Le canton d’Uri pose ses conditions pour ouvrir un centre d’accueil de requérants d’asile d’une capacité de 90 places à Wassen. Il estime que les baraquements militaires prévus sur le site de Wattingen posent des problèmes en matière d’alimentation en eau et d’épuration des eaux. C’est la raison pour laquelle il refuse d’entrer en matière aussi longtemps que l’Office fédéral des migrations (ODM) n’aura pas résolu ces questions.
Une rencontre entre les instances concernées a eu lieu lundi à Wassen. Y ont participé des représentants de l’ODM, du propriétaire des lieux Armasuisse, de la commune et du canton d’Uri, a précisé mardi la Direction cantonale de la santé, des affaires sociales et de l’environnement. Or, des questions ne sont toujours pas résolues pour l’hébergement de 90 requérants d’asile sur le site de Wattingen, a-t-elle constaté.
Les problèmes concernent essentiellement l’approvisionnement en eau et l’évacuation des eaux. A l’heure actuelle, la mise à disposition des installations militaires ne peut être assurée que de manière restreinte et en prenant des mesures spéciales car l’alimentation en eau de cette partie du village est déjà à peine suffisante. A cela s’ajoute une capacité limitée d’épuration des eaux en particulier durant la période estivale de haute activité touristique. Il faut donc s’attendre à de sérieux problèmes pour l’hébergement de personnes supplémentaires, soulignent les autorités uranaises.
C’est à l’ODM d’éclaircir les questions encore pendantes. Le canton d’Uri et la commune de Wassen attendent donc de l’office qu’il leur montre avec quelles mesures d’assainissement l’hébergement de requérants d’asile est réalisable. Aucun requérant d’asile ne sera hébergé à Wattingen avant que ces questions ne soient résolues, ont décidé les autorités uranaises.
AP et 24 Heures