La commune de Bex ne pourra pas racheter le bâtiment de la Fareas
Le Conseil d’Etat a confirmé sa position: il n’est pas question de vendre ou de fermer le foyer pour requérants.
Bien qu’approuvée par le peuple en novembre 2006, l’initiative de l’UDC bellerine demandant le rachat du bâtiment de la Fareas par la commune a fait long feu. Le Conseil d’Etat, par le biais de son désormais ex-président Charles-Louis Rochat, a réaffirmé sa position, dans un courrier adressé le 30 mai à la Municipalité de Bex: «Il n’est envisageable ni de fermer ni de vendre ce centre d’hébergement.» Après ce second avis, l’exécutif bellerin demande au Conseil communal, par voie de préavis, de classer sans autres suites l’initiative baptisée «Pour que Bex retrouve sa sérénité».
L’avis du peuple aurait-il été bafoué en la circonstance? «On peut le voir comme cela, concède le syndic Michel Flückiger. Mais, dans toute transaction immobilière, il faut un acheteur et un vendeur. Et le deuxième fait défaut.» Le syndic reste philosophe: «On s’y attendait. Mais c’est dommage, le canton nous aurait évité des tracas en nous prévenant plus tôt que ce bâtiment n’était pas à vendre.» Point positif, le calme semble être revenu à Bex. Michel Flückiger le confirme: «C’est vrai qu’il y a une meilleure surveillance du centre. Mais on peut tout de même craindre que celle-ci se relâche avec le temps.» L’arrivée de familles dans le foyer Fareas, en lieu et place de célibataires, permettra peut-être de prolonger ce climat paisible.
De son côté, la Municipalité de Vevey a pris acte de la décision «d’accueillir à titre provisoire des personnes célibataires bénéficiaires de l’aide d’urgence dans le foyer Fareas de l’avenue du Général- Guisan». Les autorités ont écrit au Conseil d’Etat pour qu’une juste répartition entre communes soit opérée, tout en s’inquiétant «de se voir imposer la présence de groupes de personnes susceptibles de présenter des risques en milieu urbain et commercial».
DAVID GENILLARD et CHRISTOPHE BOILLAT dans 24 Heures
Le Conseil d’Etat a confirmé sa position: il n’est pas question de vendre ou de fermer le foyer pour requérants.
Bien qu’approuvée par le peuple en novembre 2006, l’initiative de l’UDC bellerine demandant le rachat du bâtiment de la Fareas par la commune a fait long feu. Le Conseil d’Etat, par le biais de son désormais ex-président Charles-Louis Rochat, a réaffirmé sa position, dans un courrier adressé le 30 mai à la Municipalité de Bex: «Il n’est envisageable ni de fermer ni de vendre ce centre d’hébergement.» Après ce second avis, l’exécutif bellerin demande au Conseil communal, par voie de préavis, de classer sans autres suites l’initiative baptisée «Pour que Bex retrouve sa sérénité».
Le foyer Fareas de Bex ne tombera pas en mains communales,
comme le souhaitait l’initiative populaire lancée par l’UDC en 2005.
ARNOLD BURGHERR
comme le souhaitait l’initiative populaire lancée par l’UDC en 2005.
ARNOLD BURGHERR
L’avis du peuple aurait-il été bafoué en la circonstance? «On peut le voir comme cela, concède le syndic Michel Flückiger. Mais, dans toute transaction immobilière, il faut un acheteur et un vendeur. Et le deuxième fait défaut.» Le syndic reste philosophe: «On s’y attendait. Mais c’est dommage, le canton nous aurait évité des tracas en nous prévenant plus tôt que ce bâtiment n’était pas à vendre.» Point positif, le calme semble être revenu à Bex. Michel Flückiger le confirme: «C’est vrai qu’il y a une meilleure surveillance du centre. Mais on peut tout de même craindre que celle-ci se relâche avec le temps.» L’arrivée de familles dans le foyer Fareas, en lieu et place de célibataires, permettra peut-être de prolonger ce climat paisible.
De son côté, la Municipalité de Vevey a pris acte de la décision «d’accueillir à titre provisoire des personnes célibataires bénéficiaires de l’aide d’urgence dans le foyer Fareas de l’avenue du Général- Guisan». Les autorités ont écrit au Conseil d’Etat pour qu’une juste répartition entre communes soit opérée, tout en s’inquiétant «de se voir imposer la présence de groupes de personnes susceptibles de présenter des risques en milieu urbain et commercial».
DAVID GENILLARD et CHRISTOPHE BOILLAT dans 24 Heures