vendredi 15 mai 2009

Prononciation et grammaire

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MÉDITERRANÉE - L'Italie durcit sa politique d'immigration clandestine, l'ONU s'inquiète


Par Cyriel Martin dans Le Point

L'Italie durcit sa politique d'immigration clandestine, l'ONU s'inquiète

L'immigration clandestine provoque des remous entre l'Italie et la communauté internationale (photo : une embarcation de migrants approche l'île italienne de Lampedusa, en septembre 2008) © AFP PHOTO / MARINE NATIONALE

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Le président du Conseil italien Silvio Berlusconi a remporté, mercredi, un vote de confiance sur un projet de loi particulièrement controversé, instaurant un tour de vis dans la lutte contre l'immigration clandestine. Le texte prévoit que l'entrée et le séjour illégaux sur le territoire italien deviennent un délit et soient passibles d'une amende de 5.000 à 10.000 euros. Le séjour des immigrés clandestins dans les centres d'identification et d'expulsion passe de deux à six mois, tandis que les personnes louant un logement aux clandestins ou les hébergeant risquent jusqu'à trois ans de prison. 

Le vote de cette loi - qui doit encore être approuvée au Sénat pour entrer en vigueur - intervient alors que l'Italie est critiquée en Europe pour avoir refoulé à deux reprises ces derniers jours des embarcations chargées d'un demi-millier de clandestins vers la Libye, sans même offrir la possibilité aux candidats à l'entrée sur son territoire de déposer une demande d'asile. Une politique que Rome justifie par une vague d'immigration sans précédent. Selon le ministère de l'Intérieur, l'Italie a vu arriver 36.900 migrants par la mer en 2008 - en quasi-totalité en provenance des côtes libyennes -, un chiffre présenté en hausse de 75 % par rapport à 2007. 

Accord avec la Lybie 

"C'est une violation de la loi européenne", a prévenu mardi le haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés. Ron Redmond a envoyé une lettre à Rome pour lui exprimer la "grave préoccupation" du HCR, et demander aux autorités italiennes d'accepter sur leur territoire les migrants se trouvant être des candidats à l'asile, une demande explicitement "appuyée" dans la soirée par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. L'inquiétude des Nations unies est également alimentée par le fait que la Libye, n'ayant pas signé la Convention de 1951 stipulant les droits des réfugiés, "ne possède pas de loi sur l'asile ni de système de protection des réfugiés". 

Lundi, c'est le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe - une organisation paneuropéenne non institutionnelle - Thomas Hammarberg, qui a dénoncé une "initiative unilatérale de l'Italie remettant en cause le droit de demander l'asile" et nie "la possibilité de fuir des situations de répression et de violences". Des déclarations "totalement infondées", lui a alors rétorqué le sous-secrétaire d'État italien aux affaires étrangères. "Le gouvernement italien respecte rigoureusement les normes internationales et européennes, renforcées par des accords internationaux avec des pays, qu'ils soient de transit ou d'origine des clandestins" a affirmé Alfredo Mantica, regrettant des déclarations "non vérifiées". 

La lutte de l'Italie contre l'immigration clandestine vers l'Europe a enregistré un tournant le 7 mai dernier avec, pour la première fois, l'acceptation par Tripoli de reprendre des clandestins recueillis par la marine italienne. Des centaines de clandestins ont été secourus par des vedettes italiennes, mais ont été débarqués non à Lampedusa ou en Sicile, mais en Libye, d'où ils étaient partis pour gagner l'Europe. Jamais auparavant Tripoli n'avait accepté le retour de migrants partis de ses côtes. Cette politique est défendue par l'Italie comme une solution au conflit récurrent qui l'oppose à Malte sur la question des immigrés clandestins. Les deux pays se rejettent en effet régulièrement la responsabilité de secourir et d'accueillir les migrants. Des milliers d'entre eux périssent chaque année en tentant de quitter l'Afrique sur des embarcations de fortune.

2008: 20’000 demandeurs d’asile en Europe chaque mois

L’UE27 a enregistré près de 240 000 demandeurs d’asile1 en 2008, soit 480 demandeurs par million d’habitants. Ces demandeurs étaient principalement de nationalité iraquienne (29 000, soit 12% de l’ensemble des demandeurs), russe (21 100, soit 9%), somalienne (14 300, soit 6%), serbe (13 600, soit 6%) et afghane (12 600, soit 5%).
Ces données sur les demandeurs d’asile au sein de l’UE27 sont extraites d’un rapport2 publié par Eurostat, l’Office statistique des Communautés européennes.

Voir le communiqué de presse d’Eurostat (pdf)

Perdu en Europe : le long parcours d’un immigré dans l’UE

Entre Dublin II et les lois nationales, les clandestins, immigrés réguliers, demandeurs d’asile, réfugiés ou encore rapatriés se sentent désarmés face à une Europe forteresse et  un système législatif en perpétuelle construction.

Perdu en Europe : le long parcours d’un immigré dans l’UE : (Publik15/flickr)

Ils ont de nombreuses origines mais atterrissent souvent au même endroit : les centres de rétention temporaire. Comment fait-on face à la question de l’immigration en Europe ? Le cadre législatif est vaste et complexe : il va de la Carte sociale européenne à la Convention européenne sur la sécurité sociale. Cependant, il existe un repère à ce sujet. Il s’agit du système Dublin II, spécifiquement élaboré pour les demandeurs d’asile, c’est à dire quiconque « craignant avec raison d’être persécuté du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques (…) » (Convention de Genève relative au statut de réfugié, art.1). Faire une demande de droit d’asile est un droit inviolable de l’Homme auquel les Etats doivent répondre rapidement mais correctement.

Lire la suite de cet article de Anna Franca Didonna, paru le 21 avril 2009, sur le site EUdebate2009

Affrontements à Athènes entre militants d'extrême droite et immigrés

ATHÈNES (AFP) — De violents affrontements se sont produits samedi soir 9 mai 2009 dans le centre d'Athènes entre d'une part un groupe d'extrême droite et un groupe d'immigrés retranchés dans un squat et d'autre part entre des anarchistes et la police, a constaté un journaliste de l'AFP.

Greek Neo-nazis gather in central Athens 27 January 2007 (getty images) Les échauffourées se sont produites à l'occasion d'un rassemblement de quelque 300 membres du groupe néo-nazi Chryssi Avghi (Aube d'Or) sur la place centrale d'Omonia "pour libérer Athènes et la Grèce des hordes des immigrés clandestins".

La police avait bouclé toute la place pour les empêcher d'entrer en contact avec plusieurs groupes d'extrême gauche et des ONG de soutien aux immigrés qui protestaient contre le rassemblement.

Les ultranationalistes tenaient un immense drapeau grec et des banderoles réclamant "le départ des étrangers de Grèce" et affirmant "étrangers=criminalité".

A l'issue du rassemblement ils se sont dirigés vers l'ancienne Cour d'appel d'Athènes, tout proche d'Omonia, abandonnée depuis 2000 et squattée depuis quelques semaines par un demi-millier d'immigrés menacés d'expulsion.

Les policiers les ont laissés défiler devant le bâtiment qu'ils ont attaqué avec divers projectiles dont des grenades assourdissantes. Ils criaient "hors de Grèce", "la Grèce aux Grecs", en faisant le salut nazi. Les immigrés épaulés par des comités de soutien grecs ont répondu en lançant des pierres depuis les étages supérieurs.

Les forces anti-émeutes les ont ensuite dispersés en utilisant des gaz lacrymogènes. Des échauffourées ont suivi entre un groupe d'extrême gauche et les membres de Chryssi Avghi tandis que les policiers tentaient de les séparer.

Auparavant, un groupe de 150 jeunes anarchistes avaient attaqué à coup de cocktails molotov les forces de l'ordre dans le quartier proche de l'école Polytechnique. Les policiers les ont repoussé à l'aide de gaz lacrymogènes et les jeunes se sont réfugiés dans l'école. Trois d'entre eux ont été interpellés, selon une source policière.

La section grecque de Médecins du Monde et plusieurs ONG de défense des droits de l'Homme ont dénoncé vendredi les conditions de vie déplorables des 500 migrants, qui vivent dans le bâtiment abandonné de huit étages, sans eau ni électricité.

Alors que la police s'apprête à expulser les migrants en vue de la location du bâtiment, les ONG ont appelé les autorités à annuler l'opération et à "nettoyer les lieux en assurant un logement approprié" des immigrés.

AFP

Lire également Heurts entre clandestins et néo-nazis à Athènes sur Euronews