Il manque 90000 francs au programme BIRD, qui vise l'intégration sociale et professionnelle de réfugiés. La fermeture point. «Je suis furieux et déçu», admet Alfredo Camelo, coordinateur du Bureau d'intégration des réfugiés pour demain (BIRD). Cette structure associative genevoise qui vient en aide à des réfugiés à qui l'asile a été octroyé se débat en effet dans des problèmes financiers sérieux et cherche – vainement pour l'heure – des sources de financement cantonales. Emanation de Pluriels (Centre de consultations et d'études ethnopsychologiques pour migrants) et de Caritas, la démarche du BIRD vise à promouvoir une intégration sociale et professionnelle durable.