mardi 11 mars 2008

Le passage à l'aide d'urgence

Les mariages forcés sur Swissinfo

Un mariage ne devrait pas se transformer en calvaire.

Légende photo: Un mariage ne devrait pas se transformer en calvaire. (Fotofinder)

La Suisse est aussi confrontée au phénomène des mariages forcés et/ou arrangés, une coutume répandue parmi les communautés d'immigrés de type patriarcal.

Selon le politicien lucernois Lathan Suntharalingam qui lutte contre ce fléau social, il s'agit d'un problème d'intégration qui ne peut pas être minimisé au nom de la multiculturalité.

Se marier contre sa propre volonté, pour se soumettre au choix de tierces personnes, peut devenir une tragédie. De telles situations débouchent souvent sur des oppressions ou des actes de violence qui peuvent avoir des conséquences physiques et psychiques graves.

Sur un cas très médiatisé une dépêche de l'ATS

Le mariage forcé n'en était pas un

La violence juvénile n'est pas importée


Des incidents entre jeunes éclatent presque tous les week-ends en Suisse. Souvent, des étrangers sont mis en cause.

Le criminologue Martin Killias a enquêté sur la violence dans les pays d'origine de nombre de ces jeunes. Elle y est plus faible qu'en Suisse.

La violence gratuite entre jeunes semble ne plus quitter la Une des journaux et choque l'opinion publique. Il n'est pas rare qu'elle soit associée aux pays d'origines de certains des jeunes impliqués, les Balkans en l'occurrence.

Les statistiques suisses semblent appuyer cette thèse: selon elles, les jeunes originaires d'Europe du Sud-est commettent davantage d'actes pénaux que les Suisses.

Il faut cependant nuancer ce fait. Dans les pays concernés, les jeunes vivent dans des structures familiales et sociales totalement différentes. Ce contexte explique que les actes violents comme il en survient en Suisse y soient fortement moins nombreux, indépendamment de la pauvreté et des conséquences de la guerre.

Le criminologue et professeur de droit pénal Martin Killias a pour la première fois étayé ces faits par des chiffres. Son analyse infirme l'hypothèse selon laquelle le problème de la criminalité est un «problème importé».