vendredi 23 septembre 2005
Avant-première de WHITE TERROR en Suisse Romande
A l'occasion des 10 ans de SOS-racisme:
Projection en avant-première du dernier film de Daniel Schweizer, à Lausanne
mardi 4 octobre 2005 à 20h30
Galeries du Cinéma, Rue du Petit-Chêne 27
à Genève mercredi 5 octobre 2005 à 20h30
Cinéma Les Scala, Rue des Eaux-Vives 23, 1207 GE
WHITE TERROR est un film choc. Ce coup de poing nous permet de comprendre la signification des provocations néonazies du 1er août au Grütli. Mais surtout, il invite à s'interroger. Pourquoi l'opinion, les pouvoirs publics peinent-ils à percevoir ce phénomène ?
Daniel Schweizer appelle à la vigilance contre toutes les formes du racisme, contre les dérives du nationalisme et de l'intégrisme religieux : c'est la démocratie qui est menacée.
Déroulement de la soirée
20h30 Présentation de la soirée
A Lausanne : Mauro Amiguet, Responsable cantonal des médiateurs scolaires ; Karl Grünberg, Secrétaire général d'ACOR SOS Racisme ; Christian Raetz, Coordinateur à l'intégration et à la prévention du racisme ;
A GENEVE : Robert Cuénod, Délégué à l'intégration et à la prévention du racisme du canton de Genève, Karl Grünberg, Philippe Macasdar, Directeur artistique ;
exprimeront l'importance qu'ils attribuent à la prévention de la violence et de la haine raciale.
20h45 Projection de WHITE TERROR
22h15 Pause
22h30 Daniel Schweizer, réalisateur de WHITE TERROR, et Karl Grünberg, présenteront leur collaboration et répondront aux questions du public
23h15 Fin de la soirée.
Site officiel du film
Tous O Foot
PHOTOS MATHIEU GUEX ET PHILIPPE MAEDER
Dominique Muambayi, organisateur comblé du tournoi à Dorigny.
Lire des extraits de l'article de Vincent Péclet dans 24heures
»L’association culturelle Kasaï organise samedi à Dorigny la seconde édition du tournoi Tous O Foot: Stop Racisme placé sous le signe de la lutte contre la discrimination raciale et l’intolérance...
Relax, Dominique Muambayi explique le concept de ce tournoi un peu à part. Au total, vingt équipes (contre seize l’année passée lors de la première édition) prendront part samedi au tournoi Tous O Foot 2005. Il sera impératif pour celles-ci de se plier à certaines règles bien spécifiques: parmi les six joueurs de champ, deux femmes devront figurer à chaque instant sur la pelouse durant la rencontre et les participants devront provenir d’au moins trois continents différents. «Nous voudrions éviter les groupes de copains. C’est une manière d’inciter les personnes à faire un pas vers un individu à qui ils n’ont peut-être jamais adressé la parole.» Agé de 39 ans et originaire de l’ex-Zaïre, Dominique Muambayi est arrivé en Suisse en 1987. Cet économiste a tout de suite compris l’importance du sport en tant que facteur d’intégration. «Mon premier job, je l’ai trouvé grâce à un de mes coéquipiers de l’équipe de volley», reconnaît Dominique. Alors qu’il finit de mettre sur pied la deuxième édi-tion du Tous O Foot: Stop Racisme, il souhaite que la manifestation devienne déjà incontournable. La date du tournoi de l’année prochaine est d’ailleurs déjà définie...
»Pour soutenir l’association: CCP 10-180947 Site internet: www.ack-suisse.ch
Des requérants à la pelle (suite)
A Fribourg également les requérants s'engagent dans des travaux d'utilité publique.
Lire l'article de Claudine Dubois dans La Liberté
Collaboration multiculturelle et interactive: depuis lundi, une dizaine de requérants d'asile, munis de pics, de pelles et de râteaux, nettoient le chemin piétonnier qui longe la Sarine, depuis le pont Saint-Jean jusqu'à la Maigrauge. Ces hommes, jeunes pour la plupart, sont tous volontaires pour cette tâche gérée par la Croix-Rouge.
Ils viennent du Kurdistan, de l'Angola, de l'Arménie, de la Somalie, du Nigeria, du Cameroun et de l'Iran. Leur demande d'asile est pendante. «Nous sommes contents de travailler, c'est beaucoup mieux que de rester à la maison», relève un jeune Africain. Un avis partagé par ses collègues.
Ce chantier a été mis en place en un temps record, expliquent Marie Guisolan, cheffe de service adjointe au Service de l'action sociale, et Raoul Galley, responsable de formation à la Croix-Rouge. Suite aux récentes intempéries, la Confédération a débloqué 200 000 fr. pour des projets d'utilité publique dans les cantons touchés. Projets et budgets devaient être déposés avant la fin septembre et réalisés cette année encore avec des requérants d'asile.
A Grandvillard aussi
A Fribourg, les requérants fournissent leurs bras et la Croix-Rouge l'encadrement. La commune contribue aux frais de déplacement et de repas, tandis que divers organismes et des entreprises participent d'une manière ou d'une autre. Un jardinier-paysagiste de Chésopelloz met à disposition les machines pour transformer les déchets de bois en copeaux. Les dix heures et le goûter sont fournis par la mensa de l'Université. Les ouvriers de ce chantier d'occupation prennent leur repas au Centre de formation de la Croix-Rouge, à Beaumont. Après Fribourg, où ils sont actifs pendant un mois à raison de sept heures par jour et trois jours par semaine, les requérants poursuivront l'opération pendant deux semaines à Grandvillard, en participant à la remise en état après le débordement de la Tuna.
Des outils pour le retour
Dans son Centre de formation, la Croix-Rouge donne des outils pour le retour à quelque 200 personnes par année: ateliers de menuiserie, de réparation de vélos, de couture et de cuisine. Un service de laverie-pressing a été créé. D'autres requérants se familiarisent avec les activités de peintre en bâtiment et de jardinier-paysagiste. Des cours d'informatique, de français et de mathématiques sont également dispensés. En outre, une vingtaine de jeunes suivent à l'Ecole professionnelle le programme intitulé «pont vers l'apprentissage». I
Lire l'article de Claudine Dubois dans La Liberté
Collaboration multiculturelle et interactive: depuis lundi, une dizaine de requérants d'asile, munis de pics, de pelles et de râteaux, nettoient le chemin piétonnier qui longe la Sarine, depuis le pont Saint-Jean jusqu'à la Maigrauge. Ces hommes, jeunes pour la plupart, sont tous volontaires pour cette tâche gérée par la Croix-Rouge.
Ils viennent du Kurdistan, de l'Angola, de l'Arménie, de la Somalie, du Nigeria, du Cameroun et de l'Iran. Leur demande d'asile est pendante. «Nous sommes contents de travailler, c'est beaucoup mieux que de rester à la maison», relève un jeune Africain. Un avis partagé par ses collègues.
Ce chantier a été mis en place en un temps record, expliquent Marie Guisolan, cheffe de service adjointe au Service de l'action sociale, et Raoul Galley, responsable de formation à la Croix-Rouge. Suite aux récentes intempéries, la Confédération a débloqué 200 000 fr. pour des projets d'utilité publique dans les cantons touchés. Projets et budgets devaient être déposés avant la fin septembre et réalisés cette année encore avec des requérants d'asile.
A Grandvillard aussi
A Fribourg, les requérants fournissent leurs bras et la Croix-Rouge l'encadrement. La commune contribue aux frais de déplacement et de repas, tandis que divers organismes et des entreprises participent d'une manière ou d'une autre. Un jardinier-paysagiste de Chésopelloz met à disposition les machines pour transformer les déchets de bois en copeaux. Les dix heures et le goûter sont fournis par la mensa de l'Université. Les ouvriers de ce chantier d'occupation prennent leur repas au Centre de formation de la Croix-Rouge, à Beaumont. Après Fribourg, où ils sont actifs pendant un mois à raison de sept heures par jour et trois jours par semaine, les requérants poursuivront l'opération pendant deux semaines à Grandvillard, en participant à la remise en état après le débordement de la Tuna.
Des outils pour le retour
Dans son Centre de formation, la Croix-Rouge donne des outils pour le retour à quelque 200 personnes par année: ateliers de menuiserie, de réparation de vélos, de couture et de cuisine. Un service de laverie-pressing a été créé. D'autres requérants se familiarisent avec les activités de peintre en bâtiment et de jardinier-paysagiste. Des cours d'informatique, de français et de mathématiques sont également dispensés. En outre, une vingtaine de jeunes suivent à l'Ecole professionnelle le programme intitulé «pont vers l'apprentissage». I
On viole simplement les droits de l'homme
Grégoire Nappey nous explique dans 24 heures, les conséquences de l'appel en mars 2005 de 4 personnalités de la société civile (dont François Couchepin) en faveur des requérants d'asile.
En mars dernier, le Conseil des Etats rendait une copie restrictive de la modification du droit de l'asile. Ce lundi, ce sera au tour du National d'en débattre. En attendant, l'ancien chancelier de la Confédération François Couchepin et le professeur à l'EPFL Dominique de Werra ont fait pression sur les parlementaires en réunissant des milliers de signatures contre le projet.
Voilà ce que l'on appelle un effet boule de neige. Très difficile à chiffrer cependant. C'est au nombre de caisses postales arrivées au Parlement fédéral à Berne que l'on a pu estimer qu'au moins 8000 lettres avaient été envoyées; sans compter des centaines d'autres reçues à domicile par des élus.
Quel thème peut ainsi fédérer près de 10 000 griffes de tous horizons? Le droit de l'asile. Ce printemps, après la ligne dure exprimée par le Conseil des Etats dans le projet de modification de la législation, deux couples ont voulu agir: Anne Marie et François Couchepin, ancien chancelier de la Confédération, Brigitte et Dominique de Werra, professeur à l'EPFL. «Il y a une réelle dérive contraire aux droits fondamentaux», observe la première.
Au-dessus des partis
Le quatuor rédige une lettre argumentée, qu'il adresse à quelque 250 personnes en leur proposant d'envoyer le document au Conseil national et de faire passer le message plus loin. La chaîne fonctionnera au-delà de leurs espérances. Principalement en Romandie, mais aussi au Tessin et un petit peu en Suisse alémanique. «La démarche se veut au-dessus des partis, avance François Couchepin. Il y a eu des réactions dans tous les milieux, à droite comme à gauche.»
Au-delà d'une procédure parlementaire jugée «non respectueuse des normes légales», deux principales dispositions suscitent la révolte des signataires. A commencer par la possibilité de priver d'aide sociale les requérants frappés d'une décision exécutoire de renvoi: «C'est anticonstitutionnel! Cela ne ferait que mettre dans la clandestinité ceux que nous voudrions renvoyer.» Autre élément en cause: la possibilité de ne pas entrer en matière sur une demande d'asile si l'intéressé ne présente pas de pièce d'identité dans les quarante-huit heures.
Les milliers de lettres censées faire pression sur les parlementaires et empêcher la loi d'être votée suffiront-elles? A son tour, la commission du National a suivi la ligne dure des Etats, à l'exception de la suppression de l'aide d'urgence. Voilà qui donne le ton pour les débats de lundi et mardi.
En mars dernier, le Conseil des Etats rendait une copie restrictive de la modification du droit de l'asile. Ce lundi, ce sera au tour du National d'en débattre. En attendant, l'ancien chancelier de la Confédération François Couchepin et le professeur à l'EPFL Dominique de Werra ont fait pression sur les parlementaires en réunissant des milliers de signatures contre le projet.
Voilà ce que l'on appelle un effet boule de neige. Très difficile à chiffrer cependant. C'est au nombre de caisses postales arrivées au Parlement fédéral à Berne que l'on a pu estimer qu'au moins 8000 lettres avaient été envoyées; sans compter des centaines d'autres reçues à domicile par des élus.
Quel thème peut ainsi fédérer près de 10 000 griffes de tous horizons? Le droit de l'asile. Ce printemps, après la ligne dure exprimée par le Conseil des Etats dans le projet de modification de la législation, deux couples ont voulu agir: Anne Marie et François Couchepin, ancien chancelier de la Confédération, Brigitte et Dominique de Werra, professeur à l'EPFL. «Il y a une réelle dérive contraire aux droits fondamentaux», observe la première.
Au-dessus des partis
Le quatuor rédige une lettre argumentée, qu'il adresse à quelque 250 personnes en leur proposant d'envoyer le document au Conseil national et de faire passer le message plus loin. La chaîne fonctionnera au-delà de leurs espérances. Principalement en Romandie, mais aussi au Tessin et un petit peu en Suisse alémanique. «La démarche se veut au-dessus des partis, avance François Couchepin. Il y a eu des réactions dans tous les milieux, à droite comme à gauche.»
Au-delà d'une procédure parlementaire jugée «non respectueuse des normes légales», deux principales dispositions suscitent la révolte des signataires. A commencer par la possibilité de priver d'aide sociale les requérants frappés d'une décision exécutoire de renvoi: «C'est anticonstitutionnel! Cela ne ferait que mettre dans la clandestinité ceux que nous voudrions renvoyer.» Autre élément en cause: la possibilité de ne pas entrer en matière sur une demande d'asile si l'intéressé ne présente pas de pièce d'identité dans les quarante-huit heures.
Les milliers de lettres censées faire pression sur les parlementaires et empêcher la loi d'être votée suffiront-elles? A son tour, la commission du National a suivi la ligne dure des Etats, à l'exception de la suppression de l'aide d'urgence. Voilà qui donne le ton pour les débats de lundi et mardi.
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