Le parti de la droite populiste de l'Union démocratique du centre (UDC) a enregistré un net recul dimanche aux élections du Parlement, mais reste la première formation politique de Suisse, selon une projection nationale de la télévision helvétique.
Le président de l'UDC, Toni Brunner, le 23 octobre à Zurich.AFP/FABRICE COFFRINI
L'UDC, qui a martelé pendant la campagne son discours anti-européen et anti-immigration, a perdu sept sièges au Conseil national (assemblée), obtenant 26,8 % des voix contre 28,9 % au dernier scrutin il y a quatre ans et 26,6% en 2003.
Ce serait la première fois que l'UDC voit son score reculer en 20 ans. Ce résultat est une surprise, puisque à quelques jours du scrutin, l'UDC était encore en légère progression par rapport à 2007, avec quelque 29,3 % d'intentions de vote. Contre toute attente, le parti n'a donc pas réussi à atteindre la barre historique des 30%.
Selon l'estimation nationale diffusée par la télévision, les partis de centre droit gagneraient en revanche du terrain, notamment les Verts libéraux et le Parti bourgeois démocratique, issu d'une scission antérieure de l'UDC. Pour sa part, le Parti socialiste resterait stable, tandis que le parti de la droite traditionnelle PLR (Libéraux radicaux) a cédé 4 sièges.
AFP et Le Monde