Lu dans le courrier des lecteurs de 24heures:
En réponse à la lettre de M. Ernest Truffer intitulée «Vote des étrangers: un mercenariat en démocratie» ( 24 heures du 13 mars 2006): Il ne manquait plus que ça!
D’abord ils prennent les emplois, les meilleurs et mieux payés, bien entendu, et maintenant ils viennent «faire la loi» comme vous dites. Ah!
ces étrangers! Collons-leur un numéro afin de mieux les reconnaître, ou alors une étoile tant qu’à faire et nous revoilà reculés de plus d’un demi-siècle. Heureusement qu’il existe des gens comme vous, cher Monsieur, pour nous rappeler les erreurs à ne pas reproduire.
Ce que vous avez le droit de demander de plus à un étranger qu’à un Suisse ne tient que dans un seul mot: intégration. Pour le reste, hélas, trois fois hélas, nous sommes presque à égalité!
Héléna Guezennec, Grandson
vendredi 24 mars 2006
Qu'en dirait le Christ ?
Lu dans le courrier des lecteurs de 24heures:
A propos de l’«Opinion» de Jacques Neirynck intitulée «En prison pour compassion, comme si on n’avait rien appris» ( 24 heures du 6 mars 2006): Dans plusieurs domaines, la politique de la majorité des Chambres fédérales n’est plus que servilité aplatie devant M. Blocher. L’ancien conseiller national Jacques Neirynck décrit une nouvelle loi (beaucoup plus dure que la précédente) votée en décembre dernier. Appelée pudiquement loi sur les étrangers, elle n’est en fait qu’une loi contre les étrangers. Ainsi, un Suisse assistant un étranger en situation irrégulière sera désormais passible d’une peine de cinq ans de prison et d’une amende de 500 000 francs.
Notre Constitution fédérale commence par les mots «Au nom du peuple tout-puissant» et la croix chrétienne blanchit notre drapeau. Ça peut toujours servir: si quelques bénédictions célestes s’ajoutent à notre confort et à nos profils terrestres, ce serait encore tout ça de gagné. Le malheur veut que, si nous en croyons le chapitre XXV de l’évangile de Matthieu, les braves Suisses puissent bien se retrouver à côté de ceux à qui Jésus Christ dira: «Retirez-vous de moi, maudits… car j’étais l’étranger, et vous ne m’avez pas recueilli.»
Edmond Aubert, Cheseaux-Noréaz
A propos de l’«Opinion» de Jacques Neirynck intitulée «En prison pour compassion, comme si on n’avait rien appris» ( 24 heures du 6 mars 2006): Dans plusieurs domaines, la politique de la majorité des Chambres fédérales n’est plus que servilité aplatie devant M. Blocher. L’ancien conseiller national Jacques Neirynck décrit une nouvelle loi (beaucoup plus dure que la précédente) votée en décembre dernier. Appelée pudiquement loi sur les étrangers, elle n’est en fait qu’une loi contre les étrangers. Ainsi, un Suisse assistant un étranger en situation irrégulière sera désormais passible d’une peine de cinq ans de prison et d’une amende de 500 000 francs.
Notre Constitution fédérale commence par les mots «Au nom du peuple tout-puissant» et la croix chrétienne blanchit notre drapeau. Ça peut toujours servir: si quelques bénédictions célestes s’ajoutent à notre confort et à nos profils terrestres, ce serait encore tout ça de gagné. Le malheur veut que, si nous en croyons le chapitre XXV de l’évangile de Matthieu, les braves Suisses puissent bien se retrouver à côté de ceux à qui Jésus Christ dira: «Retirez-vous de moi, maudits… car j’étais l’étranger, et vous ne m’avez pas recueilli.»
Edmond Aubert, Cheseaux-Noréaz
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