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vendredi 4 mai 2007
Berne renverra une partie des requérants Irakiens
ASILE• Le département de Christoph Blocher estime quela situation du nord de l’Irak est relativement bonne.
Lire l'article de SIMON PETITE dans le Courrier
Les Kurdes d’Irak devront quitter la Suisse. L’Office fédéral des migrations (ODM) a en effet décidé de modifier, à partir du 1er mai, sa politique à l’égard des requérants d’asile irakiens originaires des provinces de Dohouk, d’Erbil et de Souleymanieh, situées dans le nord du pays.
En conséquence, les services de Christoph Blocher passeront au crible toutes les admissions provisoires accordées aux réfugiés de cette région. «Ces trois provinces ne connaissant pas de situation de violence généralisée, l’exécution des renvois est raisonnablement exigible», estime l’ODM. La décision, dévoilée hier, suscite l’incompréhension des milieux d’aide aux réfugiés. «Il est vrai que la situation au Kurdistan irakien est plus calme que dans le reste du pays. Mais la région se relève de longues années de confrontation avec le régime de Saddam Hussein ainsi que d’une guerre civile entre factions kurdes», avance Yann Golay, porte-parole de l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR).
Les trois provinces contrôlées par le gouvernement autonome kurde comptent
actuellement nombre de déplacés. «Les infrastructures et les capacités d’accueil sont
déjà surchargées. Dans ces conditions, il est irresponsable de procéder à des renvois», dénonce M. Golay.
Manoeuvre de diversion?
Paradoxalement, ce changement de politique intervient sur fond de tractations entre la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, et Christoph Blocher pour accueillir en Suisse un contingent de réfugiés irakiens. Le mois dernier, le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a appelé les pays industrialisés à soulager la Jordanie et la Syrie qui, depuis l’invasion de l’Irak,
ont absorbé le gros de l’exode. Selon le HCR, la violence pousse chaque mois des milliers d’Irakiens à fuir leur foyer. Mme Calmy-Rey serait favorable à l’accueil de plusieurs centaines de personnes originaires du centre et du sud de l’ancienne Mésopotamie, les zones les plus touchées par le conflit. Ce dont M. Blocher ne
veut pas entendre parler. Le Conseil fédéral devrait prochainement départager les deux visions. Mais, avec l’annonce de prochains renvois dans le nord de l’Irak, M. Golay soupçonne le Département de M. Blocher de vouloir «déplacer le débat».
Berne espère des volontaires Avant de procéder à des renvois dans les trois provinces
kurdes, Berne compte sur des retours volontaires. Depuis juillet 2003, 550 personnes se sont inscrites à un programme d’aide au retour, dont 470 ont déjà quitté le territoire helvétique, selon l’ODM. L’arrangement prévoit l’organisation du
voyage et une aide financière de 2000 dollars. En outre, l’ODM promet «un examen des
dossiers qui (...) permettra de tenir compte de la situation individuelle des intéressés». Les Irakiens arrivaient en tête des demandes d’asile déposées
en Suisse en mars, avec 123 requêtes. L’an dernier, 816 demandes d’Irakiens ont été
enregistrées. Fin février 2007, 2673 Irakiens de toutes régions confondues bénéficiaient d’une admission provisoire en Suisse. Selon le HCR, deux millions
de personnes ont déjà fui l’Irak et 1,8 million d’habitants ont été déplacés à l’intérieur du pays.
Lire l'article de SIMON PETITE dans le Courrier
Les Kurdes d’Irak devront quitter la Suisse. L’Office fédéral des migrations (ODM) a en effet décidé de modifier, à partir du 1er mai, sa politique à l’égard des requérants d’asile irakiens originaires des provinces de Dohouk, d’Erbil et de Souleymanieh, situées dans le nord du pays.
En conséquence, les services de Christoph Blocher passeront au crible toutes les admissions provisoires accordées aux réfugiés de cette région. «Ces trois provinces ne connaissant pas de situation de violence généralisée, l’exécution des renvois est raisonnablement exigible», estime l’ODM. La décision, dévoilée hier, suscite l’incompréhension des milieux d’aide aux réfugiés. «Il est vrai que la situation au Kurdistan irakien est plus calme que dans le reste du pays. Mais la région se relève de longues années de confrontation avec le régime de Saddam Hussein ainsi que d’une guerre civile entre factions kurdes», avance Yann Golay, porte-parole de l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR).
Les trois provinces contrôlées par le gouvernement autonome kurde comptent
actuellement nombre de déplacés. «Les infrastructures et les capacités d’accueil sont
déjà surchargées. Dans ces conditions, il est irresponsable de procéder à des renvois», dénonce M. Golay.
Manoeuvre de diversion?
Paradoxalement, ce changement de politique intervient sur fond de tractations entre la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, et Christoph Blocher pour accueillir en Suisse un contingent de réfugiés irakiens. Le mois dernier, le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a appelé les pays industrialisés à soulager la Jordanie et la Syrie qui, depuis l’invasion de l’Irak,
ont absorbé le gros de l’exode. Selon le HCR, la violence pousse chaque mois des milliers d’Irakiens à fuir leur foyer. Mme Calmy-Rey serait favorable à l’accueil de plusieurs centaines de personnes originaires du centre et du sud de l’ancienne Mésopotamie, les zones les plus touchées par le conflit. Ce dont M. Blocher ne
veut pas entendre parler. Le Conseil fédéral devrait prochainement départager les deux visions. Mais, avec l’annonce de prochains renvois dans le nord de l’Irak, M. Golay soupçonne le Département de M. Blocher de vouloir «déplacer le débat».
Berne espère des volontaires Avant de procéder à des renvois dans les trois provinces
kurdes, Berne compte sur des retours volontaires. Depuis juillet 2003, 550 personnes se sont inscrites à un programme d’aide au retour, dont 470 ont déjà quitté le territoire helvétique, selon l’ODM. L’arrangement prévoit l’organisation du
voyage et une aide financière de 2000 dollars. En outre, l’ODM promet «un examen des
dossiers qui (...) permettra de tenir compte de la situation individuelle des intéressés». Les Irakiens arrivaient en tête des demandes d’asile déposées
en Suisse en mars, avec 123 requêtes. L’an dernier, 816 demandes d’Irakiens ont été
enregistrées. Fin février 2007, 2673 Irakiens de toutes régions confondues bénéficiaient d’une admission provisoire en Suisse. Selon le HCR, deux millions
de personnes ont déjà fui l’Irak et 1,8 million d’habitants ont été déplacés à l’intérieur du pays.
L'initiative anti-minaret est inapplicable
Lire l'interview de Giusepp Nay, ancien président du Tribunal Fédéral accordé à l'Argauer Zeitung (en version originale allemande)
«Die Initiative ist nicht umsetzbar»
Islam Ein Verbot von Minaretten sollte laut Giusep Nay dem Volk nicht vorgelegt werden
Für den ehemaligen Präsidenten des Bundesgerichts verletzt die Minarett-Initiative das Völkerrecht. Er plädiert dafür, sie für ungültig zu erklären.
daniel friedli
SVP-Exponenten wollen den Bau von Minaretten in der Schweiz verbieten. Ist das überhaupt zulässig?
Giusep Nay: Das widerspricht nicht nur der Europäischen Menschenrechtskonvention, sondern vor allem auch der in der Bundesverfassung garantierten Religionsfreiheit. Die religiösen Ausnahmeartikel › das Jesuiten- und das Klosterverbot › strich das Schweizervolk 1972 in einer denkwürdigen Abstimmung aus der Verfassung. Es wäre ein grosser Rückschritt, nun wieder eine neue Ausnahme einzuführen.
Die Initianten sagen, die Religionsfreiheit werde nicht ange- tastet, da ein Minarett gar keine religiöse Bedeutung habe.
Nay: Ich kann diese Argumentation nicht nachvollziehen. Es ist nicht Sache des Staates, zu bestimmen, was Inhalt einer Religion ist und was nicht. Für Musliminnen und Muslime ist das Minarett der Ort, von dem aus die täglichen Gebete verbreitet werden. Die Religionsfreiheit garantiert ihnen, dieses Symbol für ihren Glauben verwenden zu dürfen.
Muss die Initiative demnach für ungültig erklärt werden?
Nay: Meiner Meinung nach sollte die Bundesversammlung eine solche Initiative dem Volk gar nicht zur Abstimmung vorlegen, weil sie undurchführbar ist. Das Bundesgericht lässt undurchführbare kantonale Initiativen nicht der Volksabstimmung unterbreiten. Deshalb sollte es auch die Bundesversammlung nicht tun, und die Initiative für ungültig erklären.
Das Parlament geht aber mit solchen Ungültigkeitserklärungen äusserst sparsam um.
Nay: Ja, und zu Recht. Gemäss Verfassungstext können Volks-initiativen nur für ungültig erklärt werden, wenn sie die Einheit der Form, die Einheit der Materie oder zwingendes Völkerrecht verletzen. Zum zwingenden Völkerrecht gehört die Religionsfreiheit nach allgemeiner Auffassung nicht. Zusätzlich muss aber eine Initiative auch umsetzbar sein, um dem Volk zur Abstimmung unterbreitet werden zu können. Dies hat auch der Bundesrat in seiner Botschaft zur neuen Bundesverfassung als selbstverständlich bezeichnet. Um das in der direkten Demokratie bedeutungsvolle Stimmrecht zu schützen, sind die Stimmbürger davor zu bewahren, zu unnützen, weil undurchführbaren Initiativen Stellung nehmen zu müssen.
Weshalb ist denn die Initiative nicht umsetzbar?
Nay: Ein generelles Verbot für den Bau von Minaretten lässt sich nicht umsetzen, weil die Schweiz beim Europäischen Menschenrechtsgerichtshof wegen Verletzung der Menschenrechte verurteilt würde. Ein auf ein solches Verbot gestütztes Urteil des Bundesgerichts müsste hierauf revidiert und der Bau eines Minaretts zugelassen werden. Ausser natürlich, dieser Bau widerspreche anderen gesetzlichen Vorschriften. Und diese Vorschriften genügen, um allenfalls wirklich störende Minarette zu verhindern.
Schon die Verwahrungsinitiative und das Asylgesetz sind mit dem Völkerrecht in Konflikt geraten. Geht die Politik mit den Grundrechten zu fahrlässig um?
Nay: Die starke Polarisierung in der Politik und der ständige Wahlkampf bergen eine grössere Gefahr als früher, dass die Grundrechte unserer Bundesverfassung unter die Räder geraten.
Sehen Sie eine Tendenz, dass Demokratie über den Rechtsstaat gestellt wird?
Nay: Die Demokratie und der Rechtsstaat müssen als eine Einheit betrachtet werden. Das Demokratiebewusstsein ist in der Schweiz aber weit grösser als das Bewusstsein, ein Rechtsstaat zu sein, obwohl Volk und Stände in der Bundesverfassung die Wahrung des Rechtsstaats ausdrücklich zur Pflicht machten.
Hätten Sie selber nicht Mühe, wenn bei Ihnen in Valbella ein Minarett errichtet würde?
Nay: Ich selber nicht, weil ich andere Religionen und Kulturen als Bereicherung empfinde und nicht als fremd. Ich hätte aber grosses Verständnis dafür, dass die Bevölkerung in einer Gegend, in der keine muslimische Gemeinschaft zu Hause ist, ein Minarett als störend betrachten würde. Darum geht es den Initianten aber nicht. Mit einem generellen Verbot für jeden Fall schütten sie das Kind mit dem Bade aus.
Giusep Nay war 17 Jahre lang Bundesrichter und von 2004 bis 2006 Präsident dieses Gerichts.
«Die Initiative ist nicht umsetzbar»
Islam Ein Verbot von Minaretten sollte laut Giusep Nay dem Volk nicht vorgelegt werden
Für den ehemaligen Präsidenten des Bundesgerichts verletzt die Minarett-Initiative das Völkerrecht. Er plädiert dafür, sie für ungültig zu erklären.
daniel friedli
SVP-Exponenten wollen den Bau von Minaretten in der Schweiz verbieten. Ist das überhaupt zulässig?
Giusep Nay: Das widerspricht nicht nur der Europäischen Menschenrechtskonvention, sondern vor allem auch der in der Bundesverfassung garantierten Religionsfreiheit. Die religiösen Ausnahmeartikel › das Jesuiten- und das Klosterverbot › strich das Schweizervolk 1972 in einer denkwürdigen Abstimmung aus der Verfassung. Es wäre ein grosser Rückschritt, nun wieder eine neue Ausnahme einzuführen.
Die Initianten sagen, die Religionsfreiheit werde nicht ange- tastet, da ein Minarett gar keine religiöse Bedeutung habe.
Nay: Ich kann diese Argumentation nicht nachvollziehen. Es ist nicht Sache des Staates, zu bestimmen, was Inhalt einer Religion ist und was nicht. Für Musliminnen und Muslime ist das Minarett der Ort, von dem aus die täglichen Gebete verbreitet werden. Die Religionsfreiheit garantiert ihnen, dieses Symbol für ihren Glauben verwenden zu dürfen.
Muss die Initiative demnach für ungültig erklärt werden?
Nay: Meiner Meinung nach sollte die Bundesversammlung eine solche Initiative dem Volk gar nicht zur Abstimmung vorlegen, weil sie undurchführbar ist. Das Bundesgericht lässt undurchführbare kantonale Initiativen nicht der Volksabstimmung unterbreiten. Deshalb sollte es auch die Bundesversammlung nicht tun, und die Initiative für ungültig erklären.
Das Parlament geht aber mit solchen Ungültigkeitserklärungen äusserst sparsam um.
Nay: Ja, und zu Recht. Gemäss Verfassungstext können Volks-initiativen nur für ungültig erklärt werden, wenn sie die Einheit der Form, die Einheit der Materie oder zwingendes Völkerrecht verletzen. Zum zwingenden Völkerrecht gehört die Religionsfreiheit nach allgemeiner Auffassung nicht. Zusätzlich muss aber eine Initiative auch umsetzbar sein, um dem Volk zur Abstimmung unterbreitet werden zu können. Dies hat auch der Bundesrat in seiner Botschaft zur neuen Bundesverfassung als selbstverständlich bezeichnet. Um das in der direkten Demokratie bedeutungsvolle Stimmrecht zu schützen, sind die Stimmbürger davor zu bewahren, zu unnützen, weil undurchführbaren Initiativen Stellung nehmen zu müssen.
Weshalb ist denn die Initiative nicht umsetzbar?
Nay: Ein generelles Verbot für den Bau von Minaretten lässt sich nicht umsetzen, weil die Schweiz beim Europäischen Menschenrechtsgerichtshof wegen Verletzung der Menschenrechte verurteilt würde. Ein auf ein solches Verbot gestütztes Urteil des Bundesgerichts müsste hierauf revidiert und der Bau eines Minaretts zugelassen werden. Ausser natürlich, dieser Bau widerspreche anderen gesetzlichen Vorschriften. Und diese Vorschriften genügen, um allenfalls wirklich störende Minarette zu verhindern.
Schon die Verwahrungsinitiative und das Asylgesetz sind mit dem Völkerrecht in Konflikt geraten. Geht die Politik mit den Grundrechten zu fahrlässig um?
Nay: Die starke Polarisierung in der Politik und der ständige Wahlkampf bergen eine grössere Gefahr als früher, dass die Grundrechte unserer Bundesverfassung unter die Räder geraten.
Sehen Sie eine Tendenz, dass Demokratie über den Rechtsstaat gestellt wird?
Nay: Die Demokratie und der Rechtsstaat müssen als eine Einheit betrachtet werden. Das Demokratiebewusstsein ist in der Schweiz aber weit grösser als das Bewusstsein, ein Rechtsstaat zu sein, obwohl Volk und Stände in der Bundesverfassung die Wahrung des Rechtsstaats ausdrücklich zur Pflicht machten.
Hätten Sie selber nicht Mühe, wenn bei Ihnen in Valbella ein Minarett errichtet würde?
Nay: Ich selber nicht, weil ich andere Religionen und Kulturen als Bereicherung empfinde und nicht als fremd. Ich hätte aber grosses Verständnis dafür, dass die Bevölkerung in einer Gegend, in der keine muslimische Gemeinschaft zu Hause ist, ein Minarett als störend betrachten würde. Darum geht es den Initianten aber nicht. Mit einem generellen Verbot für jeden Fall schütten sie das Kind mit dem Bade aus.
Giusep Nay war 17 Jahre lang Bundesrichter und von 2004 bis 2006 Präsident dieses Gerichts.
Man sollte die Kirche im Dorf lassen
Lire le commentaire de Daniel Friedli dans l'Argauer Zeitung à propos de la nouvelle initiative xénophobe anti-minaret (en allemand)
Minarett bedeutet im Arabischen «ein Platz, wo Feuer ist». Und tatsächlich ist Feuer im Dach, seit Muslime in Langenthal und Wangen ein Minarett bauen wollen. Wer den Gegnern zuhört, könnte den Eindruck bekommen, die Osmanen stünden vor Chiasso, bereit zum Sturm auf die Schweiz.
Die Realität sieht anders aus. Über 300 000 Muslime sind schon lange im Land, als Arbeiter, Bürger und ganz ohne Eroberungsgelüste. Diese Muslime sollen wie alle anderen Gläubigen auch ihre Religion ausüben und vom Schutz der Religionsfreiheit profitieren können. Wenn sie dabei ihre Moscheen mit einem Minarett verzieren wollen, braucht man sie nicht aus religiösen Gründen daran zu hindern. Bau- und Planungsrecht stellen sicher, dass keine Prachttürme gebaut werden, die das ganze Mittelland überstrahlen. Und dass morgens ein Muezzin durch Schweizer Strassen ruft, ist auch für die meisten ansässigen Muslime eine lächerliche Vorstellung.
Dass sich im Volk trotzdem breiter Widerstand regt, hat wohl weniger mit den Minaretten als mit der latenten Angst vor dem Islam und um die eigene Kultur zu tun. Und daran sind die Muslime nicht unbeteiligt. Sie müssen deutlicher machen, dass auch für sie in der Schweiz das staatliche Recht über dem göttlichen steht. Damit würde es einfacher, ihnen die nötige Toleranz entgegenzubringen. In der Praxis funktioniert das Zusammenleben ja ganz gut; wie Zürich und Genf beweisen auch mit Minarett. Ein Verbot ist darum nicht nur rechtlich fragwürdig, sondern auch unnötig. Man sollte die Kirche im Dorf lassen › selbst wenn ein Minarett daneben
Minarett bedeutet im Arabischen «ein Platz, wo Feuer ist». Und tatsächlich ist Feuer im Dach, seit Muslime in Langenthal und Wangen ein Minarett bauen wollen. Wer den Gegnern zuhört, könnte den Eindruck bekommen, die Osmanen stünden vor Chiasso, bereit zum Sturm auf die Schweiz.
Die Realität sieht anders aus. Über 300 000 Muslime sind schon lange im Land, als Arbeiter, Bürger und ganz ohne Eroberungsgelüste. Diese Muslime sollen wie alle anderen Gläubigen auch ihre Religion ausüben und vom Schutz der Religionsfreiheit profitieren können. Wenn sie dabei ihre Moscheen mit einem Minarett verzieren wollen, braucht man sie nicht aus religiösen Gründen daran zu hindern. Bau- und Planungsrecht stellen sicher, dass keine Prachttürme gebaut werden, die das ganze Mittelland überstrahlen. Und dass morgens ein Muezzin durch Schweizer Strassen ruft, ist auch für die meisten ansässigen Muslime eine lächerliche Vorstellung.
Dass sich im Volk trotzdem breiter Widerstand regt, hat wohl weniger mit den Minaretten als mit der latenten Angst vor dem Islam und um die eigene Kultur zu tun. Und daran sind die Muslime nicht unbeteiligt. Sie müssen deutlicher machen, dass auch für sie in der Schweiz das staatliche Recht über dem göttlichen steht. Damit würde es einfacher, ihnen die nötige Toleranz entgegenzubringen. In der Praxis funktioniert das Zusammenleben ja ganz gut; wie Zürich und Genf beweisen auch mit Minarett. Ein Verbot ist darum nicht nur rechtlich fragwürdig, sondern auch unnötig. Man sollte die Kirche im Dorf lassen › selbst wenn ein Minarett daneben
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L'initiative contre les minarets repose la question du respect du droit international
Lire l'article dans Le Temps - Suisse
Minaret de zurich. Photo: Keystone
DROITS POPULAIRES. Selon l'ancien président du Tribunal fédéral Giusep Nay, l'interdiction des minarets est contraire à la Convention européenne des droits de l'homme. Pour les initiants, les citoyens doivent avoir le droit de se prononcer.
Minaret de zurich. Photo: Keystone
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L'islam européen, une chance de réforme
Lire l'interview d'Yves Besson dans Le Temps
Ancien diplomate, professeur, essayiste et catholique, Yves Besson a vécu et travaillé dans le monde arabo-musulman. De ce point de vue privilégié, il jauge notre regard sur l'islam.
Ancien diplomate, professeur, essayiste et catholique, Yves Besson a vécu et travaillé dans le monde arabo-musulman. De ce point de vue privilégié, il jauge notre regard sur l'islam.
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L'islam dans le collimateur
Lire l'excellent dossier de Sylvie Arsever dans Le Temps
L'initiative contre les minarets fédère les peurs suscitées par le fondamentalisme musulman. Revue des troupes et des théoriciens.
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Attention pyromanes !
Lire l'éditorial de Sylvie Arsever dans Le Temps
«Asperges géantes» et «phares du Djihad» pour les minarets, «déclaration de guerre au monde chrétien» pour l'islam lui-même. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les auteurs de l'initiative n'observent pas envers les sentiments des musulmans le respect qu'ils exigent pour les lois et les sensibilités helvétiques.
«Asperges géantes» et «phares du Djihad» pour les minarets, «déclaration de guerre au monde chrétien» pour l'islam lui-même. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les auteurs de l'initiative n'observent pas envers les sentiments des musulmans le respect qu'ils exigent pour les lois et les sensibilités helvétiques.
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