mercredi 9 novembre 2005

Images du réseau de Solidarité de la Suisse Orientale


Voici, rien que pour vos yeux une des superbes images qui proviennent de l'autre côté de la Suisse. En cliquant sur l'image elle apparait en grand format.
Les droits de ces photos appartiennent à l'Eglise réformée de St-Gall, à la même adresse vous trouverez une dizaine d'autres clichés, et les légendes des images. L'adresse du réseau de solidarité est la suivante www.solidaritaetsnetz.ch/

Und es sind Menschen auf der Flucht - Et ils sont en fuite - And They Are People on the run



Le réseau de solidarité de la Suisse Orientale www.solidaritaetsnetz.ch/ nous annonce la publication d'un livre comportant 12 récits de vie de NEM
Les textes sont (selon la langue dans laquelle l'histoire a été racontée) en allemand, anglais, français et portugais, donc c'est non seulement intéressant pour les Suisses Allemands, mais aussi pour les Romands.
Le vernissage aura lieu le 17. novembre à 20:00 dans une salle de la gare de st. Gall.
Voir également la page d'infos sur le site de l'Eglise réformée de St-Gall également cette page
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Flyer de promotion et de commande (en allemand)

Mort suspecte d'un requérant-dealer à Lausanne


Dans 24 Heures, Alain Walther nous raconte le contexte de la mort d'un requérant d'asile guinéen:
Intoxication comme annoncé par la police ou étouffement? Une enquête est ouverte sur les causes de la mort suspecte du jeune vendeur de cocaïne guinéen. L’autopsie a déjà donné la réponse. Elle sera bientôt sur le bureau du juge d’instruction cantonal.

C’est un petit coin d’Afrique, un bistrot sur les hauts de Lau-sanne. En vitrine, quelques ins-truments de musique. A l’intérieur, derrière la grande salle, un petit salon à palabres. Sur les canapés, trois femmes et sept hommes vivent le deuil de leur compagnon, M’Bouré Kouyaté. Patrick*, un cousin du défunt, dit être venu de Paris. Iris* n’aime pas les dealers, des vendeurs de mort, et le dit d’emblée. Et pour cause, elle est la mère d’un fils de 18 ans. Cette coiffeuse africaine est passée au chevet de M’Bouré Kouyaté alors qu’il était dans le coma au CHUV. Comme une trentaine de membres de la communauté africaine, Iris con-naissait le jeune homme, 21 ans, mais pas son activité lucrative. Dans le salon à palabres, où a commencé la veillée, les mêmes lancinantes questions reviennent: «Aurait-il pu être sauvé si l’ambulance était arrivée plus vite au CHUV? Le petit a-t-il été étouffé?» Aucune trace de violence sur le visage, le cou, le corps du disparu, selon des té-moins africains présents dans la chambre des soins intensifs.
Sur une vidéo prise en ca-chette, une infirmière du CHUV explique un dernier acte médical de son mieux. Autour d’elle, la «famille» africaine du trafiquant dans le coma. «Le cerveau est endommagé, c’est sans espoir. Nous allons débrancher la machine qui l’aide.» Une femme implore: «S’il vous plaît, laissez la machine encore.» Toutes les connaissances du défunt le disent et le répètent: «Jamais au CHUV les médecins ne nous ont parlé d’intoxication, de sachet de drogue ouvert dans son estomac. Le personnel nous a toujours parlé d’étouffement.»
Décès dû à un «sachet endommagé avalé par l’intéressé»?

Au lendemain de l’arrestation du trafiquant et de son complice par des «spécialistes des brigades des stupéfiants de la police de sûreté vaudoise et de la police judiciaire municipale», leur porte-parole, Jean­ Christophe Sauterel et Chris-tian Séchaud, avaient alors confirmé ( 24 heures du 27 octobre) par téléphone: le malaise qui frappait le Guinéen, porteur de plusieurs doses de cocaïne, était dû à un «sachet endommagé avalé par l’intéressé». Alors, intoxication? Au CHUV, Fabien Dunand, chargé de communication, se retranche derrière un double mur du silence: le secret professionnel et celui de l’enquête. Selon la Fareas, M’Bouré Kouyaté est arrivé en Suisse en 2003 et il était — aux yeux des autorités vaudoises — sans famille. D’ailleurs, la Fareas le considère comme disparu car il n’avait donné depuis septembre ni adresse, ni signe de vie au centre d’hébergement pour requérants de Sainte-Croix.

Rapatriement aujourd’hui

Lundi, un imam et deux membres de la communauté islamique de Lausanne sont ve-nus faire la toilette du mort au centre funéraire de Montoie. Le religieux était déjà au CHUV pour veiller l’agonisant quand a été débranchée la machine à respirer. Le cousin de Paris porte sur son t-shirt le portrait de M’Bouré Kouyaté. Il a filmé une dernière fois le visage du jeune homme dans son linceul blanc. Puis le cercueil a été scellé. Entre Genève, Lausanne et Zurich, la communauté africaine s’est cotisée. Les frais du rapatriement de la dépouille du dealer, estimés à 12 000 francs, ont ainsi été payés cash. Le corps et deux accompagnants décollent aujourd’hui mercredi de Genève pour Conakry. Le juge d’instruction cantonal, Jacques Antenen, a repris le dossier. Parce qu’il était apparemment sans proches, il tient à coeur au magistrat que toute la lumière soit faite sur le décès du requérant d’asile. Comportement des policiers sur place, arrivée et trajet de l’ambulance, le magistrat veut que le dossier soit suivi avec le plus grand soin. Intoxication ou étouffement? L’autopsie pratiquée sur la dépouille du Gui-néen a déjà donné la réponse. Elle sera bientôt sur le bureau du juge Antenen.

L'Hebdo en remet une couche sur Bex

Pour un bon exemple de journalisme de rumeurs et de micro-trottoir, l'Hebdo se distingue dans l'article de Sabine Pirolt paru la semaine dernière .
Le service de presse de l'UDC n'aurait pas fait beaucoup mieux, ainsi le garagiste irrascible et à la base des incidents du printemps se trouve qualifié de la manière suivante: A la mi-mai, un conseiller communal radical, à bout de nerfs, n’en pouvant plus d’observer la ronde du trafic sous ses fenêtres, avait en effet tagué «Nègres go home. Nègres dehors. Stop Fareas. Non à la drogue»

Un cadeau de Noël = Un jour à ne pas manquer


Couverture du livre (cliquez sur l'image pour la voir en grand format)

Noël est pour certains un beau rêve, pour d'autres une insulte aux victimes des injustices et des luttes de pouvoir. A l'heure des déséquilibres écologiques ou politiques et des pillages économiques, n'est-il pas devenu indécent d'évoquer une naissance miraculeuse et une paix possible ? Et si l'histoire de Noël était née au milieu d'injustices et de violences aussi décourageantes que celles que nous connaissons ? Et si elle avait été écrite pour résister au désespoir ? Le siège de Sarajevo, la chute de Srebrenica, le génocide rwandais ont inspiré quelques-uns de ces contes. Ils cherchent les mots pour oser dire le malheur, mais aussi pour guetter l'espoir. L'humour, l'inattendu, la révolte y surgissent et permettent de contourner le fatalisme et la résignation.

Ces contes ont été écrits par Hélène Küng, engagée depuis plusieurs années dans les milieux de défense de l'asile. Travaillant aujourd'hui à l'aumônerie ocuménique dans un centre d'enregistrement de requérants d'asile, elle collabore également au Service d'Aide Juridique aux Exilé-e-s (SAJE), à Lausanne et Vallorbe.
Pour aider au financement de ce service indispensable pour l'accompagnement juridique des requérants d'asile, les bénéfices et les droits d'auteur de chaque exemplaire commandé au moyen du talon ci-dessous seront reversés au SAJE.
Pour acquérir ou offrir ce livre à ne pas manquer et permettre ainsi au SAJE de poursuivre son travail, commandez dès maintenant cet ouvrage au prix spécial de 21 Frs, au lieu de 25 Frs, par e-mail contact@laboretfides.com ou en renvoyant le talon ci-dessous, d'ici à fin novembre 2005 :
Bon de commande à renvoyer à : SAJE, c/o Labor et Fides,

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Etats généraux de la migration et de l'asile



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