jeudi 2 février 2006

"Le Requérant" comédie politiquement incorrecte

Lire l'article de la Tribune de Genève en ligne

La Fareas quitte définitivement les anciennes casernes

Lire l'article de Carole Panthey dans 24heures édition Nord Vaudois
Le 16 août dernier la ville d'Yverdon accueillait en urgence et avec une certaine réticence les personnes frappées de non-entrée en matière (NEM) dans le bâtiment des anciennes casernes. Six mois plus tard, la Fareas et les autorités yverdonnoises scellent la fermeture définitive du centre d'accueil temporaire par un bilan jugé très positif.

La ville avait posé certaines conditions avant d'accepter la venue des NEM. Elles portaient en particulier sur la mise en place de mesures de sécurité conséquentes. Le nombre de résidents maximum, avait en outre été limité à cinquante.

«Nous n'avons pas eu besoin de renégocier cette condition, puisqu'une moyenne de 44 NEM seulement profitaient du lieu durant les nuits», explique Pierre Imhof, directeur de la Fondation vaudoise pour l'aide aux requérants d'asile (Fareas). Parallèlement, 153 personnes se sont inscrites à l'aide financière distribuée sur place (12 fr. 30 par jour).

Le municipal de la Police Jean-Daniel Carrard souligne que seules trois interventions des forces de l'ordre ont été nécessaires sur le site en six mois et deux seulement à l'extérieur auprès de résidents du centre. Un bilan très positif qui est mis sur le compte d'une collaboration fructueuse entre les services de sécurité de la Fareas, la police municipale et la gendarmerie. Aucune alarme incendie n'a été déclenchée durant cette période. Un fait symbolique puisque celles-ci étaient très fréquentes lors de la précédente utilisation des locaux par la Fareas.

Disparités cantonales

Si à l'heure actuelle, la ville accueille environ 650 requérants d'asile sur son territoire, ils ont été jusqu'à 1000 à résider dans la Cité thermale en 2002. Yverdon est donc l'un des plus importants partenaires de la Fareas. «Nous avons joué le jeu, il serait de bon ton que d'autres communes fassent leur part», lance Jean-Daniel Carrard, abondant dans le sens du syndic Rémy Jaquier. «En effet, 97% de la population de requérants sont logés dans 22 des 52 communes de plus de 2000 habitants. Nous ferons tout pour corriger cette disparité rapidement», assure Pierre Imhof.

Aux NEM succéderont, dès le printemps et après quelques travaux, certains élèves du Centre professionnel du Nord vaudois. Ils occuperont les locaux une quinzaine de mois pendant le déflocage de leur établissement.

Les églises lancent un cri du coeur en faveur des requérants



Hier après midi, des représentants de l’Eglise protestante, de l’Eglise catholique et de la Communauté israélite de Lausanne et du canton de Vaud (CILV) ont remis une lettre signée par plus de 600 personnes au chancelier d’Etat de Vaud,Vincent Grandjean. But de la démarche: attirer l’attention des autorités sur la pression psychologique dont sont victimes, selon eux, les requérants au cours de la procédure d’asile. «Ce document constitue un cri du coeur en faveur de ceux qui viennent frapper à notre porte, et dont le quotidien est insupportable», a expliqué le prêtre Jean-Pierre Barbey. Les signatures apposées à ce texte, intitulé «L’Appel du 24 janvier», avaient toutes été récoltées le jour de l’indépendance vaudoise, dans cinq différents lieux de culte du canton.Vincent Grandjean a promis de transmettre le document à tous les membres du Conseil d’Etat.

Le premier café théologique ouvre avec l'asile comme thème du 7 mars

Lire l'article du Quotidien La Côte
...Ainsi le second café théologique, le mardi 7 mars, s’inscrit bien dans le cadre de ces sujets de société puisqu’il aura pour thème Asile, requérants: que se passe-t-il vraiment? avec pour interlocutrice Hélène Küng, aumônière des requérants à Vallorbe.