mardi 6 janvier 2009

Halte à l'aggression mlitaire Israelienne contre GAZA

Rappellons que la moitié de la population de Gaza est composée d'enfants !
Sur 1,5 mio d'habitants plus de 750.000 sont des descendants des réfugiés qui ont été chassés de leurs villes et villages par l'armée Israélienne.
La situation humanitaire y est terrible
Voir le site d'Urgence Palestine



Manifestation nationale, ce samedi à Berne

Les derniers événements de Zurich, du 03.01 au 07.01

rsr
3 janvier 2009, Forum

Près d'un millier de personnes ont participé, samedi à Zurich, à une manifestation de soutien au collectif des Sans-Papiers. Celui-ci va mettre un terme à l'occupation de la Predigerkirche qui dure depuis deux semaines. Il a décidé d'accepter l'asile que lui propose une autre église zurichoise. Le reportage de Claude Reusser :

Zurich: manif des sans-papiers



DIMANCHE 4 JANVIER 2009

Zurich: les sans-papiers s’en vont

Les quelque 150 sans-papiers, qui occupaient depuis le 19 décembre dernier une église de Zurich, ont quitté les lieux hier et ont été accueillis par une autre église. La condition posée pour la rencontre prévue aujourd’hui avec le conseiller d’Etat zurichois Hans Hollenstein est ainsi remplie.

Les sans-papiers ont fait savoir samedi qu’ils étaient d’accord de quitter la Predigerkirche et d’accepter l’asile provisoire offert par l’église zurichoise de St. Jakob am Stauffacher.

Hans Lienhard, le président de la paroisse, s’est dit soulagé pour les sans-papiers. Leur occupation aurait débouché sur un fiasco s’ils avaient refusé de quitter la Predigerkirche. Les sans-papiers demandent notamment un traitement plus humain dans le règlement des cas de rigueur, ainsi que des possibilités de travail. AP


Les sans-papiers zurichois déménagent dans une autre église

ZURICH. Les occupants ont quitté la Predigerkirche pour migrer vers l'église Saint-Jacques. Une délégation rencontre aujourd'hui le Conseil d'Etat.

ATS - Lundi 5 janvier 2009

Les sans-papiers qui occupaient une église en ville de Zurich ont déménagé dimanche dans une autre église. Ils pourront y rester jusqu'à mercredi soir. Quelque 60 à 70 sans-papiers ont migré vers l'église Saint-Jacques, a indiqué dimanche le collectif de soutien. Cela correspond à une petite moitié des 150 personnes qui avaient pris leurs quartiers dans la Predigerkirche le 19 décembre. Avant de partir, les occupants ont nettoyé le sol et les toilettes, a précisé le collectif.

Lundi, une délégation des sans-papiers, emmenée par le président du conseil de paroisse Ruedi Reich, rencontrera le conseiller d'Etat Hans Hollenstein (PDC) pour une discussion. Celui-ci avait posé comme condition pour cette rencontre que la Predigerkirche soit évacuée.

Samedi après-midi, les sans-papiers et leurs sympathisants ont manifesté à travers la vieille ville de Zurich. D'après le collectif de soutien, le défilé a rassemblé 2500 participants. La police les a quant à elle estimés à un millier.

Par leur action, les sans-papiers et leurs sympathisants entendent attirer l'attention sur leur situation précaire et revendiquer de meilleures conditions de vie. Ils demandent notamment «une pratique plus humaine et non bureaucratique pour les cas de rigueur» ainsi qu'une levée de l'interdiction de travailler. Le collectif de soutien se dit convaincu que le conseiller d'Etat Hollenstein peut procéder à des améliorations rapides.

Lors d'une conférence de presse du collectif, l'avocat Marc Spescha, spécialiste du droit d'asile, avait souligné samedi que le canton de Zurich avait renoncé jusqu'à présent à soumettre à la Confédération des demandes concernant des cas de rigueur. Des cantons comme Vaud ou Saint-Gall ont transmis l'année passée 300, respectivement 85 demandes de ce type, contre aucune pour le canton de Zurich.



LUNDI 5 JANVIER 2009


LE TEMPS - REGIONS  
http://www.letemps.ch/template/regions.asp?page=7&article=247266

Occuper une église ne suffira pas aux sans-papiers pour faire plier Zurich

ZURICH. Le ministre Hans Hollenstein a reçu une délégation de personnes en situation illégale qui avaient occupé la Predigerkirche. Le canton ne reverra pas ses pratiques en matière d'asile, mais demande des directives fédérales.

Catherine Cossy
Mardi 6 janvier 2009

Le canton de Zurich n'a pas l'intention d'utiliser plus largement la marge de manœuvre à disposition des cantons pour demander à Berne la régularisation de personnes sans papiers.

La rencontre tant attendue, lundi, entre une délégation de sans-papiers et le conseiller d'Etat PDC Hans Hollenstein n'a pas débouché sur de grands résultats. Affichant toujours une grande jovialité, le directeur de la Sécurité et de l'aide sociale est resté vague. Il a tout d'abord souligné l'émotion que l'occupation, pendant deux semaines, de la Predigerkirche a suscitée auprès des fidèles en ce temps de Noël. Il a été relayé par le président du Conseil synodal de l'Eglise réformée du canton de Zurich, Ruedi Reich, qui a notamment dédéclaré: «Je ne suis pas prêt à négocier sous la pression. Une occupation n'est pas le moyen adéquat pour ouvrir le dialogue.»

Création d'une commission

Hans Hollenstein s'est certes engagé pour la création d'une commission d'experts chargée d'examiner les cas de rigueur, qui sont aujourd'hui traités par l'Office cantonal de la migration. Mais sa création est de la compétence du parlement. En 2007, le Grand Conseil avait refusé la réactivation d'une telle institution. Et lundi matin, les groupes UDC et radicaux, qui détiennent presque la majorité à eux deux, ont répété qu'ils s'opposeraient à ce projet. Hans Hollenstein reste toutefois optimiste: «Je crois que l'on pourra convaincre une majorité», a-t-il déclaré. Mais il n'a pas voulu s'avancer sur une date.

Le conseiller d'Etat a également confirmé la pratique restrictive du canton envers les demandeurs d'asile déboutés et autres sans-papiers. En 2008, Zurich n'a transmis aucune demande à la Confédération d'octroyer un permis de séjour pour cas de rigueur. Et quatre seulement en 2007. L'Office fédéral des migrations ne veut pas donner les chiffres d'autres cantons, «pour ne pas alimenter la polémique», a déclaré un porte-parole.

«Il y a de trop grandes divergences entre les cantons, il n'est pas bon de jouer les uns contre les autres. J'espère que Zurich pourra se rapprocher de la moyenne», a déclaré Hans Hollenstein. Le conseiller d'Etat n'a pas voulu dire s'il espérait que les autres cantons se rallient à une ligne plus dure, ou si Zurich était prêt à se montrer plus souple. Le canton est réputé notamment pour sa sévérité en matière d'établissement de l'identité, exigeant la présentation d'un passeport et non d'une simple carte d'identité.

«Dans ce domaine, le fédéralisme n'a pas sa place»

Hans Hollenstein, à la tête du Département de la sécurité depuis 2007, s'est défendu de vouloir jouer les «Pères la rigueur»: «J'ai hérité de cette situation, mais je ne peux pas la changer d'un seul coup. La Confédération laisse les cantons seuls avec cette tâche. Or c'est un domaine où le fédéralisme n'a pas sa place. Nous avons besoin de lignes directrices de la Confédération pour savoir comment définir les cas de rigueur. J'ai bon espoir que mon appel soit entendu.»

Zurich s'est toujours montré particulièrement inflexible envers les personnes en situation irrégulière. En 2005, il avait refoulé en Bolivie une famille vivant et travaillant depuis plus de dix ans dans le canton, et dont les deux fillettes étaient nées en Suisse.

Le groupe des sans-papiers, dont une partie a été accueillie jusqu'à mercredi soir dans une autre église de la ville, s'est montré déçu de l'entretien. Le collectif de soutien salue certes la création d'une commission pour les cas de rigueur, mais espère que cela ne restera pas une promesse sans lendemain. Il regrette également que les demandeurs d'asile déboutés doivent changer chaque semaine d'hébergement et vivre avec des bons Migros de 8,50 francs par jour dans des bunkers sans lumière. Un régime qui, contrairement aux autres cantons, s'applique aussi aux femmes et aux enfants.

RSR.CH Journal de 12:30

05.01.2009  Sans-papiers zurichois: rencontre avec le gouvernement

Une délégation des sans-papiers rencontrait lundi matin à Zurich Hans Hollenstein, le chef du département de la sécurité du canton. Le collectif de soutien veut que le gouvernement zurichois applique une politique de régularisation moins restrictive. Les précisions de Delphine Gendre.

Forums

05.01.2009 Zurich : rencontre sans-papiers et Conseil d'Etat

A Zurich, les sans-papiers qui occupent une église depuis le 19 décembre n'ont pas obtenu ce qu'ils espéraient. Le conseiller d'Etat Hans Hollenstein leur a seulement promis de réactiver la commission d'examen des cas de rigueur, qui concerne les requérants d'asile déboutés vivant en Suisse depuis au moins 5 ans et qui sont bien intégrés. Par Delphine Gendre.




MERCREDI 7 JANVIER 2009

Occupation d'une église à Zurich: les sans-papiers s'en vont

Les sans-papiers qui occupent l'église St-Jakob de Zurich depuis dimanche pour attirer l'attention sur leur détresse ont décidé de quitter les lieux ce mercredi. Ils estiment avoir atteint un succès partiel avec leur action des derniers 19 jours.

Quelque 150 personnes ont occupé durant pendant 17 jours la Predigerkirche à Zurich avant de déménager dimanche dans l'église St-Jakob, toujours à Zurich. L'évacuation de la Predigerkirche était la condition posée par les autorités pour rencontrer les sans-papiers.

Après la réunion lundi, le chef du département de la sécurité a indiqué qu'il voulait réactiver la commission pour les cas de rigueur. Les sans-papiers considèrent ce point comme une concession concrète. Ils revendiquent de meilleures conditions de vie et "une pratique plus humaine et non bureaucratique" pour les cas de rigueur ains qu'une levée de l'interdiction de travailler.

(ats)

Vaud fait face de justesse à la hausse des demandes d'asile

Jusqu’ici, il n’a pas fallu recourir aux abris de protection civile. Mais ils représentent bientôt la seule réserve. Un article de Laurent Busslinger dans 24 Heures.
Porte-parole de l’Etablisse­ment vaudois d’accueil des migrants (EVAM), Emmanuelle Marendaz Colle se refuse à parler de «crise de l’asile»: «Mais il est clair que la situation est tendue, et qu’au­jourd’hui chaque place compte.» Si le canton n’est pas dans «l’urgence absolue» décrite à Berne par le conseiller d’Etat Hans-Jürg Käser (24 heures d’hier), il subit lui aussi l’afflux des requêtes. En décembre, il a reçu 200 nouveaux requérants (voir graphique), un record sans équivalent depuis le pic de l’asile de la fin des années 90. Durant l’année 2008, l’EVAM a ainsi enregistré 1115 nouvelles person­nes, alors que le dispositif d’ac­cueil tablait sur 636 arrivées. C’est que sur le plan suisse, les demandes d’asile ont augmenté de 45% en un an, passant de 11 000 en 2007 à 16 000 en 2008. C’est certes encore très loin des chiffres de 1998 et 1999 où le conflit yougoslave avait fait bon­dir les requêtes à 44 000 et même 48 000. Mais on s’était habitué depuis 2005 à une moyenne de quelque 10 000 ar­rivants par an, et les héberge­ments avaient été redimension­nés en conséquence.
Imprévoyance récusée

  N’aurait-il pas fallu se mon­trer plus prudents? «Nous de­vons nous adapter en perma­nence, qu’il s’agisse de centres d’hébergements ou d’apparte­ments, nous ne pouvons garder des structures vides, ce ne serait pas justifiable», répond la porte­-parole de l’EVAM. Pour Emma­nuelle Marendaz Colle, «il est faux de prétendre que la Confé­dération a forcé les cantons à fermer des centres, c’est une évolution qui a suivi celle des demandes».
Reste qu’aujourd’hui, l’heure n’est plus à la résiliation de baux, mais à leur signature, tous azimuts. Depuis juillet, l’EVAM a loué 37 nouveaux appartements, représentant près de 200 places supplémentaires. Pour la plu­part, elles ont été trouvées en dehors de l’arc lémanique. Les huit centres que gère l’EVAM sont aussi occupés au maximum de leur capacité, et une cinquan­taine de personnes sont logées dans des hôtels.

 déficit prévisible des places d'hébergement
Recours aux abris PCi?

  Mais ces efforts sont en passe de ne plus suffire. Si l’afflux, provenant principalement de Somalie, d’Erythrée et du Sri Lanka ne diminue pas, l’EVAM s’attend à un déficit de quelque 200 places d’ici à fin avril. A la hausse des arrivées s’ajoute une diminution des départs qui tra­duit l’essoufflement des possibi­lités de régularisation, large­ment utilisées par le canton au début de 2008. Alors que la recherche d’un nouveau centre à La Côte n’a toujours pas abouti, les abris de PCi sont le seul recours qui se profile. «Aucune décision d’ouverture n’a encore été prise, mais cela risque d’être rapidement le cas», prévoit Em­manuelle Marendaz Colle. Deux abris ont d’ores et déjà été présé­lectionnés, mais ni leur capacité ni leur localisation ne sont préci­sées. Avec la reprise des attribu­tions aux cantons (suspendue du 24 décembre au 4 janvier), ils pourraient être très vite mis à contribution.

Gérer l'afflux des requérants d'asile

Aux troisième et quatrième trimestres 2008, le nombre d'arrivées de requérants d'asile a pris l'ascenseur en Suisse, avec une augmentation de 40% par rapport au deuxième trimestre. Cette situation a fait l'objet de plusieurs communications de l'Office féféral des migrations.

Dans le canton de Vaud, cette hausse a commencé à se ressentir dès le mois d'août, comme le montre l'évolution des arrivées.

Lire la suite de ce dossier de l'EVAM

Les sans-papiers de Zürich espèrent une aide du canton pour des permis

Après une rencontre hier matin avec le conseiller d’Etat Hans Hollenstein, les sans-papiers voient une issue possible à la crise. Le gouvernement souhaite réactiver la commission pour les cas de rigueur.
La discussion avec les représen­tants du collectif de soutien aux sans-papiers «a été correcte», se­lon Hans Hollenstein, chef du Département zurichois de la sé­curité. Elle a montré qu’il y a deux positions «différentes». Le collectif de soutien aux sans-pa­piers a déclaré que la rencontre avec les autorités a «redonné de l’espoir». Mais le seul point posi­tif de la réunion serait l’idée de réactiver la commission pour les cas de rigueur.
  Cette commission d’experts examinerait les demandes qui sont aujourd’hui traitées par l’Office cantonal de la migration. Elle pourrait demander à la Con­fédération d’accorder des permis de séjour pour certains cas. Hans Hollenstein ne peut pas promet­tre que la commission sera réac­tivée car «cette décision est de la compétence du Grand Conseil». Les groupes PRD et UDC ont déclaré qu’ils s’opposeraient à la réactivation de la commission. A droite, seul le PDC – parti de Hans Hollenstein – s’est dit prêt à accepter la création d’une nou­velle commission.
Un
canton «dur»
  Dix cantons, dont Zurich, Vaud et Genève, avaient tenté en 2006 de se mettre d’accord sur des critères communs pour l’exa­men des cas de rigueur. Sans succès. Zurich a la réputation d’être dur dans l’examen de tels cas. Il n’est pas intervenu une seule fois en 2008 auprès de la Confédération pour obtenir des permis de séjour, alors que le canton de Vaud a transmis 300 demandes. Les 150 sans-papiers qui ont occupé 17 jours la Predi­gerkirche de Zurich ont démé­nagé dimanche dans l’église St. Jakob. L’évacuation de la Pre­digerkirche était la condition po­sée par les autorités pour ren­contrer les sans-papiers. ATS

Voir également le reportage de la TSR sur le même sujet