Lire la dépêche de l'ATS
Le canton de Vaud propose de renforcer la sécurité à Bex après le saccage d'un bar par des requérants d'asile. Diverses mesures allant du harcèlement des trafiquants de drogue à l'amélioration de la gestion du centre Fareas sont au programme.
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Voire la séquence du TJ
vendredi 7 juillet 2006
Bex: Le dialogue n'est pas rompu avec les autorités
Interview de Pierre Imhof dans 24heures par Viviane Epiney:
Le directeur de la Fareas Pierre Imhof veut croire à la poursuite de la collaboration.
Un voeu pour l’heure non confirmé.
La Municipalité de Bex a rencontré hier le Conseiller d’Etat Jean Claude Mermoud. Au coeur des discussions, les incidents du 26 juin qui ont vu une vingtaine de requérants d’asile saccager un bar suite à une sanglante dispute entre son tenancier et un dealer Guinéen sans-papiers. Altercation qui a ravivé les tensions entre la population et les requérants du centre Fareas installé dans la commune. Hier en fin de journée, la Municipalité in corpore rencontrait à Bex une délégation du Département cantonal des Institutions et des Relations Extérieures (DIRE). «Echange cordial et constructif », de l’avis du syndic Michel Flückiger. Joint à l’issue de la rencontre, ce dernier s’est réfugié derrière un silence contractuel, décidé entre les deux parties jusqu’à aujourd’hui. Un mutisme visiblement respecté à la lettre hier soir par le chef du DIRE, Jean-Claude Mermoud. Celuici est resté injoignable malgré des tentatives de contacts téléphoniques réitérées.
Rappelons que la Fareas n’était pas représentée lors de cette entrevue, le syndic Michel Flückiger s’y étant opposé, alors que le conseiller d’Etat disait au lendemain de la rixe vouloir discuter avec toutes les parties. Réaction du directeur de la Fareas, Pierre Imhof.
— Regrettezvous cette mise à l’écart?
— Le problème dépasse la Fareas: il s’agit avant tout de sécurité publique. Dans ce contexte, j’estime qu’il n’était pas indispensable d’être là.
— Certaines mesures concerneront pourtant directement la Fareas… — Monsieur Mermoud est formel: lors de leur mise en oeuvre, la collaboration se fera entre nous et les autorités communales.
— Le syndic refuse toutefois de vous parler.
— Le dialogue n’est pas rompu. Il y a régulièrement des rencontres entre les responsables de la section Fareas de Bex et les autorités. La dernière a eu lieu mardi.
— Les autorités vous reprochent de ne pas assez encadrer les requérants. Avezvous pris desm esu res?
- Il y a un surveillant 24 heures sur 24, mais on peut toujours en faire plus. Derrière cette critique, il y a le souhait d’interdire aux résidents du centre de sortir. C’est impossible, car la loi ne permet pas de priver les requérants de leur liberté de mouvement.
— Estimezvous que le centre peut rester ouvert après cette rixe?
— Oui, mais il y a des mesures à prendre qui seront discutées avec les autorités de Bex. Nous souhaitons notamment développer des activités d’occupation. Les possibilités ne sont toutefois pas infinies et il faut des partenaires.
— Pourquoi les autres communes ne sontelles pas sollicitées pour héberger des requérants?
— Nous attendons l’entrée en vigueur de la LARA (n.d.l.r. loi sur l’aide aux requérants d’asile et à certaines catégories d’étrangers). Cette loi contient une disposition qui oblige les communes de plus de 2000 habitants à accueillir des requérants. A Bex, nous aurons quitté en septembre tous les appartements privés que nous louons en dehors du centre.
Le directeur de la Fareas Pierre Imhof veut croire à la poursuite de la collaboration.
Un voeu pour l’heure non confirmé.
La Municipalité de Bex a rencontré hier le Conseiller d’Etat Jean Claude Mermoud. Au coeur des discussions, les incidents du 26 juin qui ont vu une vingtaine de requérants d’asile saccager un bar suite à une sanglante dispute entre son tenancier et un dealer Guinéen sans-papiers. Altercation qui a ravivé les tensions entre la population et les requérants du centre Fareas installé dans la commune. Hier en fin de journée, la Municipalité in corpore rencontrait à Bex une délégation du Département cantonal des Institutions et des Relations Extérieures (DIRE). «Echange cordial et constructif », de l’avis du syndic Michel Flückiger. Joint à l’issue de la rencontre, ce dernier s’est réfugié derrière un silence contractuel, décidé entre les deux parties jusqu’à aujourd’hui. Un mutisme visiblement respecté à la lettre hier soir par le chef du DIRE, Jean-Claude Mermoud. Celuici est resté injoignable malgré des tentatives de contacts téléphoniques réitérées.
Rappelons que la Fareas n’était pas représentée lors de cette entrevue, le syndic Michel Flückiger s’y étant opposé, alors que le conseiller d’Etat disait au lendemain de la rixe vouloir discuter avec toutes les parties. Réaction du directeur de la Fareas, Pierre Imhof.
— Regrettezvous cette mise à l’écart?
— Le problème dépasse la Fareas: il s’agit avant tout de sécurité publique. Dans ce contexte, j’estime qu’il n’était pas indispensable d’être là.
— Certaines mesures concerneront pourtant directement la Fareas… — Monsieur Mermoud est formel: lors de leur mise en oeuvre, la collaboration se fera entre nous et les autorités communales.
— Le syndic refuse toutefois de vous parler.
— Le dialogue n’est pas rompu. Il y a régulièrement des rencontres entre les responsables de la section Fareas de Bex et les autorités. La dernière a eu lieu mardi.
— Les autorités vous reprochent de ne pas assez encadrer les requérants. Avezvous pris desm esu res?
- Il y a un surveillant 24 heures sur 24, mais on peut toujours en faire plus. Derrière cette critique, il y a le souhait d’interdire aux résidents du centre de sortir. C’est impossible, car la loi ne permet pas de priver les requérants de leur liberté de mouvement.
— Estimezvous que le centre peut rester ouvert après cette rixe?
— Oui, mais il y a des mesures à prendre qui seront discutées avec les autorités de Bex. Nous souhaitons notamment développer des activités d’occupation. Les possibilités ne sont toutefois pas infinies et il faut des partenaires.
— Pourquoi les autres communes ne sontelles pas sollicitées pour héberger des requérants?
— Nous attendons l’entrée en vigueur de la LARA (n.d.l.r. loi sur l’aide aux requérants d’asile et à certaines catégories d’étrangers). Cette loi contient une disposition qui oblige les communes de plus de 2000 habitants à accueillir des requérants. A Bex, nous aurons quitté en septembre tous les appartements privés que nous louons en dehors du centre.
Les «523», une histoire vaudoise
Lire l'article du Matin
• Le Conseil d'Etat vaudois et Christoph Blocher ont négocié dans le secret l'épilogue d'un long feuilleton.
• Le sort de 229 requérants d'asile a fait l'objet d'un «accord politique» qui met fin à quatre ans de crise
• L'«affaire des 523» fut un bras de fer autour d'une application «humaine et réaliste» du droit d'asile
Article complet à lire dans Le Temps - temps fort
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• Le Conseil d'Etat vaudois et Christoph Blocher ont négocié dans le secret l'épilogue d'un long feuilleton.
• Le sort de 229 requérants d'asile a fait l'objet d'un «accord politique» qui met fin à quatre ans de crise
• L'«affaire des 523» fut un bras de fer autour d'une application «humaine et réaliste» du droit d'asile
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Le dossier des "523" sur la bonne voie d'un règlement définitif
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La deuxième rencontre entre Christoph Blocher et une délégation du Conseil d’Etat a abouti à 63 admissions supplémentaires.
Renvoi maintenu pour 16 personnes.
Deux ans après le début de la crise des «523» en été 2004, une issue est en vue. Mercredi, une délégation du Conseil d’Etat s’est réunie avec Christoph Blocher. En mars, une première rencontre au sommet avait eu lieu, où le canton et la Confédération s’étaient mis d’accord pour un réexamen global des dossiers non réglés. Au total, 229 dossiers encore en suspens ont été repris. Soixante-trois personnes supplémentaires sont admises en Suisse, quatre autres le seront une fois leurs identités vérifiées. En conséquence, le nombre de renvois définitifs diminue; 16 personnes à ce stade de la procédure n’ont plus d’espoir de rester en Suisse. L’argument décisif pour les 63 nouvelles personnes admises en Suisse est la qualité de leur intégration, précise le canton.
Quant aux 146 autres (pour aboutir au total de 229), elles sont engagées dans une procédure extraordinaire de recours, soit auprès de l’Office fédéral des migrations, soit auprès de la Commission suisse de recours en matière d’asile (CRA). Et ce n’est qu’une fois les décisions rendues que les cas pourront être réexaminés. Mais le canton s’attend à ce que le nombre de cas régularisés soit important, sans pouvoir évidemment promettre à toutes ces personnes qu’elles resteront.Ainsi, le bilan peut être considéré comme un large succès pour le canton. Sur les 1523 requérants déboutés qui avaient été présentés par le canton dans le cadre de la «circulaire Metzler » et après de fortes tensions, le nombre de renvoi est finalement limité à moins de 20, sous réserve des 146 personnes en procédure de recours, mais dont l’issue est jugée plutôt favorable. Il faut tenir compte dans ce bilan global du nombre de départs, soit 48. Toute la question est de savoir comment le canton va gérer la suite et qui s’attribuera les mérites de cette issue favorable, entre la coordination asile qui s’est battue ou Jean-Claude Mermoud qui a su convaincre les services de Christoph Blocher que le canton ne serait plus le mauvais élève dans ce dossier.Car pour Jean-Claude Mermoud, la situation est claire. Berne a fait un pas important pour «solder le passé», selon les termes du chef du Département des institutions et des relations extérieures (DIRE). «Si on y est arrivé, c’est parce que le canton a retrouvé sa crédibilité. La Confédération voulait être certaine que le canton travaille bien avant de tirer un trait sur ce passé», poursuit le magistrat, soulagé de voir enfin une solution globale se dessiner. «J’espère pouvoir enfin me consacrer à autre chose.» Mais le chef du DIRE prévient: pas question pour les milieux de l’asile de croire que les Vaudois vont se montrer laxistes à l’avenir pour les autres dossiers. Au contraire, le gouvernement vaudois rappelle qu’il s’est engagé désormais à respecter les décisions fédérales en matière d’asile, manière de dire que l’exception vaudoise a vécu. M ICHEL PONT
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Satisfaction générale, à gauche comme à droite
«Un moment très émouvant» et «un grand pas pour le canton». A gauche comme à droite, on se félicite de la régularisation de 63 requérants sur les 229 dossiers présentés à Berne. «Je suis vraiment très heureuse, il s’agissait des cas les plus difficiles, s’est réjouie Cesla Amarelle, vice-présidente du PSV et membre de la Coordination asile. Cela laisse supposer que les 146 dossiers encore en attente trouveront une issue positive. C’est un gros succès pour la gauche.» Idem pour le libéral Philippe Leuba. Le député se félicite de cette décision qui «respecte l’Etat de droit et donne ainsi la possibilité à ces personnes de travailler dans toute la Suisse en toute régularité». Avec une réserve: la gauche doit se garder d’étendre la démarche à des cas hors «523». Le radical Serge Melly, à l’origine du décret qui demande notamment l’abandon des mesures de contraintes envers les «523», est prêt à le retirer si un nombre suffisant de cas est régularisé.Quant à la gauche, socialistes, Verts et POP ont rappelé dans un communiqué que les dossiers de 175 Erythréens et Ethiopiens sont encore en attente à Berne. Les partis ont précisé qu’ils les soutiendraient jusqu’à la régularisation de leur statut. V. MY
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