mardi 7 septembre 2010

Eine Petition soll Olivier Cayo vor des Ausschaffung retten

Olivier Cayo, source Aargauer Zeitung Seit Freitag sammeln Freunde, Bekannte und Jungpolitiker Unterschriften für Olivier Cayo. Innert nur vier Tagen sind so 900 Unterschriften zusammengekommen.

In einer Petition fordern die Initianten, dass Oliver Cayo in der Schweiz bleiben darf. Im Juni wurde der Ivorer Asylbewerber aus Aarau als einer der fünf besten Maturanden im Aargau prämiert. Vor der drohenden Wegweisung kann ihn jetzt nur noch ein Härtefallgesuch retten.

Vor Beginn der Sammlung wurde die Latte für die einwöchige Sammelfrist bei 1500 Unterschriften gelegt: «Wir dachten eigentlich, das wäre kaum machbar», so Dariusch Pour Mohsen. Er ist der Inititant der Petition. Mit vielen Helfern unterstützt er Cayo: «Wir machen das, weil wir ihm als Freunde helfen wollen».

Und die Unterschriften fliegen ihnen schon fast von selbst zu - 900 Unterschriften kamen in den ersten vier Tagen zusammen. «Von den Jungen unterschreiben fast alle, da muss nicht einmal gross erklärt werden - sie kennen den Fall», sagt Mohsen weiter.

Schwieriger sei es bei den Älteren: «Die sind kritischer». Ende Woche werden die Unterschriften der Personen, die sich mit Olivier Cayo solidarisiert haben, seinem Anwalt übergeben, der sie dem Härtefallgseuch beilegen wird. Es ist die letzte Chance Cayos, um doch noch bleiben zu können.

Auch im Internet scharen sich seine Unterstützer: Eine Online-Petition haben weitere 700 Menschen unterschrieben, auf Facebook hat eine Gruppe gegen die Ausschaffung Cayos gar schon über 2300 Mitglieder.

Un article de l’Aargauer Zeitung

La Commission et le Parlement européens rappellent la France à l’ordre

campement roms lyonLa France s'est retrouvée sur le banc des accusés, mardi au Parlement européen, en raison de sa politique à l'égard des Roms, jugée "inacceptable" par de nombreux élus. La Commission européenne a été moins vive mais a demandé à la France de mieux garantir les droits des citoyens européens qu'elle expulse.

C'est au Parlement que les attaques contre la politique française vis-à-vis des Roms ont été les plus dures. Les groupes libéral, socialiste, vert et communiste du Parlement ont présenté des projets de résolution condamnant les expulsions de citoyens roumains et bulgares vers leur pays d'origine par les autorités françaises. Un vote doit intervenir jeudi sur la question. Le chef des libéraux, Guy Verhofstadt, a mis en garde contre la "tentation populiste, parfois raciste", qui s'exprime selon lui en France et dans d'autres pays de l'UE. Le chef de file des socialistes, l'Allemand Martin Schulz, a quant à lui dénoncé "une chasse aux sorcières" contre les Roms.

Le gouvernement français a dénoncé ces attaques de la part de certains députés européens. "J'ai trouvé des propos, dans la bouche d'eurodéputés, totalement excessifs et injustes à l'égard de la politique de la France à l'égard des Roms", a affirmé Pierre Lellouche, le secrétaire d'Etat français aux affaires européennes. M. Lellouche, qui doit se rendre jeudi et vendredi à Bucarest avec le ministre de l'immigration, Eric Besson, a de nouveau mis en cause la Roumanie, d'où vient l'immense majorité des Roms qui cherchent à émigrer vers l'Europe de l'Ouest.

LA COMMISSION EUROPÉENNE PLUS CLÉMENTE

De son côté, la Commission européenne, qui avait été interpellée sur la question des expulsions de Roms en France, a été moins dure que les eurodéputés. Tout en rappelant que les Roms ne devaient pas devenir des "boucs émissaires", la commissaire européenne chargée de la justice, Viviane Reding, s'est déclarée satisfaite des "garanties" que lui a fournies le gouvernement français pour justifier sa politique de reconduction."Grâce à un dialogue très intense entre la Commission et les autorités françaises au cours des dernières semaines, une évolution certaine se dessine, a estimé Mme Reding. La France a bien expliqué qu'il n'y avait pas d'action ciblée contre les Roms."

La Commission européenne a cependant demandé à la France de donner force de loi aux garanties de procédures accordées aux personnes expulsées par le droit communautaire. Selon des sources proches de la Commission, la France n'a pas intégré ces éléments prévus dans une directive de 2004 sur la liberté de circulation dans l'Union européenne en estimant qu'ils découlaient de sa jurisprudence. Ces garanties concernent le délai d'un mois dont doit bénéficier toute personne visée par une mesure d'expulsion ou le principe de "proportionnalité" qui exige de prendre en compte la situation de la personne au regard de la décision qui la touche.

Le président de la Commission, José Manuel Barroso, qui a rencontré Nicolas Sarkozy, lundi soir à Paris, a quant à lui insisté sur les "obligations" qui s'imposent à tous les citoyens européens. "Il faut toujours mettre l'accent entre la liberté de circulation et la sécurité. Sinon, nous aurons un danger d'exploitation de ces questions par des forces extrémistes qui pourront exploiter de façon populiste le sentiment d'insécurité."

DES PROCÉDURES TOUJOURS EN COURS

Viviane Reding a indiqué qu'elle attendait des informations complémentaires du gouvernement français avant de juger si la France avait respecté le droit européen. La commissaire luxembourgeoise informera le collège des commissaires de son analyse "la semaine prochaine". Elle a laissé entendre qu'elle n'hésiterait pas à poursuivre en justice la France ou tout autre Etat membre en cas de traitement discriminatoire à l'égard des Roms.

Viviane Reding a par ailleurs demandé l'organisation d'une réunion ministérielle européenne sur la situation des Roms. Un groupe de travail de "haut niveau" devrait voir le jour pour débattre de la "non utilisation ou la mauvaise utilisation" des fonds européens destinés à l'intégration des 12 millions de Roms européens. "Les fonds sont disponibles. Ils ne sont pas utilisés pour régler le problème parce qu'il se pourrait qu'il ne soit pas très populaire au sein des Etats membres d'utiliser les fonds européens pour aider la population Rom", a dit Viviane Reding.

En août, le Comité de l'ONU pour l'élimination de la discrimination raciale avait rappelé la France à l'ordre, l'exhortant à "éviter" les renvois collectifs de Roms et les "discours politiques discriminatoires". Le pape Benoît XVI avait lui aussi exprimé sa désapprobation sur le sujet, appelant, en français, "à savoir accueillir les légitimes diversités humaines".

L’Autriche restreint les déplacements des demandeurs d’asile à leur arrivée

Le gouvernement autrichien va sévèrement restreindre les déplacements des demandeurs d'asile à leur arrivée en Autriche à partir de janvier 2011 en leur interdisant de quitter le centre d'accueil pendant leur première semaine, a annoncé mardi la ministre de l'Intérieur.

Pendant ce délai, "les nouveaux demandeurs d'asile obtiendront une carte rouge", qui, en cas de contrôle d'identité en dehors du centre d'accueil, pourrait alors se traduire par des amendes voir le placement sous écrou extraditionnel, a précisé la ministre Maria Fekter.
L'idée de cette réforme appelée "obligation de coopération" est de permettre aux autorités d'instruire les dossiers de demandes d'asile d'avoir le temps de vérifier si l'Autriche est bien compétente pour ces personnes qui doivent rester à leur disposition pendant 120 heures ou 7 jours s'il y avait un week-end dans ce délai.
Lors de la suite de l'instruction du dossier pour l'obtention du droit d'asile, qui peut prendre de nombreux mois, les demandeurs d'asile peuvent ensuite circuler librement à l'intérieur des limites de leur commune d'accueil.
Partisane d'une ligne dure, la ministre conservatrice de l'Intérieur avait initialement proposé un confinement des demandeurs d'asile dans le centre d'accueil pendant un mois. Le compromis négocié avec les partenaires sociaux-démocrates de la coalition gouvernementale a permis de réduire ce délai à 7 jours maximum avec des exceptions, en cas d'urgence médicale notamment.
Par ailleurs, le gouvernement a annoncé la création d'un seul office fédéral pour l'immigration et l'asile, opérationnel à partir de 2013, alors qu'actuellement pas moins de 113 services différents s'occupent de ces demandes en Autriche.

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