Une lettre signée du syndic Daniel Brélaz au nom de l’Exécutif de la capitale vaudoise demande au Conseil fédéral de se distancier d’un discours contesté de l’UDC zurichois. Une démarche exceptionnelle qui se veut avant tout symbolique.
Ecoutez la séquence du journal de midi sur La Première
samedi 11 juin 2005
Refuser le totalitarisme juridique
Lire cette opinion de Raymond Auber publiée dans 24heures.
Extraits:
Le grand penseur vaudois Alexandre Vinet, dont la statue massive trône sur la place de Montbenon, ne pouvait pas ne pas y réfléchir. «Ce n’est pas nous qui contesterons aux lois le droit d’être respectées», écrivait-il. Mais il écrivait aussi: «Une loi immorale, une loi irréligieuse, une loi qui m’oblige à faire ce que ma conscience et la loi de Dieu condamnent, si l’on ne peut la faire révoquer, il faut la braver.»
Comment ne pas évoquer cette dernière phrase de Vinet (qu’aujourd’hui encore de nombreux libéraux considèrent comme leur «maître à penser») quand on lit le compte rendu du débat qui vient d’avoir lieu au Grand Conseil de notre canton? Il portait sur l’usage de la contrainte auquel la majorité du Conseil d’Etat compte recourir (ou a déjà recouru) pour renvoyer 523 requérants d’asile déboutés par la volonté de la Confédération. Parmi eux, des familles établies en Suisse depuis des années et bien intégrées, et des enfants nés en Suisse.
Deux camps s’affrontèrent. Ceux qui rappelèrent que, légalement, un canton est tenu d’exécuter une décision fédérale de ce genre: on ne pouvait être plus juridique. Ceux qui, à l’instar du député radical Serge Melly, considéraient que «quand la loi est injuste, il ne faut pas l’appliquer, ni laisser place à l’arbitraire»: on ne pouvait être mieux dans la ligne de Vinet...
Extraits:
Le grand penseur vaudois Alexandre Vinet, dont la statue massive trône sur la place de Montbenon, ne pouvait pas ne pas y réfléchir. «Ce n’est pas nous qui contesterons aux lois le droit d’être respectées», écrivait-il. Mais il écrivait aussi: «Une loi immorale, une loi irréligieuse, une loi qui m’oblige à faire ce que ma conscience et la loi de Dieu condamnent, si l’on ne peut la faire révoquer, il faut la braver.»
Comment ne pas évoquer cette dernière phrase de Vinet (qu’aujourd’hui encore de nombreux libéraux considèrent comme leur «maître à penser») quand on lit le compte rendu du débat qui vient d’avoir lieu au Grand Conseil de notre canton? Il portait sur l’usage de la contrainte auquel la majorité du Conseil d’Etat compte recourir (ou a déjà recouru) pour renvoyer 523 requérants d’asile déboutés par la volonté de la Confédération. Parmi eux, des familles établies en Suisse depuis des années et bien intégrées, et des enfants nés en Suisse.
Deux camps s’affrontèrent. Ceux qui rappelèrent que, légalement, un canton est tenu d’exécuter une décision fédérale de ce genre: on ne pouvait être plus juridique. Ceux qui, à l’instar du député radical Serge Melly, considéraient que «quand la loi est injuste, il ne faut pas l’appliquer, ni laisser place à l’arbitraire»: on ne pouvait être mieux dans la ligne de Vinet...
Jean-François Bergier dénonce les renvois forcés
L'historien Jean-François Bergier s'oppose au renvoi du groupe dit des "523" requérants d'asile dans le canton de Vaud. Il n'admet pas que, dans un Etat de droit, l'on recoure à la contrainte pour expulser des gens qui n'ont commis aucun délit.
Selon lui, les renvois forcés présentent des analogies avec l'attitude de la Suisse lors de la Seconde Guerre mondiale. "Dans les deux époques, on a d'un côté des textes, des règlements comme la fameuse circulaire Metzler. Et de l'autre des individus", a expliqué le Vaudois dans un entretien accordé "24 Heures" et à la "Tribune de Genève".
Durant la guerre, "hormis quelques exceptions, les textes ont été appliqués aveuglément. Ne pas reconnaître aux Juifs ou aux Tziganes le statut de réfugié politique était une aberration. Ces gens étaient menacés de mort", a rappelé M. Bergier. Or, on fait aujourd'hui la même erreur: "on applique des textes à la lettre sans étudier la situation des gens".
Le contexte idéologique présente aussi des similitudes: "il y avait comme aujourd'hui
la peur de l'étranger, la peur des gens différents". Depuis le XVIe siècle, les villes suisses ont connu des vagues successives de réfugiés d'importance considérable et "il y a toujours eu une réaction de rejet ou d'accueil sélectif", a précisé l'historien.
Selon lui, la tradition humanitaire de la Suisse existe encore, mais "au niveau des autorités, c'est un humanisme sélectif, à la carte". Pour maintenir cette tradition et "garantir nos valeurs démocratiques et fédéralistes", Jean-François Bergier préconise un enseignement plus systématique de l'histoire, qui donne aux jeunes le sens de la continuité de l'histoire dans la longue durée.
Lire la dépêche ATS du Matin
Les femmes africaines débattent à Neuchâtel
L'intégration en question aujourd'hui à l'aula des Jeunes-Rives de Neuchâtel : Près de 400 personnes de différentes origines participent à la Conférence internationale des femmes africaines. Des ateliers de discussions sont organisés pour évoquer différents thèmes et permettre aux femmes africaines de tisser des liens.
Cette journée est organisée par l'Association des femmes africaines et chrétiennes de Suisse, dont le siège est à Marin-Epagnier
Mesures de promotion des retours en Afrique Australe
Lire le communiqué de l'ODM qui annonce ces mesures d'aide au retour pour la Sierra Leone, la Guinée, le Burkina et le Mali. Les retours peuvent être volontaires
ou suite à une obligation de quitter la Suisse. Limité au 31 mai
2007, ce programme s’adresse aux personnes ayant déposé une demande
d’asile dans notre pays avant le 1er juin 2005
La confédération concède une centaine de visas pour commémorer Serbrenica
La réponse tant attendue est tombée: Berne autorise la majeure partie des rescapés de Srebrenica qui en ont fait la demande à aller commémorer sur place, le 11 juillet, le dixième anniversaire du génocide. Sur les 159 candidats au voyage, 112 pourront participer à la marche internationale de solidarité organisée, notamment, par l'association des survivants de Srebrenica.
Lire l'article complet de Didier Estoppey dans Le Courrier.
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