vendredi 6 mai 2005

Amnesty dénonce la Suisse auprès du comité contre la torture des Nations Unies


Lire la dépêche sur Swissinfo
La Suisse qui a signé en 1986 la convention des Nations Unies contre la torture (comme 139 autres pays) se trouve pour la première fois confrontée à une dénonciation devant la CCT (Comité Contre la Torture), un organe chargé de contrôler le respect de l'application de la convention.
C'est la branche Suisse d'Amnesty qui dénonce de longue date deux projets proposés par le département de Christoph Blocher, soit la révision de la loi sur l'asile (24 mois de détention administrative sans avoir commis de délits seraient autorisés) et la définition des mesures qui seront autorisées dans le cadre des expulsions (pistolets électriques TASER, cagoules).
Lire la position d'Amnesty à ce sujet
«Nous avons toujours dit que les armes causant des chocs électriques ne devraient pas être employées avant qu’une étude médicale fasse clairement le point sur les conséquences de leur utilisation», déclare Denise Graf, coordinatrice pour les réfugiés auprès de la section suisse d’Amnesty International.
On rappellera qu'en 5 ans 2 requérants sont décédés lors de leur expulsion.

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