine Cossy dans Le Temps
L'affaire avait été considérée, notamment par les lecteurs du Temps, comme l'événement marquant de l'année 2006. L'affaire du présumé viol collectif, à Zurich-Seebach, d'une écolière de treize ans par des camarades semble toutefois prendre d'autres dimensions. Selon le Tages-Anzeiger de mercredi, qui s'appuie sur les témoignages des avocats d'office des suspects, seul un garçon de seize ans au moment des faits risque de se voir inculper pour viol. L'accusation d'acte d'ordre sexuel avec des enfants devrait être retenue envers un jeune adulte de 18 ans. Les onze autres adolescents pourraient être libérés de toute charge en rapport avec une agression sexuelle...
L'affaire avait été considérée, notamment par les lecteurs du Temps, comme l'événement marquant de l'année 2006. L'affaire du présumé viol collectif, à Zurich-Seebach, d'une écolière de treize ans par des camarades semble toutefois prendre d'autres dimensions. Selon le Tages-Anzeiger de mercredi, qui s'appuie sur les témoignages des avocats d'office des suspects, seul un garçon de seize ans au moment des faits risque de se voir inculper pour viol. L'accusation d'acte d'ordre sexuel avec des enfants devrait être retenue envers un jeune adulte de 18 ans. Les onze autres adolescents pourraient être libérés de toute charge en rapport avec une agression sexuelle...
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Les moutons font des petits
Dans le courrier des lecteurs du 24 Heures, M. Javier Otero de Lausanne revient sur les affiches de l'UDC et explique comment elles se propagent à travers l'Europe entière:
Etonnant, non?
Je me permets de revenir sur l’affiche des moutons placardée sur nos murs récemment par l’UDC. Je rentre d’un voyage en Espagne, à Madrid plus exactement, où j’ai pu assister à une manifestation d’un parti d’extrême droite… Je vous invite tous à aller regarder l’affiche qu’utilise ce parti, le Frente Nacional, ce qui signifie «Le Front national» sur son site internet www.frentenacional.es.
Peu importe le jeu de mots «moutons noirs» qu’a utilisé l’UDC pour justifier une telle affiche, les intentions étaient pour moi claires. Aujourd’hui elle est responsable d’une propagation d’un message de haine, d’exclusion à travers l’Europe. Le Pen avait déjà publiquement avoué son admiration pour l’UDC suisse, les Espagnols en font maintenant l’éloge à leur tour!
Bravo à ces personnes de l’UDC, elles ont des admirateurs très recommandables et fréquentables. Je vais me permettre de faire un rapprochement sommaire comme elle le fait elle-même d’ailleurs dans plein de domaines… J’invite le peuple suisse à bien réfléchir, il a des admirateurs fascistes à travers l’Europe, il est donc fasciste!
Etonnant, non?
Peu importe le jeu de mots «moutons noirs» qu’a utilisé l’UDC pour justifier une telle affiche, les intentions étaient pour moi claires. Aujourd’hui elle est responsable d’une propagation d’un message de haine, d’exclusion à travers l’Europe. Le Pen avait déjà publiquement avoué son admiration pour l’UDC suisse, les Espagnols en font maintenant l’éloge à leur tour!
Bravo à ces personnes de l’UDC, elles ont des admirateurs très recommandables et fréquentables. Je vais me permettre de faire un rapprochement sommaire comme elle le fait elle-même d’ailleurs dans plein de domaines… J’invite le peuple suisse à bien réfléchir, il a des admirateurs fascistes à travers l’Europe, il est donc fasciste!
Pour mémoire, il y a un mois la version allemande de l'affiche avait été reprise par le parti néo-nazi de Hesse
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L’habit ne fait pas le raciste
Un skinhead qui avait tabassé trois étrangers a été libéré du chef de discrimination raciale. Son apparence ne suffit pas à qualifier son acte de raciste.
Le Tribunal fédéral accepte le recours d’un jeune néonazi qui avait agressé deux Tamouls et un Bosniaque. Il juge que son crâne rasé et son allure de skinhead ne suffisent pas à signer ses actes. Avec un comparse, le jeune homme, qui n’avait jamais caché sa haine des étrangers, avait écopé de trois ans et demi de réclusion pour lésions corporelles et discrimination raciale.
Le Tribunal cantonal de Lucerne avait jugé que l’une des conditions de la discrimination raciale était remplie car le caractère raciste de l’agression était «ostentatoire». Même s’ils n’avaient pas proféré d’insultes, les jeunes néonazis portaient les signes distinctifs caractéristiques de leur groupe – des blousons à doublure orange et des pulls de marque Lonsdale. L’inscription «skinhead» était même cousue sur leur veste.
Signes pour initiés
Le TF ne partage pas ce raisonnement. Selon lui, seuls les initiés savent que les vestes doublées d’orange et les pulls Lonsdale sont des signes de reconnaissance. Les néonazis referment leur blouson sur le pull de manière à ne laisser apparaître que les lettres «nsda», soit le sigle du parti nazi allemand, Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei.
Interrogé par la RSR, le président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme a estimé que l’arrêt du TF n’est, au fond, «pas si mauvais que ça». Pour la première fois, «il dit clairement que l’apparence néonazie peut être considérée comme un délit à partir du moment où elle est perceptible par le grand public». Selon lui, les juges ont aussi tenu compte du fait que la principale victime était un Blanc.
Dépêche de l'ATS, reprise dans 24 Heures
Lire "Le skin n'était pas raciste", par Renaud Michiels dans le Matin
Désormais, l'apparence des néonazis
et leurs signes extérieurs de racisme
(habits, croix) seront prises en compte.
Keystone
et leurs signes extérieurs de racisme
(habits, croix) seront prises en compte.
Keystone
Le Tribunal fédéral accepte le recours d’un jeune néonazi qui avait agressé deux Tamouls et un Bosniaque. Il juge que son crâne rasé et son allure de skinhead ne suffisent pas à signer ses actes. Avec un comparse, le jeune homme, qui n’avait jamais caché sa haine des étrangers, avait écopé de trois ans et demi de réclusion pour lésions corporelles et discrimination raciale.
Le Tribunal cantonal de Lucerne avait jugé que l’une des conditions de la discrimination raciale était remplie car le caractère raciste de l’agression était «ostentatoire». Même s’ils n’avaient pas proféré d’insultes, les jeunes néonazis portaient les signes distinctifs caractéristiques de leur groupe – des blousons à doublure orange et des pulls de marque Lonsdale. L’inscription «skinhead» était même cousue sur leur veste.
Signes pour initiés
Le TF ne partage pas ce raisonnement. Selon lui, seuls les initiés savent que les vestes doublées d’orange et les pulls Lonsdale sont des signes de reconnaissance. Les néonazis referment leur blouson sur le pull de manière à ne laisser apparaître que les lettres «nsda», soit le sigle du parti nazi allemand, Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei.
Interrogé par la RSR, le président de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme a estimé que l’arrêt du TF n’est, au fond, «pas si mauvais que ça». Pour la première fois, «il dit clairement que l’apparence néonazie peut être considérée comme un délit à partir du moment où elle est perceptible par le grand public». Selon lui, les juges ont aussi tenu compte du fait que la principale victime était un Blanc.
Dépêche de l'ATS, reprise dans 24 Heures
Lire "Le skin n'était pas raciste", par Renaud Michiels dans le Matin
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