Catherine Vallat sort ces jours « Clandestinité oblige ». Un ouvrage dans lequel la citoyenne de Grandval raconte comment elle a aidé une famille arménienne de Georgie déboutée à se cacher pendant un an dans une ferme jurassienne. Catherine Vallat a décidé de sortir de l'ombre, 5 ans après le dénouement heureux de l'affaire – la famille a aujourd'hui obtenu l'asile au Canada -.
Lire l'article de RJB
mercredi 5 octobre 2005
Racisme et discrimination, la société en question
A l'occasion du dixième anniversaire de leurs services, ACOR SOS Racisme s'associe à Pluriels pour organiser un colloque interdisciplinaire A.C.RA.DI "agir contre le racisme et les discriminations" qui se tiendra les 24 et 25 novembre 2005 à Genève.
Programme :
Jeudi matin 24.11 Conférence introductive : 1995, une année charnière pour les débats sur l'histoire. Quelles leçons en tirer pour l'action contre le racisme ?
Jeudi après-midi 24.11 Thème 1 : Les discriminations institutionnelles induites par le droit des étrangers (ateliers à choix : les couples et familles bi-nationaux ; les requérants d'asile et les NEM ; les mesures de contrainte)
Vendredi matin 25.11 Thème 2 : les discriminations contractuelles , (ateliers à choix : discriminations dans le monde du travail ; discriminations dans les contrats privés ; discriminations spécifiques en raison de l'apparence)
Vendredi après-midi 25.11 Thème 3 : comment agir au niveau personnel et collectif?
Lire les informations détaillées sur le site acradi
Programme :
Jeudi matin 24.11 Conférence introductive : 1995, une année charnière pour les débats sur l'histoire. Quelles leçons en tirer pour l'action contre le racisme ?
Jeudi après-midi 24.11 Thème 1 : Les discriminations institutionnelles induites par le droit des étrangers (ateliers à choix : les couples et familles bi-nationaux ; les requérants d'asile et les NEM ; les mesures de contrainte)
Vendredi matin 25.11 Thème 2 : les discriminations contractuelles , (ateliers à choix : discriminations dans le monde du travail ; discriminations dans les contrats privés ; discriminations spécifiques en raison de l'apparence)
Vendredi après-midi 25.11 Thème 3 : comment agir au niveau personnel et collectif?
Lire les informations détaillées sur le site acradi
Deux arrestations de requérants dans le canton
Deux arrestations ont eu lieu tôt ce matin. L'une des personnes arrêtées fait partie des "523". La Coordination Asile dénonce l'acharnement de M. Mermoud alors que l'on attend toujours la position du Conseil d'Etat sur la motion Melly demandant l'arrêt des mesures de contraintes.
Lire le communiqué de la coordination asile
Lire le communiqué de la coordination asile
La Suisse rend malades les sans-papiers
La précarité dans laquelle se trouvent les personnes sans statut légal serait la cause principale de leurs problèmes de santé. L'Entraide protestante suisse a réuni cent cinquante personnes samedi pour imaginer des solutions.
«Dans ce pays, nous n'avons pas tous droit à la santé.» C'est devant une salle comble qu'une femme sans papiers a donné le ton, samedi, lors de la Journée de l'Entraide protestante suisse (EPER) sur la santé des personne sans statut légal. Plus de cent cinquante personnes, issues principalement du monde associatif, y ont participé. Un forum presque exclusivement consacré aux Latino-américains, puisque le séminaire donnait suite au projet des «Permanences volantes» de l'EPER: depuis deux ans, des animatrices informent les femmes sans papiers au sujet de la santé dans des lieux fréquentés par les communautés sud-américaines.
Lire l'article complet de Christophe Koessler dans Le Courrier
«Dans ce pays, nous n'avons pas tous droit à la santé.» C'est devant une salle comble qu'une femme sans papiers a donné le ton, samedi, lors de la Journée de l'Entraide protestante suisse (EPER) sur la santé des personne sans statut légal. Plus de cent cinquante personnes, issues principalement du monde associatif, y ont participé. Un forum presque exclusivement consacré aux Latino-américains, puisque le séminaire donnait suite au projet des «Permanences volantes» de l'EPER: depuis deux ans, des animatrices informent les femmes sans papiers au sujet de la santé dans des lieux fréquentés par les communautés sud-américaines.
Lire l'article complet de Christophe Koessler dans Le Courrier
Le visage de la haine
deux Néo-nazi interviewés par Daniel Schweizer
C'est ainsi que Raphael Wolf titre son compte rendu de l'avant première du film White Terror dans Le Matin.
Un documentaire percutant dévoile la propagande néonazie. Après «Skin Or Die» et «Skinhead Attitude», Daniel Schweizer continue d'explorer les ramifications du racisme moderne. Effrayant!
Aarau, 1er mai. Défilé de néonazis. 1er Août, plaine du Grütli. La cérémonie est troublée par des extrémistes de droite déchaînés. 17 septembre, Brigue. 400 néonazis manifestent alors que la police reste passive. Ah oui, j'oubliais! Tout ça se passe en 2005.
Autant d'exemples qu'on pourra toujours relativiser en prétextant qu'il ne s'agit que de groupuscules marginaux. N'empêche... La résurgence de l'extrême droite un peu partout dans le monde a de quoi inquiéter. Et la vision de «White Terror» n'est pas vraiment là pour nous rassurer.
Les nouveaux racistes
Réalisé par Daniel Schweizer, déjà auteur des remarqués «Skin Or Die» et «Skinhead Attitude», ce documentaire rigoureux propose une incursion en profondeur dans l'univers et l'idéologie d'un nouveau type de racisme. De la Suisse aux Etats-Unis, en passant par la Suède, l'Allemagne et la Russie, la relève s'organise et le discours haineux se fait de plus en plus virulent. Porte-parole de cette extrême droite parfois parée d'un costume-cravate, le mouvement Blood & Honour diffuse sa propagande immonde aux quatre coins du monde. Et ce à l'aide d'Internet, de vidéoclips style MTV, de concerts et de CD de groupes fascistes.
Le spectateur assiste dès lors au discours brut de fanatiques qui vénèrent comme il se doit Adolf Hitler et en appellent ouvertement à la guerre ouverte contre les étrangers, les Noirs, les Juifs, et tout ce qui ne ressemble pas à un profil caucasien. Le sommet étant atteint avec cette mère de famille américaine qui inculque à ses deux gamines bien blondes que la race blanche est menacée de disparition à cause du fameux melting-pot. Ou l'art de se poser en victime afin de justifier une pensée nauséabonde.
Une sonnette d'alarme
Profitant de la neutralité de son passeport, Daniel Schweizer a pu pénétrer ces groupes avec l'intention ferme de comprendre leur démarche, d'interroger leurs mécanismes et leur logique. En résulte un document d'une rare précision, qui évite la diabolisation au profit d'une vision complexe basée sur des faits. Et si Schweizer se met en scène dans son propre film, on est très loin de l'égocentrisme et des raccourcis schématiques d'un Michael Moore. Le cinéaste n'essaie jamais de piéger. Il est là pour disséquer les fondements d'une nouvelle forme de paranoïa raciste dont la monstruosité n'est que plus frappante lorsqu'elle s'exprime à visage découvert.
Objet pédagogique nécessaire, «White Terror» s'apparente à une sonnette d'alarme qui fait froid dans le dos. On pourra toujours lui reprocher de sonner un peu trop fort. Au moins nous empêche-t-elle de nous endormir sur nos douces certitudes.
Voir la séquence du TJ soir consacrée à la sortie du film
Programme d'occupation aux Diablerets
Les volontaires engagés dans ce programme d’occupation patronné par l’Office fédéral des migrations seront à pied d’œuvre durant quinze jours. Soit, le temps de déblayer le lit des torrents et de réhabiliter les sentiers pédestres, sous la responsabilité du personnel communal. photo CHANTAL DERVEY
Dans 24heures édition Chablais, Estelle Bressoud rend compte de ce nouveau programme d'occupation:
Depuis hier matin, les services communaux chargés de panser les dernières plaies de la station bénéficient d'un renfort d'appoint incarné par des requérants d'asile du centre d'accueil de Leysin. Un programme fédéral, financé pour un tiers par la commune, qui diffère de celui mené durant un mois encore à Bex.
«Nous avions demandé du renfort de la protection civile. Mais il n'y avait personne à disposition», déclare à notre téléphone le municipal d'Ormont-Dessus, Philippe Pichard. «Toutes les mains sont bonnes à prendre pour oublier ces intempéries au plus vite.»
Les mains en question appartiennent à dix hôtes du centre de la Fareas (Fondation vaudoise pour l'accueil des requérants d'asile), qui en héberge cinquante-trois. Depuis hier matin et durant deux semaines, cette main-d'œuvre d'appoint est chargée d'épauler les services forestiers dans les ultimes travaux de remise en état de la station, sinistrée par la crue dévastatrice de juin dernier.
Au programme: nettoyage du lit des ruisseaux et réhabilitation des chemins pédestres, en particulier la promenade du Dar. «Nous avons distribué des habits de pluie à tout le monde. Ça avance bien et l'ambiance est assez bonne», note pour sa part le garde forestier Sébastien Roch, au terme de la première matinée de travail.
En échange de leurs efforts, ces nouvelles recrues percevront une indemnité de 300 francs pour quinze jours à raison de 40 heures par semaine. Exécuter des travaux d'utilité publique en échange d'une rétribution: le concept ressemble fort à celui que teste en pionnière, depuis le 2 août dernier, la commune de Bex, en collaboration avec la direction de la Fareas.
Programme d'aide fédérale
Pourtant la comparaison s'arrête là. Ce programme-ci s'inscrit dans le cadre d'une action spéciale lancée par l'Office fédéral des migrations (ODM), au bénéfice d'une enveloppe de 200 000 francs, suite aux intempéries ayant affecté tout le pays cet été.
Confirmation avec la chargée de communication Emmanuelle Marendaz Colle: «Le projet pilote de Bex émane de la Fareas. Il intervient en raison des événements antérieurs et afin d'améliorer les relations avec la population.»
Au jeu des différences toujours: tandis qu'Ormont-Dessus couvre un tiers des frais liés à ce renfort - le reste étant supporté par l'ODM - la fondation finance entièrement l'expérience menée dans la Cité du sel. Selon l'analyse de notre interlocutrice, son succès aurait placé sa voisine ormonanche dans «de bonnes dispositions».
Prolongation des mesures d'aide au retour
L’Office fédéral des migrations (ODM) a décidé de prolonger, jusqu’à fin 2006, le
programme d’aide au retour pour les personnes vulnérables originaires des Balkans. Depuis le lancement du programme, en juillet 2003, cinq personnes par mois en moyenne sont rentrées dans leur pays d’origine.
Lire le communiqué de l'ODM
Ouverture d'un nouveau centre minimal NEM à Rüschegg
Voici le communiqué du canton de Berne qui annonce l'ouverture d'un nouveau centre minimal pour les NEM. Ce centre a été localisé dans un endroit encore plus inaccessible de l'Emmental, et ceci bien que les deux précédents centre se sont avérés comme des échecs...
Le centre d’assistance minimale de Stafelalp (commune de Wattenwil) fermera ses portes à la fin 2006. Le but, qui était d’inciter au retour volontaire les personnes hébergées à Stafelalp et frappées d’une décision de non-entrée en matière, n’a été que partiellement atteint. Le nouveau centre d’assistance minimale à l’Untere Gantrischhütte (commune de Rüschegg), par sa situation particulièrement décentrée et les prestations réduites, est censé inciter efficacement les personnes concernées à collaborer avec les autorités en vue de leur voyage de retour.
Depuis février 2005, des requérants d’asile frappés d’une décision de non-entrée en matière reçoivent l’assistance minimale exigée par la Constitution, à Stafelalp, dans la commune de Wattenwil. Un taux d’occupation élevé et des séjours d’une durée moyenne relativement longue amènent à la conclusion qu’avec cet emplacement le but fixé n’a pu être que partiellement atteint.
Fin janvier 2006, un nouveau projet sera concrétisé à l’Untere Gantrischhütte (cantonnements militaires sur la commune de Rüschegg). L’assistance minimale que le nouveau centre devra garantir consiste en l’hébergement, la nourriture, l’habillement, la possibilité de pratiquer de la culture physique et les soins médicaux d’urgence. Le nouvel emplacement est si décentré que les personnes concernées ne pourront rejoindre que difficilement des agglomérations d’une certaine importance.
Le centre d’assistance minimale est géré par la société ORS Service SA sur mandat de l’Office de la population et des migrations. Cette société a également assumé la gestion des centres d’assistance minimale du col du Jaun et de Stafelalp ; elle garantit le maintien de l’ordre dans le centre. Il est renoncé à des offres d’accueil à caractère intégrateur. Les programmes de formation et d’occupation accordés aux requérants d’asile ainsi que d’autres offres ne concernent pas les personnes frappées d’une décision de non-entrée en matière.
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