Huit néonazis tabassent trois Africains au centre de Genève
Drapeaux garnis de croix gammées, portraits d’Adolf Hitler,
références au IIIe Reich: tels sont les objets retrouvés
l’appartement genevois des huit jeunes néonazis.
KEYSTONE
références au IIIe Reich: tels sont les objets retrouvés
l’appartement genevois des huit jeunes néonazis.
KEYSTONE
Les jeunes se sont acharnés sur un trio de ressortissants africains dans la nuit de mercredi à jeudi.
Il est un peu plus d’une heure du matin, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Genève. Un groupe d’extrémistes de droite – quatre Suisses, trois Français et un Anglais, âgés de 18 à 27 ans – débarque sur la place de Cornavin. Ils rencontrent trois ressortissants africains et décident de s’en prendre à eux. Les néonazis lancent des insultes racistes au groupe qui leur fait face. Ils en viennent aux mains et continuent à frapper alors qu’une des victimes, blessée au visage, s’écroule sur le sol.
Par chance, six militaires alémaniques s’interposent, parviennent à rattraper les néonazis qui ont pris la fuite et appellent la police. Les agents découvrent des photos à caractère néonazi dans leurs téléphones portables, et des armes blanches dans leurs poches. L’une des victimes, originaire du Burundi et âgée de 23 ans, est blessée au visage. Elle est soignée sur les lieux. Les deux autres s’en sortent sans encombre physique. Les extrémistes, eux, ont été arrêtés et seront déférés devant un juge d’instruction.
Découvertes inquiétantes
En fouillant le domicile des agresseurs, la police enchaîne les découvertes inquiétantes. Portraits d’Adolf Hitler, références au IIIe Reich, drapeaux garnis de croix gammées viennent compléter une impressionnante collection de couteaux, matraques, battes de base-ball et fusil à pompe factice. «Un tel cas d’agression raciste est rare à Genève, assure Christophe Zawadski, porte-parole de la police. Ces huit jeunes ne font certainement pas partie d’un réseau. Il s’agit plutôt d’une bande d’amis de la même mouvance. » Les tendances néonazies à Genève ne seraient donc pas comparables à celles existant en Suisse alémanique. «Il s’agit plutôt de groupuscules éparpillés dans le canton, il n’y a pas une réelle activité extrémiste», explique Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD).
CHLOÉ DETHURENS, pour le quotidien 24 Heures
Il est un peu plus d’une heure du matin, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Genève. Un groupe d’extrémistes de droite – quatre Suisses, trois Français et un Anglais, âgés de 18 à 27 ans – débarque sur la place de Cornavin. Ils rencontrent trois ressortissants africains et décident de s’en prendre à eux. Les néonazis lancent des insultes racistes au groupe qui leur fait face. Ils en viennent aux mains et continuent à frapper alors qu’une des victimes, blessée au visage, s’écroule sur le sol.
Par chance, six militaires alémaniques s’interposent, parviennent à rattraper les néonazis qui ont pris la fuite et appellent la police. Les agents découvrent des photos à caractère néonazi dans leurs téléphones portables, et des armes blanches dans leurs poches. L’une des victimes, originaire du Burundi et âgée de 23 ans, est blessée au visage. Elle est soignée sur les lieux. Les deux autres s’en sortent sans encombre physique. Les extrémistes, eux, ont été arrêtés et seront déférés devant un juge d’instruction.
Découvertes inquiétantes
En fouillant le domicile des agresseurs, la police enchaîne les découvertes inquiétantes. Portraits d’Adolf Hitler, références au IIIe Reich, drapeaux garnis de croix gammées viennent compléter une impressionnante collection de couteaux, matraques, battes de base-ball et fusil à pompe factice. «Un tel cas d’agression raciste est rare à Genève, assure Christophe Zawadski, porte-parole de la police. Ces huit jeunes ne font certainement pas partie d’un réseau. Il s’agit plutôt d’une bande d’amis de la même mouvance. » Les tendances néonazies à Genève ne seraient donc pas comparables à celles existant en Suisse alémanique. «Il s’agit plutôt de groupuscules éparpillés dans le canton, il n’y a pas une réelle activité extrémiste», explique Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (CICAD).
CHLOÉ DETHURENS, pour le quotidien 24 Heures
- Sur le même sujet: "Agression raciste: huit néonazis arrêtés", sur le MatinOnline